jeudi 31 octobre 2019

Nouvelle première ministre pour la Belgique

              Bien entendu, le gouvernement fédéral est en affaires courantes et ne peut plus lancer de grands projets. Mais depuis ce 27 octobre, suite au départ de Charles Michel à l'Europe, nous avons un(e) nouveau(elle) premier(ère) ministre :  Sophie Wilmès. Et pour la première fois dans l'histoire de notre pays, c'est une femme. Même si sa marge de manœuvre est très limitée, je trouve que c'est une bonne chose et je lui souhaite bonne chance.

Qui est Sophie Wilmès?  Elle a 44 ans, est mariée et a quatre enfants. Elle commence sa carrière politique au conseil communal d'Uccle, où elle siège de 2000 à 2005. Elle déménage ensuite à Rhode-Saint-Genèse et y devient première échevine de 2007 à 2015, puis conseillère communale. Sa carrière est ensuite nationale :  députée fédérale en octobre 2014, puis ministre du Budget de 2015 à 2019, et désormais première ministre de Belgique.

lundi 28 octobre 2019

Hommage à l'athlète belge Marieke Vervoort

Marieke Vervoort souffrait depuis un quart de siècle d'une maladie dégénérative incurable (myélopathie) qui l'a obligée à vivre en fauteuil roulant à partir de l'âge de 20 ans. Elle avait déclaré :  "Chaque instant passé à se plaindre est un instant perdu, je veux profiter de chaque beau moment, aussi furtif soit-il". Malgré les douleurs, Marieke s'était engagée à fond dans les compétitions sportives paralympiques. Elle a notamment été médaillée d'or (100m) et d'argent (200m) aux Jeux Paralympiques de Londres en 2012, triple championne du monde à Doha en 2015, athlète paralympiques des années 2012 et 2015, médaillée d'argent (400m) et de bronze (100m) aux Jeux Paralympiques de Rio en 2016, etc. Le Roi lui avait octroyé les insignes de Grand Officier de l'Ordre de la Couronne. Elle avait mis fin à sa carrière sportive en 2016. Agée de 40 ans, les souffrances devenant de plus en plus douloureuses, Marieke a choisi l'euthanasie, comme elle l'avait déjà annoncé il y a quelques années. Bravo à cette femme courageuse pour tout ce qu'elle a accompli, et j'y associe aussi tous les sportifs paralympiques qui devraient être plus médiatisés. En pensée avec les proches de Marieke et son fidèle chien Zen qui l'accompagnait partout.

lundi 14 octobre 2019

L'humoriste belge Guillermo Guiz

Je voudrais vous parler aujourd'hui du jeune Belge Guillermo Guiz qui a commencé sa carrière d'humoriste en 2013. De son vrai nom Guy Verstraeten, il est né en 1981 à Anderlecht où il a grandi. Je vous propose de l'écouter au Festival de Montreux, où il explique pourquoi il a choisi un autre nom de scène :   https://www.bing.com/videos/search?q=guillermo+guiz&qpvt=guillermo+guiz&view=detail&mid=4844B4AD2220E29EDB954844B4AD2220E29EDB95&&FORM=VRDGAR

jeudi 10 octobre 2019

Marc Coucke et la Wallonie

Je vous ai déjà parlé de l'entrepreneur belge Marc Coucke qui investit aux quatre coins de notre pays :  http://journalpetitbelge.blogspot.com/2018/01/lentrepreneur-marc-coucke.html

Marc Coucke est plein de projets pour la Wallonie (en particulier Durbuy), comme il l'a confié dans une récente conférence de presse :

"Lorsque j'ai vendu Oméga-Pharma, j'avais décidé de réinvestir 30% de la vente en Wallonie. La région manque d'investisseurs et de capitaux. On sait tous qu'il y en a plus en Flandre. A Durbuy, avant la reprise du parc Adventure Valley, on comptabilisait près de 650 chômeurs. Maintenant, 200 de moins. D'ici quelques années, on va essayer de passer à moins de 300. Durbuy aura le taux de chômage des régions à forte économie ! Et ça, c'est ce que je réponds à tous les gens en Flandre quand ils me demandent ce que je vais faire en Wallonie :  je leur conseille de faire comme moi, d'investir en Wallonie. Si tout le monde investit, il y a des possibilités énormes. Et puis, en Wallonie, vous y trouverez des gens motivés ! L'Ardenne, que je connais depuis tout petit, n'était plus une destination attractive. En investissant à Durbuy, je veux retrouver une destination au top, qu'on mange du caviar ou une frite. Voilà pourquoi je voulais investir en Wallonie. De mon point de vue, Durbuy a un énorme potentiel. Je n'hésite pas à dire qu'il s'agit du projet de ma vie". 

lundi 7 octobre 2019

Les 40 ans de l' Ancienne Belgique

A l'occasion des 40 ans de l'Ancienne Belgique, son directeur Dirk de Clippeleir a répondu aux questions des journaux du groupe "L'Avenir" :

"Vous avez des artistes de partout. Qu'est-ce qu'elle a de flamand votre salle?
- La Communauté Flamande a repris la salle en 1979 (et la Communauté française a repris le Botanique). On reçoit des subsides : entre 20% et 25% de notre budget. On a le devoir de mettre sur scène des artistes flamands émergents. Mais aussi des francophones. Notre public est à 55% flamand et 45% francophone. On est très ouverts autant sur les artistes que sur le public.

- Est-ce que vous ressentez une concurrence entre les salles de concert?
- On n'a pas la même jauge… On est plutôt complémentaires. Un artiste va commencer au Botanique devant 800 personnes, puis venir chez nous avec 2.000, puis aller à Forest avec 8.000. Comme ça a été le cas pour Angèle, par exemple. Il y a de la place pour tout le monde.

- Ca a l'air festif votre boulot. Mais l'Ancienne Belgique, c'est un vrai business, et vous un chef d'entreprise?
- Oui ! On a 49 salariés, plus l'équipe Horeca de 8 personnes. Si on organise un tel nombre de concerts par an, il faut que les équipes soient en forme. A partir de maintenant jusque fin juin, il y a des concerts tous les soirs. Le groupe arrive le matin, la scène est préparée pour eux, ils jouent, et quand ils repartent à minuit, tout est démonté. Et dès le lendemain, il y a à nouveau 2-3 camions de matériel qui arrivent. C'est comme une ruche : ça ne s'arrête jamais.

- En 40 ans, la vie d'une salle de concerts a dû bien changer?
- Le live a pris beaucoup de place. Il y a 20 ans, on accueillait 2-3 concerts par semaine. Maintenant, les artistes vendent moins de CD, ils gagnent leur vie avec le live. Mais est-ce que le public va suivre?  Jusqu'à présent, ça va, mais ce sont des questions qu'on se pose. Et puis les jeunes de la génération Spotify ou YouTube, qui sont habitués à regarder des clips quelques secondes, est-ce qu'ils vont se déplacer, payer pour voir un artiste pendant 90 minutes, sans faire 10 autres choses en même temps? C'est une génération qui vit la musique différemment.

- Mais les plus jeunes vont à des festivals?
- Oui, où il y a plein de concerts et d'animations en même temps. Et ils passent de l'un à l'autre. On ne veut pas devenir un Tomorrowland indoor, une espèce de buffet où on picore. L'Ancienne Belgique est un lieu dédié 100% à la musique. Vous avez remarqué qu'il n'y a pas de logo de sponsor, pas de bar dans la salle? C'est pour que le public soit focalisé à 100% sur la musique. Pourtant, on pourrait sensiblement augmenter les revenus du bar en faisant ça. C'est un choix.

- Est-ce que la façon actuelle de consommer de la musique via Spotify ou YouTube change aussi votre boulot?
- Oh oui !  Une carrière peut se construire en quelques mois, voire en quelques semaines. Pour un programmateur, c'est plus difficile de suivre. C'est fini, le schéma un premier single, puis un deuxième, puis l'album, puis la tournée. Ca va beaucoup plus vite. Il fallait 5-6 ans avant qu'un artiste ait l'envergure pour venir jouer dans une salle de cette taille. Maintenant, c'est le live qui dicte l'agenda. Les carrières sont aussi plus limitées :  je ne sais pas s'il y a des Springsteen dans les artistes qui ont émergé ces dix dernières années".

jeudi 3 octobre 2019

Les 190 ans du "Courrier de l'Escaut"

"Le Courrier de l'Escaut" a été créé le 18 octobre 1829 à Tournai et, à 190 ans, il est aujourd'hui le doyen des quotidiens du pays. C'est à l'origine un journal critique à l'égard du régime hollandais (la Belgique n'était pas encore indépendante à l'époque). Il a été fondé par Barthélémy Du Mortier (1797-1878), botaniste de renom, homme politique catholique "unioniste" ("Unioniste" faisait référence alors à l'union des libéraux et catholiques face au roi Guillaume d'Orange).

La Belgique installée, l'unionisme perd sa raison d'être. "Le Courrier de l'Escaut", ouvertement catholique, mise sur l'information en tous genres, et devient quotidien en 1849. Il sort de Tournai pour s'étendre aux communes. Il est longtemps piloté par deux familles, les Desclée (de Maredsous) propriétaires, et les Mallié, directeurs de père en fils. Le journal cesse de paraître durant les deux guerres mondiales, mais se relève rapidement après les conflits. En 1956, un bureau du "Courrier de l'Escaut" ouvre sur la grand-place d'Ath (c'est leur dernier gros investissement en solo). A partir de 1965, le journal tournaisien entre dans le groupe Vers l'Avenir auquel il appartient toujours. A la fin des années 1970, "Le Courrier de l'Escaut" quitte ses origines chrétiennes pour se convertir au pluralisme. Actuellement, il reste incontestablement le premier quotidien du Hainaut Occidental.