jeudi 29 décembre 2022

Le nouvel astronaute belge Raphaël Liégeois

                                         


Bonne nouvelle :   après Dirk Frimout et Frank De Winne, la Belgique compte un troisième astronaute ! Raphaël Liégeois  (34 ans) vient d'apprendre sa désignation et a été reçu il y a quelques jours par le roi Philippe. Il a également répondu aux questions du groupe Sud Presse :

"Quand avez-vous pris que vous alliez devenir astronaute ? Votre première réaction ?
- En réalité, je n'ai appris ma sélection de manière officielle que le mercredi 23 novembre à 11h ! Autrement dit 2h-3h à peine avant l'annonce officielle de l'Agence Spatiale Européenne. J'ai vraiment de la chance et je mesure aussi la responsabilité que j'ai à la fois de travailler avec les autres astronautes de la classe, mais aussi par rapport à nos prédécesseurs. Pour ma part, et c'est un message que je veux porter :   j'espère vraiment contribuer à un monde meilleur car je suis convaincu que les sciences sont un point de départ pour résoudre les difficultés du monde.

- Devenir astronaute était un rêve, vous l'êtes désormais. La Lune est un autre rêve ?
- On peut rêver de la Lune évidemment, mais une mission sur l'ISS (Station Spatiale Internationale), ce serait déjà génial. Je me réjouis de ça, de pouvoir le partager avec le plus grand nombre, en particulier la jeunesse. Il faut donner du sens à ses rêves. La Lune, c'est à plus long terme pour nous. Il faut déjà qu'on fasse nos armes sur des missions plus proches. C'est donc tout à fait normal que ce soit la sélection précédente qui aille d'abord vers la Lune. Après, on verra ce que le futur nous réserve.

- Qu'est-ce qui a pu, selon vous, faire pencher la balance en votre faveur ?
- Les entretiens avec le "board" de l'ESA étaient assez impressionnants. Les directeurs des différentes équipes nous interviewent et nous mettent dans des situations inconfortables afin de voir comment on réagit. J'avais l'impression de ne pas être si serein, mais visiblement, je répondais bien aux questions. Par ailleurs, le fait de disposer d'une formation en arts du cirque m'a également beaucoup aidé à contrôler le stress lors de ces représentations. 

- La suite, c'est quoi pour vous ?
- Pour nous, c'est un déménagement à Cologne en Allemagne dans les mois qui viennent, et à partir de début avril, on va commencer l'entraînement. Là, on a un an d'entraînement de base et puis on a une période d'attente pour être assigné à une mission précise. Une fois qu'on l'est, on a deux ans d'entraînement très intense. Donc, au plus tôt, ça ferait une mission spatiale en 2026. Ca peut aller vite, comme on peut attendre plusieurs années. Pour donner une idée, il faut savoir que Thomas Pesquet a attendu sept ans avant d'être affecté à sa première mission.

- Avez-vous des craintes ?
- Ma plus grande crainte, c'est d'avoir un souci médical. Ou quelque chose du genre qui ferait que le rêve s'arrête pour une mauvaise raison.

- Pouvez-vous nous en dire plus sur qui vous êtes en réalité ?
- J'ai 34 ans, je suis marié et papa de deux enfants. Mes parents viennent de la province de Luxembourg en Belgique mais on a une attache familiale attachée au grand-duché, et mes parents y travaillent depuis une vingtaine d'années. Moi, je suis originaire de Belgrade (Namur) et j'ai fait mes études à l'Athénée Royal François Bovesse de Namur. Après, j'ai fait des études d'ingénieur à Liège, où j'ai également fait une thèse. J'y ai passé pas mal de temps pendant une dizaine d'années. Donc, je dirais que c'est aussi une ville de coeur après y avoir vécu aussi longtemps. Puis, j'ai travaillé comme neuroscientifique durant plusieurs années à l'étranger (Etats-Unis, Asie et maintenant Suisse). Et je joue plusieurs instruments, dont le piano et la guitare". 

lundi 26 décembre 2022

La flamiche de Dinant

Le mot "flamiche" vient de la miche que l'on cuisait autrefois au four chauffé au bois pendant que le bois brûlait encore en produisant des flammèches. Aujourd'hui, elle est cuite dans un moule de 30 à 35cm de diamètre, et d'une hauteur d'environ 3cm. 

Ingrédients :   500g de pâte à pain améliorée, 250g de beurre, 500g de boulette de Romedenne, 13 oeufs pour un moule de 30cm de diamètre, sel, poivre.

Déroulement : 

1. Foncez le moule à tarte d'une très mince couche de pâte.

2. Etalez-y le fromage.

3. Répartissez des noisettes de beurre à la surface.

4. Mixez ou battez les oeufs, ajoutez du sel et assez bien de poivre, et versez les oeufs sur le fromage.

5. Laissez cuire pendant 20 minutes dans un four à environ 220°. 

6. Servez au sortir du four.

jeudi 15 décembre 2022

De Bekende Vlamingen

Un "Bekend Vlaming" (Flamand connu) est une personnalité extrêmement connue en Flandre. Dans beaucoup de cas, il n'est pas connu au sud du pays, mais certains d'entre eux ont une renommée mondiale.

Voici quelques "Bekende Vlamingen" dont je vous ai déjà parlé :

- BONNY Johan :   https://journalpetitbelge.blogspot.com/2023/01/johan-bonny-leveque-progressiste-danvers.html

- COUCKE Marck :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2019/10/marc-coucke-et-la-wallonie.html

- DE CROO Alexander :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2020/10/notre-nouveau-premier-ministre.html

- DE CROO Herman :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2019/02/autobiographie-dherman-de-croo.html

- DE KESEL Jozef :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2022/07/les-75-ans-du-cardinal-jozef-de-kesel.html

- DHONT Lukas :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2022/11/deuxieme-film-pour-le-realisateur-belge.html 

- DIERENDONCK Hendrik :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2018/10/cote-belge-le-boucher-hendrik.html

- EVENEPOEL Remco :  http://journalpetitbelge.blogspot.com/2022/10/remco-evenepoel-champion-du-monde-2022.html

- ROUSSEAU Conner :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2022/09/conner-rousseau-personnalite-politique.html

- VAN AERT Wout :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2022/07/wout-van-aert-maillot-vert-du-tour-de.html

- VAN QUICKENBORNE Vincent :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2022/08/vincent-van-quickenborne-ministre.html

- VANSTEENKISTE Emilie (Miss Belgique 2023) :   https://journalpetitbelge.blogspot.com/2023/03/deux-bekende-vlamingen-jonas-lauwereys.html

jeudi 8 décembre 2022

Eden Hazard quitte les Diables Rouges

                                        


Né à La Louvière (province du Hainaut) en 1991, le joueur belge Eden Hazard a annoncé sur les réseaux sociaux son départ des Diables Rouges par ce communiqué :     "Une page se tourne aujourd'hui... Merci pour votre amour. Merci pour votre soutien inégalable. Merci pour tout ce bonheur partagé depuis 2008. J'ai décidé de mettre un terme à ma carrière internationale. La relève est prête. Vous me manquerez....".

Bravo à Eden Hazard pour tout ce qu'il a apporté à notre équipe nationale de football ! En 14 ans, il a joué 126 matchs avec le maillot de nos Diables Rouges, et a marqué 33 buts. A l'âge de 17 ans, il est sélectionné pour la première fois par le coach fédéral de l'époque, René Vandereycken pour un match contre le grand-duché de Luxembourg. Il connaîtra 7 sélectionneurs en 14 ans, et portera le brassard de capitaine au coup d'envoi d'un match des Diables à 56 reprises. Sur le plan privé, Eden Hazard est le papa de quatre enfants. 

jeudi 1 décembre 2022

Les poupées sourdes belges

 Très bonne initiative dont j'ignorais l'existence !  Anne Vandebosch (59 ans) s'est confiée à Plus Magazine:

"Assistante dans un centre auditif à Arlon, je me suis dit que les enfants malentendants accepteraient mieux leur appareillage et leur différence si leur poupée ou doudou portait le même qu'eux. Passionnée par mon métier, j'ai rejoint un groupe Facebook de parents d'enfants malentendants afin de répondre à leurs questions. Une maman française désemparée écrivait que sa puce de deux ans n'arrêtait pas d'arracher ses appareils auditifs. Ce fut le déclic ! Disposant au travail d'anciens appareils factices de démonstration, j'ai eu l'idée de lui envoyer un faux appareillage à fixer sur la poupée de sa fille pour qu'elle puisse s'identifier à sa complice. Et du coup, l'enfant a réclamé ses aides auditives. Chouette ! C'est ainsi que j'ai créé en 2020 le groupe "Les poupées sourdes" sur Facebook. Ce lieu d'échange compte plus de deux milliers d'abonnés et j'ai envoyé quasi un millier d'enveloppes avec des appareils factices dans 18 pays, surtout en France mais aussi en Israël, au Canada, en Espagne, aux Etats-Unis, etc. Je demande aux parents une photo de l'appareillage, une du petit compagnon et la hauteur de son oreille, puis je cherche le même modèle que porte l'enfant, je copie la couleur et je l'envoie. C'est gratuit grâce aux dons. Je reçois ensuite des photos d'enfants rayonnants, des dessins et messages touchants. Je ne m'attendais pas à un tel succès ! Après avoir été reçue au palais royal en tant qu' "héroïne du quotidien" de l'initiative citoyenne Be Heroes, constitue une belle reconnaissance et une bonne promotion pour aider le plus d'enfants possible. Les audiciens pédiatriques devraient proposer un double, factice, de l'appareillage pour le doudou ou la poupée de l'enfant. Progressivement, les écoles introduisent une poupée sourde dans les classes maternelles pour changer le regard sur les appareils auditifs. C'est une avancée". 


lundi 28 novembre 2022

Le saucisson d'Ardenne

Ingrédients :  400g de hachis de porc, 300g de hachis de boeuf maigre, 350g de mie de pain trempée dans du lait, 2 oeufs, 100g d'oignons hachés, 200g de champignons hachés, une cuillère à soupe de persil haché, noix de muscade, sel, poivre, boyaux de porc, eau.

Déroulement :

1. Cuisez à moitié les oignons hachés et les champignons.

2. Mélangez soigneusement la viande, la mie de pain, les oeufs et les légumes, et assaissonnez le mélange.

3. Remplissez alors les boyaux.

4. Piquez les boyaux remplis avec une aiguille et cuisez-les pendant une heure dans de l'eau dans un four chauffé à environ 200 degrés.

Le véritable saucisson d'Ardenne ne contient donc aucun conservateur. On peut le consommer soit cru avec une tranche de pain et une bonne bière (Orval par exemple), soit rissolé à la poêle ou encore cuit avec du chou. Bon appétit ! 


lundi 14 novembre 2022

Deuxième film pour le réalisateur belge Lukas Dhont

                                 


Né en 1981 à Gand, le réalisateur belge Lukas Dhont a répondu aux questions des journaux du groupe "L'Avenir" à l'occasion de la sortie de son deuxième film (Grand Prix du Festival de Cannes 2022) :

"Quelle est la part autobiographique dans "Close" ?
- J'étais un ado très solitaire. J'avais le sentiment de n'appartenir nulle part, ni dans les groupes de filles, ni chez les garçons. Pourtant, à certains moments, certaines personnes ont essayé d'être proches de moi. Mais j'avais peur du regard des autres, du jugement. Alors je suis resté distant, je me suis éloigné. C'est encore une blessure aujourd'hui. Ce film, c'est un hommage aux amis que j'ai perdus.

- C'était important pour vous de parler d'amitié ?
- Oui, j'avais envie de montrer une amitié fusionnelle entre deux garçons, notamment parce qu'en art, le thème du coeur brisé est souvent lié à l'amour romantique, et peu à l'amitié. Pourtant dans ma vie, j'ai perdu des amis, et ça m'a brisé le coeur aussi. Et je pense ne pas être le seul. Je voulais aussi parler de ça parce que nous sommes davantage habitués à voir une intimité amicale entre filles. Pour des garçons, des hommes, c'est différent. J'avais envie de montrer la beauté de deux garçons allongés côte à côte dans un lit. Mais aussi la fragilité de cette image, le risque de casser cette pureté à force de vouloir tout mettre dans des cases. J'avais envie de créer une expérience de cinéma qui puisse traduire tout ça.

- Quels films vous ont inspirés pour "Close" ?
- En amont, j'ai regardé beaucoup de films racontés du point de vue de l'enfance :  "Les 400 coups" de Truffaut, "The Tree of Life" de Terrence Malick, "Ratcatcher" de Lynne Ramsay... Je voulais être en dialogue avec l'histoire du cinéma, pour m'aider à trouver mon point de vue. Ca m'a aussi fait remarquer que c'était rare de voir des images d'intimité entre deux garçons. Dans tous ces films, j'ai vu des combats, des disputes, mais pas tellement cette fragilité, ou alors justement dans des relations amoureuses ou sexuelles. Ca m'a fait me dire que c'est important de montrer aussi la fragilité dans des perspectives masculines". 

lundi 31 octobre 2022

La truite ardennaise

Ingrédients pour 4 personnes :   4 truites, 3dl de vin blanc, 3dl de bouillon ou d'eau, 100g de carottes coupées finement, 100g d'oignon émincé, un bouquet garni (persil, thym et laurier), une gousse d'ail, quelques grains de poivre, 50g de beurre, un peu de fécule de maïs, deux cuillères à soupe de persil haché, du sel.

1. Videz les truites et lavez-les à l'eau courante.

2. Mettez-les sur une assiette et salez-les.

3. Versez 3dl de vin et autant de bouillon ou d'eau dans une cocotte allant au four.

4. Ajoutez l'oignon émincé, les carottes, le bouquet garni, la gousse d'ail et les grains de poivre.

5. Portez le tout à ébullition avant de le laisser frémir à feu doux pendant une demi-heure.

6. Pochez les truites pendant 10 minutes en ayant soin de couvrir la cocotte. 

7. Enlevez les truites du liquide de cuisson et gardez-les au chaud sur un plat de service (préchauffez le plat et couvrez les truites de papier aluminium).

8. Filtrez le liquide de cuisson et faites-le réduire de moitié. 

9. Liez la sauce à votre goût avec un peu de fécule de maïs diluée dans de l'eau et ajoutez-y le beurre en noisettes.

10. Nappez les truites de sauce et saupoudrez-les de persil haché.  

lundi 17 octobre 2022

Les 100 ans de la princesse Maria de Ligne La Trémoïlle

                           


Voilà l'une des doyennes de la noblesse belge :  la princesse Maria de Ligne La Trémoïlle a fêté ses 100 ans en famille lors d'une réception au château d'Antoing dans la province du Hainaut. 

Maria del Rosario de Lambertye-Gerbéviller est née le 14 octobre 1922 à Paris. Son père le marquis de Lambertye-Gerbéviller appartient à la noblesse de Lorraine, et a entrepris de sauver le château de Gerbéviller qui a été incendié par les troupes bavaroises en 1914. Il décide d'amputer le bâtiment de ses étages. La mère du marquis, Maria de las Virtudes Martinez de Irujo des ducs de Sotomayor, appartient à la haute noblesse espagnole. C'est ce qui explique pourquoi sa petite-fille reçoit le prénom de Maria del Rosario (surnommée aussi "Yayo"). Elle a deux soeurs Gabrielle (future princesse d'Arenberg) et Léontine (qui épousera le prince Albert-Edouard de Ligne). 

A l'âge de 20 ans, Maria épouse à Paris le prince Jean-Charles Lamoral de Ligne-La Trémoïlle. Elle entre dans la branche cadette de la Maison de Ligne qui se partage Paris et ses châteaux d'Antoing et Serrant. Par décision du Conseil d'Etat français, il a pu ajouter à son titre le beau nom maternel de "la Trémoïlle". En effet, sa mère la princesse Charlotte de La Trémoïlle était la soeur du dernier duc de ce nom, mort accidentellement en 1933 dans un incendie en Angleterre. 

Au début des années 1950, Jean-Charles et Maria sont un jeune couple en vue de la capitale française. Trois enfants naissent de cet union :  Hedwige en 1943, Charles-Antoine en 1946 et Nathalie en 1948. Ils auront l'honneur de recevoir dans leur château de Serrant Queen Mum lors de son séjour en Anjou en 1980. Le prince Jean-Charles décède en 2005.

Que sont devenus les enfants de cette discrète princesse centenaire ?   Hedwige a épousé le prince Charles-Guillaume de Merode et vit au château de Serrant en France. Charles-Antoine est devenu le nouveau chef de famille de la Maison de Ligne La Trémoïlle. Nathalie était mariée au prince Alain de Polignac, mais est malheureusement décédée en 1992.

Parmi ses six petits-enfants, la princesse Maria est la grand-mère notamment du prince Emmanuel de Merode (connu pour son travail au sein du parc national des Virunga au Congo), de Diane de Polignac (qui dirige une galerie d'art à Paris) et du prince Edouard de Ligne La Trémoïlle (qui a lancé le concept "Your Nature" à Antoing qui vient d'être inauguré en 2022). Elle est plusieurs fois arrière-grand-mère. 

La princesse Maria se partage désormais entre Paris et le château d'Antoing, où elle a fêté son 100ème anniversaire. On l'a encore vue en 2019 aux funérailles de la princesse Alix de Ligne à Beloeil. Depuis plusieurs années, elle est aussi présente sur les réseaux sociaux grâce à la princesse Isabella de Ligne La Trémoïlle (épouse de son petit-fils Edouard) qui donne régulièrement de ses nouvelles et publie des photos. C'est avec eux qu'elle a passé le confinement à Antoing au printemps 2020. 

Bon anniversaire Madame !  

Photo :  page Facebook de Samuel Vincent-Martinez

lundi 3 octobre 2022

Remco Evenepoel, champion du monde 2022

                             


Après avoir remporté la classique Liège-Bastogne-Liège et le Tour d'Espagne (Vuelta), le coureur cycliste Remco Evenepoel (22 ans) est devenu champion du monde à Wollongong ce 25 septembre. Il devient le 19ème coureur belge à gagner le maillot arc-en-ciel, dont Eddy Merckx, Tom Boonen et Philippe Gilbert. Avec Wout Van Aert et lui, le cyclisme belge devrait connaître encore bien des satisfactions dans les prochaines années....  Bravo les Belges !

lundi 26 septembre 2022

Le Maitrank d'Arlon

Les fêtes du Maitrank ont lieu fin mai à Arlon, chef-lieu de la province du Luxembourg ("Maitrank" signifie d'ailleurs boisson de mai). Il est souvent servi en apéritif.

Ingrédients :  1 bouteille de vin de Moselle, 10 morceaux de sucre, un verre de cognac, un filet de Curaçao, une orange divisée en quartiers, un peu de zeste d'orange, 8 à 10 pousses d'aspérule odorante

Recette :

1. Versez le vin dans un récipient.

2. Ajoutez les morceaux de sucre, le cognac, le Curaçao, les quartiers d'orange et le zeste d'orange.

3. Ecrasez les quartiers d'orange avec une fourchette.

4. Nettoyez et lavez les pousses d'aspérule odorante. Séchez-les sur du papier absorbant et ajoutez-les aux autres ingrédients.

5. Laissez macérer pendant 24 heures, de préférence dans le réfrigérateur.

6. Enlevez alors les pousses d'aspérule et laissez encore macérer le Maitrank pendant 48 heures également dans le réfrigérateur. 

7. Filtrez le liquide dans un filtre doublé d'un linge, car il doit être parfaitement limpide.

8. Servez cette boisson froide dans des verres givrés et décorés d'une rondelle d'orange. Elle ne peut se conserver que 3-4 jours, au maximum un mois dans le réfrigérateur. 

Cliquez ci-dessous sur "Luxembourg" pour retrouver mes autres articles consacrés à la province du Luxembourg.

jeudi 15 septembre 2022

Conner Rousseau, personnalité politique préférée des Flamands

                          


C'est la surprise du dernier baromètre politique :  Conner Rousseau (30 ans) est la personnalité politique préférée des Flamands, devant Bart De Wever et Alexander De Croo. Fils de l'ancienne bourgmestre socialiste de Saint-Nicolas (province de Flandre Orientale), Conner est juriste de formation. Il commence par travailler dans des cabinets ministériels et s'occupe à partir de 2017 de la communication du parti socialiste flamand, en particulier sur les réseaux sociaux où il est très présent. En 2019, c'est le début de sa carrière politique fulgurante :  Conner est élu député régional flamand, puis président du parti socialiste flamand (SPA devenu désormais Vooruit).  C'est lui qui a rappelé Frank Vandenbroucke pour occuper le poste de ministre fédéral de la Santé en pleine pandémie Covid. Il y a quelques mois, ses propos sur Molenbeek-Saint-Jean avaient suscité la polémique. Mais visiblement, les Flamands apprécient ce nouveau jeune président de parti et sa communication moderne. La hausse des prix de l'énergie et du coût de la vie lui permet aussi d'être bien présent dans les médias pour commenter l'actualité sociale. 

lundi 5 septembre 2022

Les 25 ans de l'omelette géante de Malmedy

                   


Malmedy est une ville de la province de Liège, non loin de la frontière allemande. Cette année, ils ont fêté les 25 ans de la Confrérie de l'omelette géante. Cette tradition est donc assez récente et a lieu le 15 août. Elle est née par hasard suite à une rencontre entre un habitant de Malmedy et les organisateurs de l'omelette géante française de Bessières. Les autorités de la ville ont été intéréssées par le concept unique en Belgique, et ont décidé d'organiser l'événement. 10.000 oeufs sont nécessaires. 

Cliquez ci-dessous sur "Liège" pour retrouver d'autres articles sur la province de Liège.

lundi 15 août 2022

Vincent Van Quickenborne, ministre fédéral de la Mer du Nord

                              


Début août, le ministre fédéral de la Mer du Nord Vincent Van Quickenborne a répondu aux questions des journaux du groupe Sud Presse :

"Quel est l'état de santé de notre mer du Nord ?
- Il y a de bonnes et de moins bonnes choses. A cause du réchauffement climatique, la température de l'eau augmente (20°-21°, soit 2° de plus qu'en 2012). Cela a pour effet de diminuer l'oxygène dans l'eau, ce qui nuit à la faune et la flore. L'autre gros problème, ce sont les déchets flottants (plastiques et microplastiques, canettes, ....). On en a beaucoup trop :  7 fois plus que la moyenne européenne. Il y a un gros travail à faire en amont : il faut interdire les plastiques à usage unique (comme le prévoit la directive européenne) et éduquer les gens. Quand vous jetez votre mégot en rue, il finit dans l'égout puis dans la mer. A Courtrai, Bruxelles et Ostende, c'est 50 euros si on jette son mégot par terre. Hélàs, on ne fait pas assez de contrôles.

- Et dans les bonnes nouvelles ?
- On n'a constaté aucun déversement d'hydrocarbure en 2021 dans notre mer ! C'est sans doute l'effet de l'augmentation des contrôles, avec notre avion renifleur notamment qui traque les rejets d'hydrocarbure des navires (et qui détecte aussi les émissions de soufre et d'azote). La situation environnementale s'améliore donc. La preuve en est que l'on observe de plus en plus de phoques et de marsouins. Au printemps dernier, on a même trouvé un premier spécimen vivant d'huître plate européenne, une espèce disparue depuis la fin du 19ème siècle. On compte encore 2.100 espèces animales et végétales dans notre mer du Nord.

- Mais de nombreuses espèces ont disparu...
- Oui comme l'oursin, la raie, le hareng, le sprat, la grande alose, la morue, l'esturgeon, le grand dauphin, la méduse à crinière de lion. A l'inverse, de nouvelles espèces sont apparues avec le réchauffement :  le rouget-barbet, le bar, l'araignée de mer.

- Que fait-on pour soigner la mer ?
- Pour réparer les dommages de l'activité humaine (pêche, pollution p.ex.) et du réchauffement climatique, on va restaurer des écosystèmes. Les scientifiques ont sélectionné trois habitats propices au développement d'espèces animales et végétales : les lits de gravier, les bancs d'huîtres et les agrégations de vers tubicoles.

- Que voulez-vous faire de notre mer du Nord :   une autoroute maritime, une zone de loisirs, un parc éolien géant ?
- La mer du Nord appartient à tout le monde. Elle comporte le plus grand parc naturel de Belgique (37% des 3.454 km2 de mer belge), la plus grande route de transport maritime (50.000 passages de navires par an) et nous avons été les premiers à nous lancer dans l'éolien offshore en 2009. Il faut que tous les usagers profitent de la mer en en prenant soin. Il faut une vision et un plan spatial.

- Où en sont les projets éoliens offshore ?
- Notre mer va devenir la première centrale énergétique du pays. Nous avons actuellement, sur une première zone, 399 éoliennes qui développent une puissance de 2,2 GW.  Une deuxième zone est prévue. Dénommée Princesse Elisabeth, elle développera au final entre 3,15 et 3,5 GW, et les travaux s'étaleront de 2026 à 2030. Et à l'horizon 2040, on voudrait atteindre les 8 GW avec une troisième zone d'éoliennes. 8 GW, c'est énorme, ça correspond à 8 réacteurs nucléaires, de quoi alimenter tous les ménages belges si le vent soufflait en permanence. 

- Cela va faire combien d'éoliennes en mer ?
- C'est impossible à répondre car la technologie évolue. On verra ce que proposent les firmes. Une partie des éoliennes du Parc Princesse Elisabeth seront implantées dans la zone Natura 2000 Vlaamse Banken. Il faudra un permis environnemental et une admission Natura 2000 avec 29 études d'impact sur l'environnement ! Il y a aussi, pour ce parc, toute la question des pilônes et lignes à haute tension qui vont traverser le Hainaut et la Flandre Occidentale. Il y a beaucoup d'opposants...mais il faut quand même de l'électricité. Tout le monde est contre tout ! C'est comme pour les maisons de détention...  Pour la boucle du Hainaut, c'est le ministre wallon Willy Borsus qui gère ce dossier.

- Pourquoi n'exploite-t-on pas les marées pour produire de l'électricité ?
- Le projet a été abandonné. Je vais vous surprendre mais la mer du Nord est trop calme. En Ecosse par contre, cela fonctionne. Cela dit, il ne faut jamais dire jamais. Par contre, nous voulons être le premier pays du monde à installer des panneaux solaires flottants sur la mer. Cela existe déjà sur des lacs mais pas en mer. Il faut trouver les bons matériaux qui résistent à la force des vagues et à la corrosion du sel. On veut être les pionniers comme on l'a été pour les éoliennes. L'idée serait de les installer entre les éoliennes. On a débloqué 2 millions d'euros le mois passé pour lancer l'étude. Si elle est concluante, on dégagera 10 millions d'euros supplémentaires pour construire un prototype l'an prochain.

- Le réchauffement climatique entraînera une montée des eaux. Des stations balnéaires belges sont-elles menacées ?
- Ce sujet est de la compétence de la Région Flamande, qui a commandé une étude sur base d'une montée de trois mètres. Ca ne veut pas dire que cela arrivera, c'est le scénario pour l'étude. Des constructions de digues et d'îles sont prévues. Mais non, les stations ne sont pas menacées. Mais ne me demandez pas ce qui arrivera dans 200 ans !

- Pourquoi est-ce vous, ministre de la Justice qui êtes aussi le ministre de la mer du Nord ?
- Ce poste existe depuis la fin des années 1990. Il a presque toujours été confié à un Flamand occidental. J'habite Courtrai et je connais tous les bourgmestres de la côte belge. La mer du Nord, c'est super-intéressant, c'est la 11ème province de la Belgique". 

lundi 8 août 2022

La tarte au riz de Verviers

Ingrédients :  4l de lait, 500g de riz, 600g de sucre cristallisé, 4 oeufs, du sucre cristallisé très fin, un peu d'eau

1. Faites bouillir le lait au bain-marie.

2. Ajoutez-y le riz et faites-le cuire pendant 30 à 35 minutes. Pendant la cuisson, remuez souvent le riz avec une cuillère en bois.

3. Ajoutez alors le sucre et laissez cuire pendant une vingtaine de minutes.

4. Laissez refroidir le récipient pendant une nuit.

5. Battez 3 oeufs et ajoutez-les au riz.

6. Garnissez de cette composition une ou plusieurs tourtières foncées d'une mince couche de sucre fin cristallisé.

7. Battez le dernier oeuf avec un peu d'eau et badigeonnez la surface des tartes.

8. Cuisez les tartes durant quelques minutes dans un four chauffé à environ 230 degrés.

Bon appétit ! 

lundi 25 juillet 2022

Wout Van Aert, maillot vert du Tour de France 2022

                               


Félicitations au coureur cycliste belge Wout Van Aert qui a terminé le Tour de France 2022 avec le maillot vert sur les Champs-Elysées !

A cette occasion, je vous partage l'éditorial des quotidiens du groupe Sud Presse :

"Alors que les Belges devraient être déprimés par l'inflation, la réforme des pensions ou la canicule, la nouvelle médaille d'or de Nafissatou Thiam, celle de bronze de Bashir Abdi sur le marathon, l'Euro historique des Red Flames et les coups de butoir de Wout Van Aert au Tour de France, avec un panache merckxien, ont déclenché une vague d'amour et de fierté qui a submergé tout le pays. 

La Belgique, terre de champions, c'est tout sauf nouveau. On ne va pas se repasser tout le film mais entre nos champions olympiques ou du monde d'athlétisme, d'escrime, de boxe, de cyclisme, de judo,de tennis, de natation, de hockey, de gymnastique, le Cannibale, Kim et Justine, ou le meilleur motocrossman de l'histoire (Stefan Everts, 10 fois champion du monde!), nous sommes le plus grand des petits pays.

Le mérite de nos sportifs est d'autant plus énorme que nos politiques sont plus pressés de poser à leurs côtés sur la photo que de les aider réellement. La capitale de l'Europe a été zappée de l'Euro 2021, faute de stade digne de ce nom, les championnats de Belgique d'athlétisme indoor ont parfois eu lieu en France à défaut de piste, il n'y a pas de vélodrome couvert en Wallonie, et le clan Borlée est passé sous pavillon flamand. Tout cela malgré cinq ministres en charge des sports...mais aucun au niveau fédéral !

Seul le sport roi, le football, est en reste, hormis un titre olympique folklorique en 1920. Le prochain Mondial aura lieu en hiver dans le désert. C'est tellement surréaliste que seule la Belgique peut le gagner. Non, peut-être ?"

(éditiorial du groupe Sud Presse)

lundi 18 juillet 2022

La Belgique de Georges-Louis Bouchez

                           


A quelques jours de notre fête nationale,  le jeune président du MR Georges-Louis Bouchez a accordé une interview aux quotidiens du groupe Sud Presse sur le thème de la Belgique :

"On dit de vous que vous êtes belgicain. C'est un compliment ?
- Je le revendique même. Le caractère belgicain est parfois considéré comme un peu ringard, mais je trouve que c'est une erreur de le penser. Pouvoir s'identifier à un pays, c'est quand même quelque chose d'indispensable. Et au surplus, je pense que la Belgique est un pays qui a énormément d'atouts, qui a énormément de qualités. Et ce sont les Belges qui en sont les moins conscients. La Belgique est un pays qui avait énormément de joyaux et le fait que l'on n'ait pas un sentiment d'appartenance nationale a amené à ce qu'on vende une série d'atouts, comme Tractebel. Si Tractebel était encore belge, on n'aurait pas le débat sur le nucléaire : il y a longtemps qu'on l'aurait prolongé, qu'on serait sur le nucléaire du futur !

- Le 21 juillet est une date qui semble avoir perdu un peu de sa valeur aux yeux des Belges ?
- Là aussi, ça dépend de ce qu'on en fait. J'ai proposé que l'année prochaine, on fasse un jubilé pour les 10 ans de règne du roi Philippe. C'est aussi une occasion de doper notre 21 juillet. C'est clair que si on s'en tient juste à une petite tribune, ça ne créera pas d'attrait. Et donc, à un moment donné, on doit avoir un défilé militaire. On doit aussi mettre en évidence toute une série de personnes des services de sécurité civile. Mais on doit aussi prolonger via des concerts, via des activités tout autour dans le pays. Je ne vois pas pourquoi les Belges seraient les seuls d'Europe à ne pas être fiers de leur pays. C'est bizarre parce qu'on a plein de raisons d'être fiers. La Belgique dans le monde est connue à travers une série de réussites. On doit un peu en prendre conscience et être fiers de ça.

- Vous êtes royaliste. Est-ce que des affaires comme l'affaire Delphine, ça dessert l'image de la famille royale ?
- C'est une famille comme une autre avec ses difficultés et ses moments de bonheur. Je ne vais pas commenter ce genre de choses. Je suis surtout attaché à la Belgique et pour garder la Belgique, la famille royale est indispensable. Il faut veiller, en tous les cas quand on est politique, à préserver la fonction royale. Je suis aussi assez sensible sur la manière dont on se présente quand on va au Palais. Avec certains, parfois, on a le sentiment qu'ils vont à Disneyland ! Moi, je suis désolé, je sais que ça peut faire ringard mais quand on va chez le roi Philippe, on met une cravate et on met des chaussures. Quand on est président de parti, quand on est ministre, il y a une certaine tenue à avoir quand on va chez le Roi.

- Quel regard portez-vous sur la princesse héritière Elisabeth ?
- Je trouve qu'elle fait preuve de beaucoup de maturité et je ne peux que me réjouir de voir qu'elle prend déjà totalement sa fonction à coeur. Il faut rappeler qu'en ce qui concerne la princesse, elle ne l'a pas nécessairement choisi. C'est une vie particulière de se voir imposer une série d'obligations dans le cadre d'une vie qu'on n'a pas nécessairement choisie. Et en tant que libéral, je suis très sensible à ça parce que je prône tout le temps le fait que chacun doit pouvoir choisir sa vie. Ce ne sont peut-être pas les personnes les plus malheureuses si on s'en tient à un plan matériel, mais je trouve quand même qu'il faut réaliser aussi que c'est une responsabilité quand on a 18 ans et qu'on vous dit que vous devez aller à différents endroits dans le pays et avoir le bon mot pour chacun, avoir le bon comportement, qui est adéquat avec la fonction. Ce n'est pas toujours simple.

- Faut-il revoir le budget alloué à la famille royale (36 millions d'euros environ chaque année) ?
- Ca me fait toujours rire quand on évoque le coût de la monarchie. Ce n'est pas 36 millions d'euros de salaires pour les membres de la famille royale. D'ailleurs, la plupart doivent travailler tout bonnement et simplement. Dans ces coûts, il y a tout le personnel qui travaille au Palais pour répondre aux sollicitations des citoyens, pour traiter une série de dossiers pour des fondations ou associations, et pour gérer l'ensemble des visites sur le terrain. Et puis, admettons qu'il n'y ait plus de monarchie :  qu'est-ce qu'on va faire du palais royal ? Il faudra bien faire quelque chose, on ne va quand même pas l'abattre".

Rappelons qu'il y a deux ans, Georges-Louis Bouchez s'était prononcé pour le retour d'une Belgique unitaire :    http://journalpetitbelge.blogspot.com/2020/01/un-retour-de-letat-belge-unitaire.html

lundi 11 juillet 2022

Les 75 ans du cardinal Jozef De Kesel, primat de Belgique

                   


A l'occasion de ses 75 ans, le cardinal Jozef De Kesel (à la tête de l'Eglise de Belgique depuis 7 ans) a répondu aux questions de la presse :

"Vous êtes né en 1947 à Gand. Pouvez-vous nous parler de l'enfant que vous avez été ?
- Je viens d'une famille nombreuse (nous étions onze enfants) et catholique. Assez tôt, j'ai été enfant de choeur et cela me plaisait. A l'adolescence, je me suis engagé dans la Jeunesse Etudiante Catholique (JEC). Dès 14-15 ans, j'y ai reçu des responsabilités. La JEC était alors très liée à la paroisse, je travaillais donc étroitement avec le vicaire. Elle a été un élément-clé dans ma décision d'entrer au séminaire à 18 ans. Une décision qui ne relevait déjà plus de l'évidence :  de ma classe, j'étais le seul à choisir la prêtrise.

- Quelle autre voie auriez-vous pu emprunter ?
- J'aime beaucoup les livres. A Gand, à Bruges et à Malines, j'ai toujours été un bon client des libraires. Si je n'avais pas été prêtre, peut-être aurais-je aimé gérer une librairie ? Cela nécessite de s'intéresser à la littérature, aux dernières sorties, mais cela implique aussi de pouvoir aider les gens. J'aime les librairies où on connaît les clients. C'est un très beau métier.

- Vous entrez au séminaire en 1965 et parallèlement, la sécularisation de la société s'accélère ?
- J'ai encore vécu dans un monde où la question de Dieu ne se posait pas vraiment. Pour les gens, Dieu était de l'ordre de l'évidence. Mais je me souviens qu'au séminaire, à Louvain, les choses changeaient déjà. A l'époque, en quelques années, de nombreux jeunes ont quitté le séminaire. D'autres sont restés et sont même devenus prêtres, mais en prenant leurs distances par rapport à l'Eglise institutionnelle, attendant des changements qui ne venaient pas.

- Depuis 7 ans, vous êtes à la tête de l'archidiocèse et de la Conférence épiscopale de Belgique. De quoi êtes-vous particulièrement heureux ?
- Le cardinal Danneels était un homme doux, spirituel, qui tâchait de concilier. Je ne vais pas me comparer à lui, mais je peux dire qu'il y a, chez moi aussi, ce souci de résister à toute tentative de polarisation. Je pense que c'est là quelque chose qu'on apprécie chez moi. Quand on est berger, on ne doit pas chercher à être apprécié. Mais lorsqu'on se sent porté par les autres, c'est quand même une grâce. Inversement, quand on sent qu'on n'est pas apprécié, c'est difficile. Ce qui se passe aujourd'hui aux Etats-Unis est très grave :  c'est une Eglise qui est divisée jusque dans son épiscopat. Et sur de nombreuses questions, même sur le Pape. En France, c'est moins fort mais il y a une même tendance. La radicalisation est toujours un danger. Elle se situe dans le registre de la violence, en tout cas verbale. Quand j'observe la Conférence épiscopale de Belgique, qui se réunit chaque mois, je suis heureux. Il y a évidemment de la diversité en son sein. Il y a des dossiers sur lesquels on doit vraiment discuter. Mais il n'y a ni vraie tension, ni division idéologique, ni clivage entre nos deux communautés linguistiques. Il est d'ailleurs très rare que l'on doive voter. On cherche plutôt des consensus et si l'on n'y parvient pas, on attend que le dossier mûrisse.

- Un autre de vos héritages sera naturellement votre réflexion sur la sécularisation de notre société.
- J'ai vraiment voulu faire comprendre la situation dans laquelle nous vivons. Ne rêvons pas d'un passé qui n'existe plus et qui n'était pas toujours positif. La situation que nous vivons aujourd'hui peut sembler une épreuve. Mais c'est une situation bien plus normale que celle d'une Eglise hégémonique. Je suis vraiment convaincu que dans notre pastorale, de nombreuses frustrations viennent du fait qu'on ne parvient pas encore à tourner la page. Arrêtons de nous étonner qu'à la messe, tout le monde n'est pas là. La présence de l'Eglise dans notre société n'en dépend pas. Comme le dit le pape François, le problème n'est pas d'être moins nombreux mais d'être insignifiant. Cette phrase me poursuit : que signifions-nous, comme Eglise, pour l'extérieur ?

- Comment voyez-vous l'avenir de l'Eglise de Belgique dans les années qui viennent ?
- A Bruxelles, dès 2005, j'ai lancé la dynamique des unités pastorales. Ce mouvement de rassemblement reste une voie pour l'avenir, notamment pour répondre à la question du financement des cultes. En ce qui concerne les bâtiments, nous avons une responsabilité vis-à-vis des autorités politiques :  s'il n'y a plus que dix personnes le dimanche, c'est fini. Il faut reconnaître la réalité. En même temps, je plaide pour une certaine prudence :  l'église est destinée au culte mais aussi à la prière personnelle. C'est un lieu où chacun, quelles que soient ses convictions, peut trouver le silence, le repos, pour la durée qu'il le souhaite et sans devoir se justifier. Il y a donc un discernement à faire. Mais il est clair qu'on va assister à une accélération, l'Eglise pourra de moins en moins être présente partout. Il faudra plutôt identifier les centres qui témoignent d'une véritable vie chrétienne, notamment dans les villes, et c'est là qu'il faudra investir. Dans les campagnes, nous devrons identifier les lieux où vivent encore des familles chrétiennes. Et les rassembler. Les faits nous contraignent à ces mouvements, mais j'espère que les gens comprendront les raisons de cette évolution et que celle-ci peut être bonne. Ces changements posent des difficultés pratiques mais en soi, ils ne posent pas problème. Bien sûr qu'il faut prier, mais il faut ouvrir les yeux....".


 

jeudi 26 mai 2022

La tarte aux mastelles d'Ath

Ingrédients pour la pâte :  150g de farine, 100g de beurre, 1 cuillère à café de sucre fin cristallisé, environ 3/4 l d'eau, une pincée de sel

Ingrédients pour la garniture :  4 mastelles, 4 macarons, 1l de lait, 2 oeufs, un sachet de sucre vanillé, 50g d'amandes pilées, 75 g de sucre cristallisé, une pincée de cannelle, un peu de beurre

Préparation de la pâte :

1. Tamisez la farine et le sel, et creusez une fontaine

2. Mettez-y le beurre ramolli et le sucre

3. Ajoutez de l'eau et pétrissez le tout.

4. Laissez reposer la pâte dans un endroit frais.

Préparation de la garniture :

1. Faites bouillir le lait avec le sucre cristallisé et le sucre vanillé.

2. Versez le lait sur les mastelles pilées et les macarons.

3. Laissez reposer jusqu'à trempage et refroidissement complets.

4. Ajoutez ensuite les jaunes d'oeufs, les amandes et la cannelle.

5. Abaissez la pâte, foncez-en une tourtière beurrée et piquez-la avec une fourchette.

6. Montez les blancs d'oeufs en neige et incorporez-les au mélange comprenant les mastelles.

7. Versez le mélange sur la pâte et cuisez la tarte pendant 30 à 35 minutes dans un four chauffé entre 200° et 220°. 

jeudi 12 mai 2022

L'artiste belge Paula Raiglot

J'aimerais vous faire découvrir l'artiste belge Paula Raiglot, et en particulier sa série de portraits de personnalités de notre pays :   la reine Elisabeth, l'ancien premier ministre Herman Van Rompuy, la chanteuse Axelle Red, le modiste Elvis Pompillo, le musicien Toots Thielemans, le chanteur Arno, etc. 

Voici son site Internet :  https://www.paularaiglot.be/portraits   

Qu'en pensez-vous ? 

jeudi 5 mai 2022

Sortie des mémoires de Thierry Luthers

 A l'occasion de sa retraite, le journaliste et animateur Thierry Luthers sort un livre "Souvenirs, souvenirs" aux éditions Luc Pire. A cette occasion, il a répondu aux questions du Soir Mag :

"Comment avez-vous fait le tri dans 42 ans de souvenirs de votre carrière ?

- Je me suis un peu laissé porter par ma mémoire. Il y a des événements qui ont ressurgi lors de l'écriture du livre. J'ai charpenté mes écrits en trois parties :  ma vie artistique que peu de personnes connaissent, ma carrière dans le divertissement et ensuite celle dans le sport. Au fur et à mesure, je me suis souvenu de certains détails. J'ai même fait rajouter des passages alors que le manuscrit avait déjà été envoyé !

- Au fil de votre carrière, avez-vous pris des notes et gardé des objets ou des souvenirs de vos différents projets professionnels ?

- J'ai gardé tous les badges d'accréditation des événements sportifs que j'ai couverts. J'ai une grosse boîte bien remplie. J'ai des tickets des matchs que j'ai commentés, les accréditations des Jeux Olympiques, les coupes du monde. C'est un peu un calendrier affectif car on se souvient de son état d'esprit au moment de l'événement.

- En jetant ce regard dans le rétroviseur, de quel projet êtes-vous le plus fier ?

- Je suis assez content d'avoir écrit mes six livres sur les cimetières. Cela m'a demandé un travail de dingue. Je me suis lancé le défi de retrouver toutes les tombes des Belges un peu célèbres. J'y suis quasiment arrivé. La parenthèse inattendue et le bonus de ma carrière, c'est "Le Grand Cactus". Cela m'a redonné soudainement une certaine visibilité en me replongeant dans le divertissement aux côtés de personnes de talent. J'ai aussi essayé de faire de mon mieux dans le commentaire sportif en radio. Je suis d'ailleurs très ému car depuis plusieurs jours, je suis submergé de témoignages de tous horizons. Je ne m'attendais pas à ça. Quand je lis ces messages, je suis touché car j'ai toujours essayé de faire le plus consciencieusement possible mon métier.

- Qu'aimeriez-vous que les télespectateurs et auditeurs retiennent de vous ?

- Que j'ai été un bon soldat du service public qui a fait son travail consciencieusement, sans compromission, honnêtement. Je voulais partir en laissant une petite trace sur ce milieu du foot qui n'est pas toujours très reluisant : je l'ai fait avec Patrick Remacle et le documentaire "Le milieu du terrain". Cette enquête est aussi l'une de mes plus grandes fiertés. Cela a été un chemin parfois semé d'embûches. Je suis triste d'arrêter mon métier mais je suis content de laisser derrière moi le milieu du foot ! C'est un microcosme sans foi ni loi.

- En 42 ans, la télévision a énormément évolué. Etes-vous nostalgique de la télé du passé ?

- Je dirais non car je sais que j'ai connu une période qui ne reviendra jamais. J'ai vécu une période dans le divertissement où les artistes venaient beaucoup plus facilement, nous avions des moyens budgétaires plus confortables. Ce contexte a disparu. J'ai eu la chance d'avoir deux carrières successives bien différentes mais dans le fond de mon être, je savais que je voulais m'orienter vers le commentaire sportif. La télé a beaucoup changé mais ce qui a beaucoup évolué, c'est la fabrication de l'information. Tout a changé avec Internet et tout va de plus en plus vite. Nous sommes un peu le fast-food de l'information et je vois que les jeunes sont moins intéressés par des dossiers d'investigation".

jeudi 14 avril 2022

Les jacinthes bleues de Hal

                       


Image traditionnelle en ce début de printemps :   les jacinthes bleues du bois de Hal en province de Brabant flamand. 

    

jeudi 31 mars 2022

Miss Belgique 2022

                              


C'est Chayenne van Aarle (22 ans) qui a été élue Miss Belgique 2022. De mère française et de père néerlandais, Chayenne a confié à la presse : 

"Comme hôtesse de l'air, j'ai déjà vu beaucoup de pays dans le monde mais à chaque fois, je me réjouis de rentrer en Belgique. On ne réalise pas toujours la richesse de notre pays. Ce n'est pas parce que je suis Miss Belgique que je dis ça, mais j'adore mon pays ! Je suis française à la base, de Marseille, mais j'ai habité en Wallonie. Mon petit frère de 15 ans joue au Royal Excel Mouscron. J'ai aussi vécu en Flandre près de Grammont avec mon père qui est hollandais. Je suis devenue Miss Anvers car mon domicile se trouvait là-bas. J'ai dû partir vivre dans cette ville car c'était plus facile d'aller à mon travail comme hôtesse de l'air. Mais je me sens plus wallonne que flamande".

jeudi 17 mars 2022

Les asperges à la flamande

Pour 4 personnes :  2 bottes d'asperges, 4 oeufs durs, 100g de beurre, 4 cuillères à café de persil haché, 2l d'eau, sel et poivre.

Pelez les asperges et reformez les bottes.

Portez à ébullition l'eau légèrement salée afin d'y cuire les asperges (généralement 20 minutes mais le temps dépend de la qualité et de la grosseur des asperges).

Ecrasez séparément les blancs et les jaunes d'oeufs à l'aide d'une fourchette.

Faites fondre le beurre et réservez-le dans une saucière.

Disposez les asperges sur un torchon ou une serviette dans un plat.

Disposez sur un autre plat préchauffé le blanc et le jaune d'oeuf de part et d'autre du persil haché. 

Variante :  parsemez les asperges de jaune d'oeuf (mais pas sur les pointes) puis de blanc d'oeuf et terminez la décoration par le persil. 

jeudi 24 février 2022

Eric-Emmanuel Schmitt et la Belgique

L'auteur franco-belge Eric-Emmanuel Schmitt est revenu sur ses liens avec la Belgique pour les journaux du groupe Sud Presse :

"Nous nous trouvons dans votre maison en pleine campagne hennuyère. Que représente ce lieu pour vous ?

- C'est ma vraie maison dans le sens où c'est devenu la maison de famille et la maison des amis, puisqu'il y a quand même beaucoup de chambres. C'est un lieu de rassemblement, c'est l'endroit où je passe Noël et l'été. Je me suis fait ce cadeau où je peux avoir une maison et être le patriarche de la famille et faire plaisir à mes amis. La maison existe depuis des siècles et c'est comme si elle était dans ma famille depuis toujours.

- Il y avait toujours ce désir chez vous de posséder un tel lieu ?

- Jusqu'à mes huit ans, j'ai vécu dans un immeuble qui dominait tout Lyon et, du balcon, je voyais toute la ville. Les jours de beau temps, je voyais les Alpes. Le monde m'était offert comme un spectacle. Si vous voulez avoir un enfant dramaturge, trouvez ce genre d'appartement...  Et pour la philosophie, c'est bien aussi, il y a de la distance, un point de vue. J'étais très comtemplatif sur ce balcon. Après, on est parti à la campagne. Mes parents avaient fait construire une maison dans ce qui devait être un lotissement mais on était la seule maison. J'étais entouré de champs, de bois, de domaines avec des châteaux. J'ai vécu dans ce monde-là et, quelque part, je pense que je veux toujours le retrouver.

- Tout ramène toujours à l'enfance, même si tout le monde ne s'en rend pas compte?

- Oui, c'est fondateur. J'ai besoin d'alterner la ville et la campagne, j'ai besoin de voir passer les saisons. Une vie totalement urbaine me frustre.

- Et pourquoi ici dans le Hainaut en Belgique ?

- Un coup de foudre pour la maison. Et un coup de foudre confirmé par ma chienne, qui maintenant est morte la pauvre chérie. Elle s'est mise sous le tilleul et ne bougeait plus. On ressentait une paix. En fait, c'est parce que j'ai trois sources dans mes caves. C'est un lieu paisible, géologiquement, il doit y avoir quelque chose qui se passe. Et ma chienne avait repéré ça.

- Vous avez choisi la Belgique comme votre autre pays, votre double nationalité depuis plus de dix ans maintenant ?

- C'est une addition, je suis Français et Belge. Ma vie privée s'est tout à coup faite en Belgique. Et quand je me suis rendu compte que j'y étais bien, que j'y resterais, que c'est là que je vivrais, parce que je payais mes impôts et m'y faisais soigner, je me suis dit autant être un citoyen à part entière. Et puis, c'était un acte d'amour. C'était ajouter à mon identité. Je ne l'aurais pas fait si ça avait été exclusif, si j'avais dû laisser tomber ma nationalité française. L'addition était possible et ça, c'est moi.

- Ce côté positif vous caractérise énormément ?

- Je découvre que ça me caractérise. Je ne le savais pas du tout il y a 20 ans. J'ai pris conscience de ma différence (parce qu'il me semblait normal d'être comme ça) à force de voir des collègues écrivains déprimés, anxieux, trouvant que ce métier est horrible, alors que je le trouve absolument délicieux. Après, ils me demandent comment je fais tout ce que je fais. Et je leur réponds : la joie ! La joie décuple la force et le pouvoir de faire. Spinoza a beaucoup écrit là-dessus. Et donc, je pratique la joie. Il vaut mieux cultiver l'optimisme et la joie que la tristesse et le désespoir. Je suis aussi né dans une famille aimante et c'est un cadeau énorme. Je suis souvent très intime avec des gens qui n'ont pas connu ça. J'ai envie de rendre ça, j'aimerais être contagieux au niveau de l'optimisme, de la confiance, même de la foi.

- Le succès décuple-t-il aussi la force ?

- Le succès est un énorme cadeau, bien sûr. Mais il est fragile. Je ne crois pas qu'il m'est dû. Je le reçois à chaque fois comme un présent. Je sais que d'emblée, mes livres sont tirés à 100.000 exemplaires, et, en Belgique, je pense qu'il n'y a qu'Amélie Nothomb et moi. La reconnaissance donne des ailes.

- Ne pas avoir d'enfant, c'est un regret dans votre vie ?

- Enorme. Heureusement, j'ai eu des belles-filles, même mes neveux. A un moment, je les ai élevés parce que leur mère avait un cancer. En fait, chez moi, c'est la volonté de donner, de transmettre. Donner de la confiance, de la sécurité, de l'amour et éventuellement des connaissances, une culture, une joie de vivre aussi. Et ça, on ne donne jamais assez. Donc, je suis toujours frustré quand même, même si j'ai pu le faire".

jeudi 10 février 2022

Annulation de plusieurs fêtes folkloriques

Malgré l'assouplissement de certaines mesures, l'organisation de fêtes folkloriques avec beaucoup de monde sera très difficile en 2022. Certaines communes espèrent pouvoir les reporter durant l'été, et d'autres prennent la décision de tout annuler. 

Sont annulés :

- la fête des craquelins à Grammont (plus d'infos :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2016/02/la-fete-des-craquelins-grammont.html )

- le carnaval de Binche (plus d'infos :  http://journalpetitbelge.blogspot.com/2010/02/le-carnaval-de-binche.html )

- la ducasse de Messines à Mons (plus d'infos :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2010/03/la-ducasse-de-messines-mons.html )

- la fête des chats à Ypres (plus d'infos :  http://journalpetitbelge.blogspot.com/2020/03/la-fete-des-chats-ypres.html )

lundi 24 janvier 2022

Le coucou de Malines

Pourquoi Malines ? Car Malines, centre d'élevage, donna son nom à une race. En 1909 on y fonde l'association professionnelle "Le club de Malines" dont l'objectif était le développement sélectif et progressif de la race appelée "coucou de Malines" et de ses variétés. Malgré tous les croisements possibles effectués dans les décennies suivantes, le coucou de Malines n'a pas disparu du paysage avicole.

Pour 4 personnes :   un coucou de Malines d'environ 1,5 kg, des bardes de lard suffisamment grandes pour envelopper le poulet, 200g de beurre, 1/2 l de genièvre d'au moins 40°, 1dl de vin blanc, 200g de petits pois, 200g de champignons, 2,5 dl de crème, 2 jaunes d'oeufs, quelques brins de persil, sel et poivre

Salez et poivrez le poulet, bridez-le, bardez-le de lard et cuisez-le dans du beurre.

Quand il est presque cuit, enlevez le lard et les ficelles, coupez-le et remettez les morceaux dans le plat à rôtir.

Arrosez le poulet de genièvre, flambez-le et déglacez au vin blanc.

Recuisez pendant quelques minutes sans couvercle.

Ajoutez les pois et les champignons, et faites encore mijoter le tout pendant quelques minutes.

Disposez le poulet et les légumes sur un plat de service et gardez-les au chaud.

Faites bouillir la sauce et liez-la avec les jaunes d'oeufs battus dans la crème.

Arrosez le poulet de sauce, saupoudrez-le de persil haché et servez avec des pommes de terre cuites au four. 

Bon appétit !


lundi 10 janvier 2022

Les façades de Bruxelles

Jean-Jacques Evrard, designer graphique à la retraite, explique à "Plus Magazine" comment est né son site Internet :

"Passionnés d'architecture, mon épouse Brigitte et moi avons toujours été émerveillés par de nombreuses façades de la capitale. Durant le premier confinement, nous avons eu l'idée de créer un site Internet pour partager nos coups de coeur. Lors de balades à pied et à vélo, nous sommes repassés devant nos façades préférées pour les photographier en zoomant aussi sur les détails architecturaux marquants. Ensuite, pour élaborer les fiches informatives relatives à chaque édifice, nous avons effectué des recherches dans nos livres d'architecture, sur différents sites Internet, au centre CIVA où se trouve une librairie dédiée à l'architecture. Nous essayons toujours de retrouver l'utilisation originelle des bâtiments (école, hôpital, entrepôt, etc.) et une photo d'époque. Dans son ensemble, Bruxelles n'est pas une belle ville : elle n'a pas de style architectural propre comme Paris notamment. Mais c'est justement ce mélange improbable de styles qui nous interpelle et nous fascine ! Notre sélection de façades porte sur le 20ème siècle, à partir de l'Art Nouveau. Il s'agit d'un site grand public : nous voulons montrer le travail des architectes et inciter les gens à aller voir les façades sur place. Pour chacune d'elles, nous indiquons l'adresse évidemment, le style, l'architecte, l'année de construction et la possibilité ou non de visiter. Nous retournons régulièrement voir les façades référencées afin de maintenir le site à jour, en cas de restaurations par exemple. Nous écrivons au moins une fois par mois un article sur l'architecture, publié sur un blog lié au site. En faisant vivre ce site Internet, nous apprenons nous-mêmes plein de choses. Nous avons découvert des architectes moins connus qu'Horta et Hankar, comme Blerot (Art Nouveau) et les Brunfaut (modernisme). Nous sommes plus particulièrement fans du style Art Déco et notre bâtiment favori est la Villa Empain, conçue par Polak. Un petit bijou !".

Allez découvrir ce site très intéressant :  https://www.admirable-facades.brussels/