jeudi 23 février 2012

La station balnéaire de Knokke-Heist

Située près de la frontière néerlandaise, Knokke-Heist est la station balnéaire la plus huppée de la côte belge avec ses villas de style anglo-normand du début du XXème siècle (le quartier du Zoute), ses bars branchés, ses plages privées, son casino (décoré notamment par les peintres René Magritte et Paul Delvaux), ses 59 galeries d'art, ses boutiques de luxe, sa maison en forme de dragon multicolore réalisée par Niki de Saint-Phalle, son golf, etc. Vous pouvez découvrir différents endroits de cette station grâce aux photos de notre ami Willy : http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/tag/knokke

L'histoire de Knokke-Heist est liée à la famille Lippens qui achète 2.500 hectares de dunes et va y créer, au début du XXème siècle, une station balnéaire ayant une même unité dans l'architecture et un rayonnement culturel. Ils y créent aussi une réserve naturelle le Zwin dont je vous ai déjà parlé grâce aux photos de notre ami PhilippeD : http://journalpetitbelge.blogspot.com/2011/06/le-zwin-knokke-heist.html

Et Knokke-Heist est également connu depuis très longtemps pour les gaufres de Moeder Siska : http://journalpetitbelge.blogspot.com/2010/11/moeder-siska.html

lundi 20 février 2012

Décès de Soeur Léontine (88 ans)

Née à Borgerhout en 1923, Jozefa de Buyscher entre chez les soeurs hospitalières augustines en 1949 et prend le nom de Soeur Léontine. De 1964 à 1989, elle est directrice de la Clinique Saint-Jean à Bruxelles. Retraitée, elle crée en 1990 dans cette clinique le premier service de soins palliatifs en Belgique, ce qui lui vaudra ensuite de nombreuses récompenses. Un hommage lui avait été rendu en 2010 en présence de la reine Fabiola : www.noblesseetroyautes.com/nr01/2010/11/la-reine-fabiola-a-lhommage-a-soeur-leontine . Ses funérailles auront lieu samedi à 10h30 en l'église Notre-Dame du Finistère à Bruxelles.

dimanche 19 février 2012

Les 75 ans du "Bon Usage"

Créé en 1936 par Maurice Grévisse et repris ensuite par son beau-fils André Goosse, "Le Bon Usage" a fêté ses 75 ans et a droit, à cette occasion, à une 15ème édition. André Goosse s'est confié à la revue "Le Carnet et les Instants" :

"Pour le 75ème anniversaire du "Bon Usage", il m'a paru opportun de publier une nouvelle édition. Elle a été élaborée plus rapidement que l'édition précédente, qui avait donné lieu à une refonte très importante. Il ne s'agissait pas cette fois de tout transformer à nouveau, mais d'apporter un certain nombre de corrections et d'additions, qui représentent une quarantaine de pages nouvelles. Une grammaire comme "Le Bon Usage" est toujours en chantier. C'est même ce qui fait sa particularité. La langue évolue, de nouveaux faits de langage apparaissent. Il faut être constamment aux aguets, lire le plus possible. L'avantage du grammairien, c'est qu'il est entouré d'informateurs. Je reçois beaucoup de courrier. Les uns m'adressent des observations, les autres me posent des questions auxquelles je n'avais pas pensé, et pour lesquelles je n'ai pas nécessairement de réponse définitive. Après quoi intervient un travail de recherche et de vérification, pour m'assurer que ce qu'on me signale ou ce que je sens spontanément n'est pas un phénomène éphémère ou isolé mais correspond à une tendance significative.

Ce à quoi l'on assiste fréquemment, c'est à des phénomènes de concurrence entre deux tournures, qui cohabitent jusqu'à ce que l'une finisse par remplacer l'autre dans l'usage courant. Maurice Grévisse a ainsi observé que l'emploi du subjonctif tendait à remplacer celui de l'indicatif après "après que". La première fois qu'on rencontre un tel phénomène, on l'enregistre comme un cas isolé, un accident ou une originalité. Mais si cela se généralise jusqu'à éliminer l'usage précédent, on est bien obligé d'en tenir compte et de le signaler. Dans le même ordre d'idée, je crois avoir été le premier à relever que la formule "n'avoir pas de cesse de" avait changé de nature et de sens. "N'avoir pas de cesse de", qui signifiait "n'avoir pas de repos", est devenu "n'avoir de cesse de " ("ne pas cesser de"). Personne n'a décidé ce changement : la langue est un bien à la fois personnel et collectif.

Plus récemment, j'ai constaté un recul de la proposition "de" au profit d'une simple juxtaposition. Et aussi, dans certains cas, un recul de l'article défini, peut-être sous l'influence de l'anglais et du langage publicitaire. Prenons "Internet". C'est un outil de communication au même titre que le téléphone. Et pourtant, c'est "Internet" plutôt que "l'Internet" (comme on dit "le téléphone" ou "la télévision") qui s'est imposé dans la langue courante. Je me suis aussi avisé que, dans la description des verbes réfléchis, il fallait prendre en compte l'arrivée d'un nouveau concurrent construit avec "s'auto-" ("s'autoproclamer"). On a là un phénomène lexical qui se traduit grammaticalement.

"Le Bon Usage" est la seule grammaire attentive à ces changements, comme aux particularismes géographiques qui sont souvent plus complexes que ce qu'on croit. Les dictionnaires vous diront que septante et nonante s'emploient en Suisse et en Belgique, alors qu'on les rencontre par exemple en Provence, et même sous la plume de Pagnol et Giono. De même, le mot souper se rencontre aussi en France, y compris dans la région parisienne.

Ce qui intéresse le grammairien, ce sont les agencements de mots, c'est la phrase. Des mots nouveaux apparaissent dans la langue du jour au lendemain, mais la morphologie et la syntaxe se transforment beaucoup plus lentement. C'est pourquoi il faut être prudent face au discours sur le déclin de la langue, à l'idée que les gens parlent moins bien que jadis. Par exemple, quand on parle du recul du subjonctif, on pense à celui de l'imparfait du subjonctif. En réalité, le subjonctif a progressé dans un certain nombre de cas.

Plus généralement, il faut tenir compte des transformations de la société : l'usage du français s'est généralisé au détriment des dialectes, beaucoup plus de personnes écrivent qu'autrefois, la radio et la télévision ont contribué à répandre un français moyen qui s'est superposé au français populaire. Ce français moyen est sans doute moins bon que le français parlé par le petit nombre jadis ; ce n'est pas pour autant qu'il faut parler de déclin".

jeudi 16 février 2012

Tournée pour les 90 ans de Toots Thielemans

Né en avril 1922 à Bruxelles, Toots Thielemans grandit à la rue Haute au coeur du quartier populaire des Marolles où ses parents tiennent un café. La deuxième guerre mondiale l'empêche de poursuivre ses études. C'est à cette époque qu'il découvre le jazz et commence à prendre des cours et à jouer dans des clubs. En 1950, il rejoint Benny Goodman pour une tournée européenne. La composition de "Bluesette" en 1962 lui vaut une renommée internationale. Au cours de sa carrière, Toots a joué notamment avec Charlie Parker, Ella Fitzgerald, Quincy Jones, Nathalie Cole, Frank Sinatra et Ray Charles. Notre roi Albert II l'a titré baron, et il a été nommé docteur honoris causa de l'ULB-VUB (les universités libres francophone et néerlandophone de Bruxelles). Vous pouvez l'écouter sur youtube : www.youtube.com/watch?v=vCjwZAXcaRM

A l'occasion de son 90ème anniversaire, Toots donnera huit concerts en Belgique : les 30 avril et 1er mai au Roma à Anvers, le 6 mai au Bijloke à Gand, le 9 mai au palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le 10 mai au Centre culturel d'Hasselt, le 11 mai au Concertgebouw de Bruges, le 17 mai à l'Opéra Royal de Wallonie à Liège, et le 18 mai à la collégiale de Dinant.

mardi 14 février 2012

A lire sur mon blog des écrivains belges

L'agenda littéraire belge des prochaines semaines : http://ecrivainsbelges.blogspot.com/2012/02/agenda.html

La sortie des mémoires de Henri Vernes (Bob Morane) : http://ecrivainsbelges.blogspot.com/2012/02/sortie-des-memoires-de-henri-vernes.html

Les 20 ans de la maison d'édition belge Luce Wilquin : http://ecrivainsbelges.blogspot.com/2012/02/les-20-ans-de-la-maison-dedition-belge.html

Le nouveau Musée des Lettres et Manuscrits à Bruxelles : http://ecrivainsbelges.blogspot.com/2011/12/le-nouveau-musee-des-lettres-et.html

L'interview de notre ami écrivain Philippe Desterbecq : http://ecrivainsbelges.blogspot.com/2011/12/interview-de-lecrivain-philippe.html

La remise des Prix Rossel 2011 : http://ecrivainsbelges.blogspot.com/2011/12/remise-des-prix-rossel-2011.html

samedi 11 février 2012

Exposition Ferdinand Schirren à Bruxelles

Jusqu'au 4 mars, les Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique accueillent une exposition de l'artiste belge Ferdinand Schirren (1872-1944). Après avoir débuté comme sculpteur, il se lance dans la peinture au début du XXème siècle, à une époque où "La Libre Esthétique", le salon phare de Bruxelles, accueille Monet, Manet, Van Gogh, Seurat, Van Rysselberghe et Ensor. Dès 1906, Ferdinand Schirren est le premier artiste belge à se lancer dans le fauvisme, mais il entrera ensuite dans l'ombre du peintre Rik Wauters, le "fauve brabançon" dont je vous ai parlé il y a peu. Cela explique pourquoi l'oeuvre de Schirren est peu connue. Partons découvrir cette exposition grâce à un compte-rendu de notre amie Tania et à un reportage vidéo de Télé-Bruxelles : http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2012/01/25/schirren-coloriste.html . A noter que son fils Fernand (décédé en 2001) a été compositeur musicien et a travaillé avec Maurice Béjart et Anna-Teresa De Keersmaeker.

mercredi 8 février 2012

"Elisabeth de Belgique : une reine hors du commun" (Evrard Raskin)

Née en 1876 au château de Possenhofen, Elisabeth est la fille du duc Charles-Théodore en Bavière, ophtalmologue de renom, et de l'infante Marie-José du Portugal. Sa marraine n'est autre que sa tante l'impératrice Elisabeth d'Autriche, la célèbre "Sissi". Elle effectue ses études au pensionnat Saint-Joseph à Zandberg, parle l'allemand, le français et l'anglais, et apprend le piano et le violon.

Lors des funérailles de sa tante la duchesse d'Alençon à Paris, Elisabeth rencontre le prince Albert de Belgique, neveu et héritier du roi Léopold II. Le mariage a lieu en 1900 en Bavière. Malgré la naissance de ses trois enfants (Léopold, Charles et Marie-José), la princesse s'ennuie en Belgique dans les premières années de son mariage, supporte mal le climat pluvieux et a des relations très froides avec ses beaux-parents le comte et la comtesse de Flandre. Elle connaît de nombreux problèmes de santé et fait de fréquents voyages à l'étranger, ce qui alimente les rumeurs de mésentente au sein du couple princier.

En 1909, le roi Léopold II décède. La veille de sa prestation de serment, Albert Ier a des doutes sur ses capacités et ne veut pas monter sur le trône. Son épouse usera de tout son pouvoir d'influence pour le faire changer d'avis. Elisabeth est fière d'être reine et son nouveau statut lui fait aimer la Belgique.

Durant la première guerre mondiale, ils choisissent de rester auprès de l'armée belge derrière les tranchées de l'Yser, ce qui les fait entrer dans la légende ("le Roi Chevalier" et "la Reine Infirmière"). Leurs enfants poursuivent leurs études en Grande-Bretagne et en Italie. Elisabeth apporte régulièrement son soutien aux soldats et blessés et fonde l'Orchestre symphonique de l'armée de campagne, mais, contrairement à ce que prétend la littérature hagiographique de l'époque, elle ne travaillait pas tous les jours comme infirmière à La Panne. La Reine joue également un rôle politique : sous prétexte d'aller voir ses enfants, elle transmet des messages confidentiels de son époux aux autorités britanniques.

Après la guerre, la Reine multiplie seule ou avec son mari les voyages à travers le monde. Elle assiste en 1922 à l'ouverture du tombeau de Toutankhamon et soutient la création de la Fondation Egyptologique Reine Elisabeth. Elle est aussi à l'origine de la Fondation Médicale Reine Elisabeth et du Fonds Reine Elisabeth pour l'Assistance médicale aux indigènes du Congo belge. Son intérêt pour la médecine lui vaut de se voir attribuer le titre de docteur honoris causa de plusieurs universités et de membre d'honneur de l'Académie Royale de Médecine de Belgique. La Reine convainc les responsables politiques de construire le palais des Beaux-Arts de Bruxelles, dû à l'architecte Victor Horta et inauguré en 1928.

Le roi Albert Ier fait une chute mortelle en 1934 lors d'une après-midi d'escalade à Marche-les-Dames. Elisabeth n'est plus la Première Dame de Belgique et se retire au profit de sa belle-fille. Suite au décès de la reine Astrid en août 1935, elle revient à l'avant-plan et reprend toutes ses activités. Elle consacre également plus de temps à ses petits-enfants orphelins (Joséphine-Charlotte, Baudouin et Albert) qu'elle n'en a accordé à ses propres enfants.

A la fin des années 30, elle soutient la création de l'Orchestre National de Belgique, du Concours Musical International Eugène Ysaye (rebaptisé plus tard du prénom de la souveraine), de la Bibliothèque Royale Albert Ier et de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, construite près d'Argenteuil sur un terrain offert par le baron Paul de Launoit.

Durant la deuxième guerre mondiale, Elisabeth reste au château de Laeken. Elle est surveillée par les Allemands mais peut circuler librement en Belgique et à l'étranger. Elle appelle Lilian Baels pour distraire son fils le roi Léopold III déprimé après la capitulation. Le couple se marie en 1941. On a souvent écrit que la reine Elisabeth avait sauvé des prisonniers politiques et des juifs de la déportation, mais les différentes sources consultées par l'auteur se contredisent et ne permettent pas d'affirmer avec certitude que ses protestations atteignaient leur but.

En juillet 1944, le roi Léopold III, son épouse et leurs quatre enfants sont déportés en Allemagne. La reine Elisabeth reste en Belgique qui est libérée par les Alliés en septembre. Lors de la Question Royale, elle soutient son fils aîné, mais pas publiquement pour ne pas gêner l'action de son fils cadet Charles, régent du royaume, avec qui elle a des relations difficiles. En 1951, Léopold III abdique au profit de Baudouin et Elisabeth s'installe au château du Stuyvenbergh jusqu'à sa mort.

Au cours de sa vie, la reine Elisabeth a été l'amie de nombreux artistes, scientifiques ou écrivains avec qui elle correspond régulièrement : Jean Cocteau, Yehudi Menuhin, Albert Einstein, Pablo Casals, Albert Schweitzer, Colette, Emile Verhaeren, Eugène Ysaye, Maurice Maeterlinck,...

Dans les années 50, elle assiste aux premiers mariages de ses petits-enfants et devient arrière-grand-mère. Ayant toujours eu de la sympathie pour les régimes de gauche, elle entreprend à la fin de sa vie des voyages officiels dans des pays communistes (Pologne, U.R.S.S., Yougoslavie et Chine) qui lui valent le surnom de "reine rouge" et la colère du gouvernement belge. Elle soutient différentes initiatives en faveur de la paix durant la guerre froide entre l'ouest et l'est. La Reine décède d'une crise cardiaque en 1965 à l'âge de 89 ans au château du Stuyvenbergh.

dimanche 5 février 2012

La maison Van Gogh à Colfontaine sauvée!

En juillet dernier, je vous avais parlé du combat de Filip, un citoyen qui tentait de mobiliser la presse et le monde politique pour sauver la maison du peintre Vincent Van Gogh à Colfontaine (province du Hainaut), qui était laissée à l'abandon : http://journalpetitbelge.blogspot.com/2011/07/la-vie-du-peintre-vincent-van-gogh-dans.html .

Un accord vient d'intervenir en ce début d'année 2012 entre les propriétaires et la commune de Colfontaine. La maison et l'habitation située à côté vont être entièrement restaurées, puis louées à la commune via un bail emphytéotique de 27 ans. La maison sera transformée en un lieu culturel où le souvenir du passage du peintre dans cette commune sera rappelé. L'habitation à côté accueillera une chambre d'hôte. Tout doit être prêt pour 2015 lorsque Mons (ville voisine de la commune de Colfontaine) sera capitale culturelle européenne et accueillera une grande rétrospective du peintre Vincent Van Gogh. L'objectif est d'inciter les personnes visitant l'exposition de découvrir ensuite les lieux rappelant son passage dans la région montoise. Bref, après la ré-ouverture du Musée Emile Verhaeren à Roisin (dont je vous avais également parlé), on ne peut que se réjouir que l'échéance de 2015 permette de trouver des solutions à des dossiers culturels bloqués depuis de nombreuses années.

vendredi 3 février 2012

Le chanteur belgo-rwandais Jali

D'origine rwandaise, Jali (né en 1988) passe toute son enfance à Bruxelles. En hommage à son pays natal, il choisit son nom de scène en référence à Jali, la plus haute montagne de Kigali. Il commence à se faire connaître en assurant les premières parties de Bernard Lavilliers et Gérald de Palmas en Belgique et en France. Son style est un mélange de folk, soul et chanson française. En 2011, il sort son premier album intitulé "Des jours et des lunes" dont est extrait la chanson "Espanola" : www.youtube.com/watch?v=Xz9PpYyFDjs . Ce jeune chanteur-auteur-compositeur sera seul sur la scène du Cirque Royal à Bruxelles au printemps 2012.

mercredi 1 février 2012

Les 60 ans du Marsupilami

Avis aux fans de bande dessinée : le Marsupilami, un animal jaune tacheté bondissant, a fêté hier ses 60 ans. Inventé par le dessinateur belge André Franquin, il apparaît, pour la première fois, le 31 janvier 1952 dans "Spirou et les héritiers". Le nom de ce sympathique animal qui communique par onomatopées (houba! houba! p.ex.) désigne son appartenance à la famille des marsupiaux (marsu-), sa proximité avec le pilou-pilou inventé par Segar (-pil-) et son caractère amical (-ami). Au fil des ans, l'attachant Marsupilami est passé du second rôle à un héros de bande dessinée à part entière après une quinzaine d'aventures avec Spirou. Il a également une statue à son effigie à Charleroi (province du Hainaut). 15 ans après le décès de son créateur André Franquin, le Marsupilami continue d'inspirer la bande dessinée et le cinéma. Il aura son propre film le 4 avril prochain avec Alain Chabat comme cinéaste et Jamel Debouzze comme acteur.