mercredi 30 juillet 2008

L'écrivain belge Vincent Engel

Dans le dernier numéro de la revue bimensuelle et gratuite "Le Carnet et les Instants" publiée par le Service de Promotion des Lettres, René Begon nous présente l'écrivain belge Vincent Engel (né en 1963) :

Professeur de littérature et d'histoire contemporaines, Vincent Engel construit une oeuvre ambitieuse autour de quelques thèmes majeurs : la Shoah, la révolution et l'histoire de l'Italie. Mais, se définissant lui-même comme un professionnel de l'écriture, il parvient parallèlement à alimenter un site Internet (www.vincent-engel.com) d'une singulière richesse, tout en prodiguant çà et là (dans les colonnes du "Soir" et de son supplément du week-end, ainsi que sur les ondes de la radio Mint) chroniques, rubriques littéraires et billets d'humeur. N'a-t-il jamais le sentiment de se disperser à faire tant de choses en même temps? "Absolument pas. Cela ne me pose pas de problème. Cela ne signifie pas que tout le monde peut le faire, mais moi, çà me va. C'est un problème de temps et de technique, chaque activité enrichissant l'autre. C'est une question de disponibilité : je dors peu, j'écris vite, je n'ai pas la télé. Je travaille à l'université dans le domaine de la littérature contemporaine. A peu près tout ce que je fais est braqué vers l'écriture".

L'auteur d' "Oubliez Adam Weinberger" considère comme oiseuse la question des rapports entre la littérature et le journalisme : "Ce sont des questions qui n'ont pas d'intérêt à mes yeux, que je ne me pose pas. Je n'apprécie pas les distinctions : est-ce du journalisme ou de la littérature? Je considère qu'en toutes choses, je suis un professionnel de l'écrit. Il y a évidemment des différences, mais l'ensemble participe d'un même projet littéraire qui est en même temps un projet de connaissance de l'être humain et des modes de vie en société. A mon sens, la fonction de l'écriture est de poser des questions, de faire réfléchir, ce qui est parfaitement complémentaire avec le rôle du journalisme. Je suis moi dans tous les cas, mais je fais des choses différentes. Bien sûr, la critique littéraire n'est pas la même chose que la fiction, mais je n'ai pas le temps de me poser ce type de questions. Je fais des choses parce que j'ai envie de les faire et parce que cela me procure du plaisir : j'ai envie de communiquer, de faire réfléchir les lecteurs".

Qu'est-ce qu'une chronique apporte à son auteur? "Le plaisir de toucher un public que je n'atteindrais pas nécessairement par mes romans. D'autres lecteurs, ceux qui lisent la presse. On écrit pour être lu : tout ce qui permet d'élargir son champ de réflexion est bon à prendre". Et la confrontation avec l'actualité qu'impose la collaboration avec les médias a-t-elle une influence sur l'inspiration de l'écrivain? "La plupart des romans que j'écris se situent dans un contexte historique plus ancien, mais, en fin de compte, on parle toujours de l'actualité d'une manière plus ou moins détournée. Les questions que je me pose dans mes chroniques sont les mêmes que celles que je me pose dans mes romans, ce qui ne veut pas dire que, de chaque chronique, je ferais un roman. Mais tout est imbriqué : dans "Retour à Montechiarro", le thème de la révolte est central et parallèlement, je donne un cours sur la révolte et la révolution".
Entretien réalisé par René Begon

samedi 26 juillet 2008

Charlotte Baut (RTL-TVI) et la Belgique

N'en déplaise à certains, de plus en plus de personnalités expriment dans la presse leur attachement à la Belgique. Dans le "Paris Match" de ce 24 juillet, c'est au tour de l'animatrice française Charlotte Baut (RTL-TVI) qui vit et travaille depuis 2001 en Belgique :

"J'adore la Belgique et je suis d'ailleurs très inquiète, car nous bénéficions ici d'un confort de vie que les Parisiens soupçonnent de plus en plus. Ils sont donc sans cesse plus nombreux à me rejoindre, ce qui pourrait expliquer qu'on est de moins en moins aimable dans certaines boutiques!! Je regrette d'ailleurs votre excès d'humilité et le manque d'ambition qui peut parfois y être lié. J'entends que la Maison Delvaux fait son entrée sur Paris cet automne chez Colette. Pourquoi n'a-t-elle pas franchi le pas avant? Delvaux symbolise un artisanat haut de gamme, précieux, avec des séries limitées ; les Parigots vont adorer! De même, Edouard Vermeulen est le prince de l'humilité. Comme Pierre Marcolini. Ce sont des gens exemplaires : ils restent modestes alors qu'ils ont bâti un empire. Ils n'ont plus rien à prouver mais sont généreux. J'aime aussi beaucoup Bruxelles pour ses hôtels de maîtres. Votre pays possède des richesses infinies. Je m'inquiète forcément pour son avenir. Une séparation serait tragique. S'il le faut, je suis prête à apprendre le néerlandais. Mais, à part ici, je ne sais pas à quoi sert cette langue. Son apprentissage est préconisé à RTL-TVI. Fabrice Grosfilley, notamment, qui est français, suit des cours de flamand depuis des mois. Mon assistante également (...) J'apprécie de plus en plus les jeunes créateurs belges, dont Nicolas Woit. Certains réalisent des trucs incroyables. Il vaut mieux faire émerger ces nouveaux créateurs que de soutenir des marques qui n'en ont pas besoin. Jean-Paul Knott est un génie. On trouve aussi beaucoup de directeurs artistiques belges dans les grandes maisons de couture. J'ai découvert récemment que Diane von Fürstenberg est belge".

Par ailleurs, merci à Edmée de m'avoir fait connaître www.artistesbelges.be qui permet à des artistes belges de disposer gratuitement d'un petit site Internet et d'être ensuite repris dans une banque de données sur le site principal.

vendredi 25 juillet 2008

Chronique du journaliste Laurent Denuit (25/07/08)

A l'heure où la Belgique vacille sur son trône, y a-t-il plus bel exemple d'unité nationale que notre relais 4x100m féminin qui, après nous avoir offert une médaille de bronze lors des derniers Mondiaux d'athlétisme, tentera de récidiver aux JO de Pékin en montant sur le podium? Kim, Olivia, Elodie et Hanna prouvent qu'ensemble on peut aller plus loin, plus haut, et être plus fort. Deux Flamandes et deux francophones - dont une issue de l'immigration -, unies sous la même bannière pour faire flotter haut les couleurs de la Belgique : l'image est belle, le symbole est fort en ces temps durs pour notre identité nationale... Avant de s'envoler pour la Chine, nos quatre relayeuses de charme, en tenue de combat, se sont prêtées au jeu des photographes et, sur la base aérienne de Beauvechain, elles ont symboliquement défié un F16 de l'armée belge, nous offrant de belles images. On le sait, la Belgique n'est jamais autant unie que lors des exploits de ses sportifs. Notre passé regorge de rassemblement noir-jaune-rouge pour fêter les succès de nos plus illustres représentants. Le long des routes, il n'y avait pas de mains flamandes ou wallonnes pour applaudir aux coups de pédales d'Eddy Merckx, mais bien des millions de doigts belges. Sur la grand-place de Bruxelles, pour fêter le retour de notre équipe de foot brillante demi-finaliste du Mondial 86, le peuple festoya dans une splendide unité. A Paris, quand Henin brillait à Roland-Garros, on criait Juju dans les deux langues. Et à Athènes, il y a quatre ans, notre moisson de médailles fut étrangement parfaitement bien répartie lors des derniers JO en 2004 : tandis que la Wallone Justine Henin revenait avec l'or, le Bruxellois Axel Merckx et la Flamande Ilse Heylen se paraient de bronze. Qu'aurions-nous à gagner d'une scission? Certainement pas de tels moments de liesse populaire...
Laurent Denuit ("La Dernière Heure/Les Sports", 25/07/2008)

mardi 22 juillet 2008

La fête nationale vue par les sportifs belges

Le journal "La Dernière Heure/Les Sports" a demandé à plusieurs sportifs belges ce que réprésentait pour eux la fête nationale.

Steve Darcis (tennis) : "Je ne me suis jamais rendu à Bruxelles, mais il m'est arrivé à plusieurs reprises de regarder le défilé à la télévision lorsque j'étais plus jeune. La fête nationale est tout de même supposée être une belle journée... Je suis fier d'être Belge et je suis toujours le premier à me réjouir lorsqu'un compatriote réalise une grande performance. Je vibre pour tous nos sportifs. Je ne comprends néanmoins pas nos politiciens. Je ne suis pas tout cela de très près, mais cela me désole de voir ce qui se passe. Nous sommes déjà un petit pays et nous parvenons encore à nous déchirer. Je me demande à quoi on joue et si certains veulent fournir les efforts pour sortir de l'impasse. Ils feraient mieux de laisser leurs querelles de côté et de s'occuper des vrais problèmes des citoyens".

Tia Hellebaut (athlétisme) : "De manière générale, les sportifs éprouvent un sentiment de fierté nationale très fort parce qu'ils représentent un pays et non une région ou une communauté. Je défends les couleurs de la Belgique, je revendique haut et fort ma nationalité, je suis Belge et pas flamande. Vous devez déjà posséder beaucoup de photos de moi après une victoire avec le drapeau belge. C'est un geste spontané car on ne pense pas dans ces circonstances à la politique. Un dossard ou un maillot où serait imprimé le mot Vlaanderen, ce serait laid et cela n'aurait aucune valeur. J'ai vraiment envie de dire aux politiques de faire un effort pour s'entendre et de faire preuve de solidarité. Notre pays est déjà tellement petit et on veut encore le découper! Cela n'a pas de sens".

Kim Gevaert (athlétisme) : "Je suis flamande mais je me sens avant tout belge! Je ne comprends pas que le fait de ne pas parler la même langue puisse créer tant de problèmes. Je regrette vraiment la crise politique que traverse actuellement notre pays. Vous savez, moi, je me suis toujours intéressée aux autres cultures. Avec Djeke, mon copain, nous formons un couple parfaitement belge puisqu'il est Bruxellois francophone et moi, je suis néerlandophone. Ceci dit, pour avoir voyagé aux quatre coins du monde, y avoir rencontré des gens de tout niveau socio-culturel, j'ai du mal à comprendre le jeu que jouent certains hommes politiques dans notre pays. Je pense que certains sont séparatistes, mais je suis intimement persuadée qu'ils sont minoritaires".

Gert Steegmans (cyclisme) : "Pour ma part, j'essaie de me tenir au courant, même si je ne suis pas un fana de la politique. Chez les jeunes, j'ai souvent couru avec des équipiers wallons et je n'ai jamais eu le moindre accrochage. C'est sans doute Bruxelles qui pose problèmes aux hommes politiques. Je ne suis pas assez spécialiste pour me prononcer sur le statut de la capitale. En tout cas, je veux d'abord dire une chose : la Belgique est un trop petit pays pour qu'on le coupe en morceaux. Je me sens autant Belge que Flamand. Dans ma famille, on s'est toujours montré ouvert dans le contexte précis des différentes communautés. Je ne pense pas que la Belgique va disparaître ; on peut toujours trouver des solutions en politique".

François Duval (rallye) : "Même si j'habite à cent mètres de la frontière française, j'aime mon pays, je suis patriote et il est important que l'on trouve une solution. En rallye, dès que je vois des drapeaux noir-jaune-rouge s'agiter, j'ai tendance à en remettre une petite couche. Quand je suis à l'étranger, je recherche mes compatriotes. C'est sympa de voir que des gens se déplacent parfois très loin et dépensent pas mal d'argent pour venir supporter les sportifs de leur pays. Malheureusement lors de ma victoire en Australie, il n'y avait pas beaucoup de Belges. Je ne me souviens même plus si j'ai eu droit à la Brabançonne. C'est pour cela que j'ai envie de remettre cela en Allemagne mi-août. Là, il va y avoir de l'ambiance. Vive la Belgique unie".

Thomas Chatelle (football) : "Quand j'étais petit, je ne célébrais pas vraiment la fête nationale. Mais c'était quand même un jour très important dans l'année. Au fil du temps, j'ai appris à comprendre son importance. Cette journée a toujours eu un symbolisme très fort et c'est encore plus vrai dans la période difficile que la Belgique traverse actuellement. En tant que sportif, je ne suis pas le mieux placé pour critiquer la crise politique. Mais ce que je sais, c'est que notre pays manque parfois de fierté. La fête nationale peut réellement nous aider à en retrouver davantage".

Jean-Michel Saive (tennis de table) : "Je ne cache pas que la Brabançonne me donne la chaire de poule. Pour un sportif, c'est très souvent synonyme de grand bonheur puisque quand elle retentit, c'est la plupart du temps dans le cadre d'une victoire sur la scène internationale. De même, le drapeau tricolore représente encore quelque chose de fort pour moi. J'ai eu l'extrême privilège d'être porte-drapeau de la délégation olympique à deux reprises et c'est quelque chose qui m'a marqué à jamais. On représente alors le pays. Le 21 juillet en tant que tel ne représente, par contre, rien de spécial pour moi. Je suis en pleine période de préparation pour les jeux de Pékin et n'accorde pas une grande importance aux dates et jours fériés. Fête nationale ou pas, si je dois m'entraîner, je m'entraîne".

Maxime Monfort (cyclisme) : "Je suis les événements politiques qui se passent au pays. Aux alentours du 15, quand tout s'est emballé, j'ai été très content de retrouver un hôtel avec internet pour pouvoir suivre exactement ce qui se passait. Cela faisait trois jours que nous ne pouvions pas surfer. La Brabançonne, çà représente quelque chose pour moi. Je suis très attaché à la Belgique, même si je vis, pour y avoir de meilleures conditions d'entraînement dans le sud de la France. Mes coéquipiers français me chambrent en me disant que bientôt nous serons compatriotes! J'ai toujours été très fier de représenter mon pays dans des compétitions internationales, les championnats du monde notamment. Ce sera encore plus fort aux jeux, je pense. Ici, sur le Tour de France, çà fait toujours plaisir de voir des supporters sur le bord de la route".

samedi 19 juillet 2008

Bonne fête nationale 2008 !

A l'occasion de la fête nationale, je tiens à rappeler toutes les initiatives en faveur de l'unité de la Belgique. Vous pouvez toujours signer le nouvel appel de Marie-Claire Houard sur www.be-counter.be (20.000 signatures à l'heure actuelle) et la pétition lancée en Flandre en faveur du maintien de la solidarité entre les régions les plus riches et les plus pauvres du pays sur www.sauvonslasolidarite.be (122.000 signatures à l'heure actuelle dont 60% de néerlandophones). Si vous ne l'avez pas encore fait, vous pouvez toujours lire l'appel lancé le 10 mai 2008 par l'asbl Kunst en Democratie/Culture et Démocratie (www.cultureetdemocratie.be) et soutenu par de nombreux artistes, écrivains et responsables culturels.

Le Mouvement Dynastique a été créé en 1963 pour grouper les Belges autour de la famille royale, promouvoir le loyalisme envers la dynastie et perpétuer la mémoire des victimes des deux guerres. Outre leur participation aux cérémonies patriotiques des 17 février, 21 juillet, 11 et 15 novembre, les sections du Mouvement Dynastique publient des périodiques, organisent des excursions, des repas ou des conférences. Présidé par René Lievens, il compte actuellement plus de 2.000 membres répartis en 18 sections à travers le pays. Deux d'entre elles disposent de leur propre blog : http://mouvdynastique.skynetblogs.be http://dynastiekelmis.skynetblog.be

Fondé en 1972 par Jozef Deleu, la revue trimestrielle "Septentrion" a pour objectif de faire connaître en français la culture de la Flandre et des Pays-Bas au public francophone. Elle est éditée par la Fondation Ons Erfdeel (Notre héritage) et aborde tous les aspects de la culture néerlandaise : histoire, littérature, arts plastiques, théâtre, cinéma, etc. Dans le même esprit, l'éditeur Francis Dannemark fait traduire et éditer des auteurs flamands en français. La culture est un des meilleurs moyens pour rapprocher les Belges.

Créée en 1975, l'asbl Pro Belgica a pour objectifs de promouvoir le patriotisme, honorer les Belges qui ont fait, servi et défendu notre pays, organiser la commémoration à Bruxelles des combats de septembre 1830, encourager toutes les initiatives en faveur de la monarchie et de l'unité du pays. Ils éditent un trimestriel bilingue et nouveauté 2008 : Anthony Millequant et Kevin Colle viennent de créer une section des Jeunes Pro Belgica (www.probelgica.be).

L'asbl BPlus est un groupe de pression bilingue et non politique créé en 1998 visant à renforcer la Belgique fédérale dans un esprit de convivialité et de solidarité multiculturelle. Présidé par Tony Mary, ancien patron de la VRT, BPlus participe à des débats sur l'avenir de notre pays et organise une fête de Wallonie en Flandre (en septembre) et une fête de la communauté flamande en Wallonie (en juillet). BPlus compte actuellement 4.000 membres (www.bplus.be). Sans oublier le Fonds Prince Philippe qui organise depuis 1998 des échanges linguistiques entre jeunes de nos trois communautés et a lancé le programme Erasmus Belgica (www.monarchie.be).

Le groupe Pavia (regroupant des professeurs d'universités de tout le pays) milite pour la création d'une circonscription fédérale pour l'élection d'une partie du parlement fédéral. Elle assurerait que chaque membre du gouvernement belge rende des comptes à l'ensemble de la population et diminuerait la surenchère communautaire. Sur www.paviagroup.be , ils expliquent la position actuelle des partis à ce sujet. Les libéraux et les écologistes (tant du nord que du sud) y sont favorables. Les séparatistes flamands et wallons y sont opposés. Chez les socialistes et les sociaux-chrétiens, les avis sont partagés, mais les ministres Steven Vanackere (CD&V), Melchior Wathelet (CDH), Pascal Smet (SPA) et Paul Magnette (PS) se sont prononcés en faveur de la création d'une telle circonscription.

Créé en 2002 et présidé par Hans Van de Couter, le parti bilingue, centriste et unitariste B.U.B. (Belgische Unie-Union Belge) est notamment favorable à la création d'une circonscription fédérale, à la refédéralisation du commerce extérieur et de l'environnement, au maintien des pouvoirs du Roi, au remplacement de l'impôt sur le travail par un impôt sur la consommation, à la suppression des dotations aux partis politiques, à la ré-évaluation de la citoyenneté belge et à l'abolition des cinq parlements régionaux et communautaires (www.belgischeunie.be).

L'Association Royale Dynastie et Patrimoine Culturel a été créée en 2007 et succède à l'asbl Les Amis du Musée de la Dynastie, qui n'avait plus de raison d'être puisque le Musée de la Dynastie a été remplacé en 2005 par le Musée Bellevue qui raconte l'histoire de notre pays depuis son indépendance. L'association, dont le roi Albert est le président d'honneur, gère les collections de l'ancien musée de la dynastie, organise des conférences et expositions, et publie, deux fois par an, un bulletin bilingue avec des articles objectifs d'historiens sur la famille royale et des critiques de livres à leur sujet. C'est donc une association culturelle, et non patriotique (musdyn@skynet.be).

Le mouvement bilingue België Anders/La Belgique Autrement a été créé en 2008 par Rudy Aernoudt et des personnalités du monde économique (dont Eric Domb, le président du parc Paradisio et de l'Union Wallone des Entreprises). Le programme de leurs conférences de cet automne se trouve sur ce blog (www.belgie-anders.be).

Il y a aussi le site www.medium4you.be qui reprend des articles de blogs francophones et néerlandophones avec une interface entièrement bilingue. Voici quelques autres blogs bien belges à découvrir : http://belgeetfierdeletre.skyrock.com http://belgianjournal.blogspot.com
http://belgium4ever.over-blog.com http://www.e-monsite.com/belgiebelgiqueunie
http://royale-belgique.skynetblogs.be

vendredi 18 juillet 2008

Interview de Luc Van der Kelen dans Sud Presse

Luc Van der Kelen, le célèbre éditorialiste du "Het Laatste Nieuws", a accordé une interview ce 16 juillet aux quotidiens du groupe Sud Presse :

"L'échec sur l'institutionnel, c'est vraiment la préoccupation première des Flamands?
- Mais non! Au bistrot, au supermarché, en rue, au sport, personne ne parle de BHV ou de la réforme. Les gens s'en moquent! Ce qui les intéresse, ce sont leurs problèmes quotidiens. Même mon épouse m'a lancé qu'elle n'irait plus voter. Les Flamands n'ont plus confiance en la politique. Ils ont compris qu'ils ne sont plus écoutés.
- A cet égard, la démission de Leterme vous a-t-elle surpris?
- Pas la démission en tant que telle, puisque nous savions la situation difficile. En revanche, le moment choisi est surprenant. Là, à 23 heures, au terme d'une journée de négociations...
- Que s'est-il passé, selon vous?
- Le CD&V n'a pas suivi l'agenda d'Yves Leterme, avec le volet socio-économique d'abord. Le parti a fait trop de promesses au lendemain des élections, au point d'en être prisonnier. Aujourd'hui, nous assistons à une fuite en avant du CD&V.
- C'est la troisième fois qu'il jette l'éponge. La dernière?
- Un jour ou l'autre, il faut se rendre compte que çà ne va pas. Ce jour est venu. On peut commettre des erreurs parce qu'on est inexpérimenté. Mais là, cela fait 400 jours que nous avons voté. A ce stade, le CD&V ne peut plus rejeter la faute sur les autres.
- Justement, tous les regards se braquent sur Leterme. Est-il le seul fautif?
- Dès le départ, ses relations avec les politiques, les médias et la population francophones n'ont pas été teintés de confiance. Reynders et Maingain ne sont pas tout blancs non plus. Mais c'est toute la génération de Leterme au CD&V qui est responsable. Ils ont utilisé la NVA pour revenir au pouvoir en battant campagne sur la radicalisation régionale. Depuis les élections, les démocrates-chrétiens en sont les otages.
- Et maintenant, que fait-on?
- Si on veut être réalistes, il faut conclure que la réforme institutionnelle est nécessaire pour avoir un Etat plus gérable, plus clair. Mais si on veut la réaliser sérieusement, il faut du temps, deux ans par exemple, et des gens comme Jean-Luc Dehaene ou Guy Verhofstadt. Mais dans l'immédiat, il faut enfin gouverner le pays.
- Avec quel premier ministre?
- Il reste des gens aptes parmi les CD&V, comme Vandeurzen ou Van Rompuy. Verhofstadt? Impossible. Les libéraux flamands ne sont que le quatrième parti au nord. Reynders? Pour la Flandre, c'est possible. Mais je doute que les socialistes francophones acceptent, à moins d'un an des élections régionales. D'autant qu'au lendemain des élections, Reynders a affirmé qu'il comptait sur l'orange bleue et ne voyait une réforme qu'après l'échéance de 2009".

jeudi 17 juillet 2008

Programme de la fête nationale 2008

Rappelons d'abord que la fête nationale commémore la prestation de serment de Léopold Ier, le premier roi des Belges, le 21 juillet 1831. Notre devise est "L'union fait la force" et notre hymne national s'appelle la Brabançonne : "Oh Belgique, O Mère Chérie, A toi nos coeurs, A toi nos bras, A toi notre sang O Patrie, Nous le jurons tous, Tu vivras, Tu vivras toujours grande et belle, Et ton invincible unité, Aura pour devise immortelle, Le Roi, la Loi, la Liberté (3x)".

Les festivités de la fête nationale commenceront à Bruxelles dans la soirée du 20 juillet par un concert de musique classique au palais des Beaux-Arts organisé par le Concours Musical International Reine Elisabeth et l'Orchestre National de Belgique, en présence de toute la famille royale. Au même moment, un bal populaire aura lieu sur la place du Jeu de Balle jusqu'aux petites heures du matin...

Le 21 juillet, des Te Deum seront organisés en matinée un peu partout dans le pays. Le Roi, les reines Paola et Fabiola, le prince Philippe et la princesse Mathilde seront présents à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule. La princesse Astrid et le prince Lorenz assisteront au Te Deum de la cathédrale Saint-Salvator à Bruges, tandis que le prince Laurent et la princesse Claire seront à la cathédrale Saint-Aubain à Namur.

Après le défilé militaire sur la place des Palais (15h), Bruxelles accueillera de très nombreuses festivités : un Village Européen (place Royale), stands des fournisseurs de la Cour (place du Musée), parc olympique et défis sportifs (parc royal), stands de l'asbl Pro Belgica et de l'asbl BPlus (rue de la Régence), village policier (place Poelaert), etc. Le Musée Bellevue (consacré à l'histoire de la Belgique depuis son indépendance) ouvrira ses portes. La journée se terminera par le traditionnel feu d'artifice tiré à 23h par les maîtres artificiers Van Cleemput.

Contrairement à ce que certaines personnes tentent de faire croire, les festivités de la fête nationale ne concernent pas uniquement que la capitale. En voici quelques exemples :

Fête nationale à Waterloo (du 19 au 21/07) : feu d'artifice, spectacle d'Olivier Laurent, soirée dansante, carroussels, etc.

Fête nationale à Beignée (du 19 au 21/07) : concert, forains, barbecue, feu d'artifice, etc.

Fête nationale à Tournai (21/07) : concert de Mario Barravecchia et Valdo Celli sur la grand-place, suivi du feu d'artifice

Feu d'artifice sur la place de Tintigny le 21/07 offert par le syndicat d'initiative de Tintigny (animation musicale dès 20h30)

Leopoldfeesten à La Panne (17 et 18/07) est un cortège historique rappelant l'arrivée du roi Léopold Ier à La Panne en 1831 (il venait en bateau d'Angleterre). Le 21 juillet, un autre défilé aura lieu dans les rues principales de La Panne dès 10h30

Feu d'artifice de la fête nationale sur la plage d'Ostende (21/07)

Fête nationale (20 et 21/07) organisée par l'asbl Le Spéloir dans le parc communal de Jurbise : rallye découverte, promenade de 20km à vélo, barbecue, fête foraine, concerts gratuits de Bobble Head, Acta et Suarez, suivis d'un feu d'artifice

Fête nationale à Dour : braderie, dépôts de fleurs aux monuments, concert du groupe Poulycroc (21h) et feu d'artifice (23h).

Bonne fête nationale à toutes et tous!

lundi 14 juillet 2008

Bravo à tous ceux qui défendent la Belgique !

A quelques jours de la fête nationale, je tiens à remercier et féliciter toutes les personnes qui, d'une manière ou d'une autre, s'investissent bénévolement tout au long de l'année pour l'unité de la Belgique. En voici quelques exemples :

1. En 2006, Rudy Aernoudt avait écrit un livre "Vlaanderen/Wallonië : je t'aime, moi non plus" qui n'était pas passé inaperçu. Secrétaire général dans l'administration flamande, ancien chef de cabinet de plusieurs ministres de l'Economie, il dénonce les clichés véhiculés par les extrémistes du nord du pays et cite une série d'arguments économiques contre le séparatisme. Il a reçu le Prix du Courage Politique 2007 décerné par l'asbl BPlus. En 2008, Rudy Aernoudt crée le groupe de pression bilingue "België Anders/La Belgique Autrement" et devient membre du conseil d'administration de BPlus.

2. David Charlier (né en 1988), étudiant en sciences politiques à l'ULB, est responsable de BUB Liège et a créé le blog http://belgium4ever.over-blog.com/

3. Kevin Colle (né en 1985) est l'un des responsables des Jeunes Pro Belgica et représente l'association en Flandre orientale, où il habite.

4. Geoffroy Coomans de Brachène, conseiller communal libéral à Bruxelles, membre de Pro Belgica et BPlus, n'hésite pas à sortir avec son grand drapeau belge devant les grilles de Val Duchesse ou lors de la fête communautaire flamande sur la grand-place de Bruxelles. Il interpelle régulièrement le collège échevinal de Bruxelles sur l'entretien de la place et de la crypte des Martyrs qui commémorent la révolution belge de 1830.

5. Marie-Claire Houard, une citoyenne liégeoise, sort de l'anonymat en créant un blog et en lançant une pétition sur Internet en faveur de l'unité de la Belgique (140.000 signatures récoltées). Le 18 novembre 2007, elle est l'une des organisatrices de la manifestation nationale dans les rues de Bruxelles (entre 35.000 et 50.000 personnes) et remet, à cette occasion, la pétition au président du Sénat. En 2008, Marie-Claire Houard organise un buffet belge au Stade Roi Baudouin, est l'une des auteurs (avec Vincent Godefroid) du livre "Le Coeur des Belges" publié par les éditions Luc Pire et relance un nouvel appel en faveur de l'unité de la Belgique sur http://www.be-counter.be/

6. Jérémy Longheval (né en 1974), cadre d'entreprise à Bruxelles, est membre du conseil du parti centriste et bilingue B.U.B. (Belgische Unie-Union Belge).

7. Tony Mary, ancien patron de la VRT, a créé en 2008 le groupe de pression bilingue "België Anders/La Belgique Autrement" avec Rudy Aernoudt, et est devenu le nouveau président du conseil d'administration de l'asbl BPlus.

8. Anthony Millequant descend d'une vieille famille belge (http://www.millequant.be/). Il est le webmaster du site http://www.b1830.be/ (Société Royale Les Enfants et Descendants des Combattants de 1830, les Descendants des membres du Congrès National de Belgique, les Volontaires de Bruxelles 1830 et la crypte des Martyrs). Il est aussi l'un des responsables des Jeunes Pro Belgica.

9. Nicolas Parent (né en 1983), professeur d'histoire à l'Athénée Royal de Huy, est l'un des membres du comité de direction de l'asbl BPlus.

10. Kim Roovers (née en 1983) est responsable de la section anversoise de l'asbl BPlus et a créé son blog : http://kim-roovers.skynetblogs.be/

11. Hans Van de Couter, avocat à Bruxelles, est le président depuis 2002 du parti centriste et bilingue B.U.B. (Belgische Unie-Union Belge).

12. Gilles Vanden Burre (né en 1978), ingénieur diplômé de l'UCL et de l'University of Kent, travaille chez Umicore. Il est le président du comité de direction de BPlus.

13. Et puis, il y a...moi. C'est en décembre 2006 que j'ai créé ce blog pour parler de toutes les initiatives en faveur de l'unité de la Belgique (Pro Belgica, BPlus, BUB, Marie-Claire Houard, Mouvement Dynastique, België Anders/La Belgique Autrement, etc.) et pour mettre en valeur les Belges qui se distinguent dans tous les domaines (culture et sport, p.ex.).

Bonne fête nationale à toutes et tous!

samedi 12 juillet 2008

België Anders/ La Belgique Autrement

Dans sa newsletter de juillet, le groupe de réflexion bilingue België Anders/ La Belgique Autrement propose prioritairement quatre pistes pour l'avenir de la Belgique :

1° Une circonscription fédérale est la seule garantie pour donner à la Belgique un futur et aux politiciens un agenda fédéral. Les néerlandophones doivent pouvoir voter pour des francophones et vice-versa.
2° Une réforme de l'Etat doit s'accompagner d'une réduction de l'administration : la main mise de l'Etat s'accroît et atteindra 47,5 % en 2011. België Anders plaide pour un Etat plus efficace et plus allégé.
3° La dimension européenne de Bruxelles doit être déployée plus amplement et le citymarketing doit exploiter le potentiel de Bruxelles. Une bonne gestion, un financement adéquat, une relation constructive entre la capitale et ses régions sont essentiels. Cette ambition européenne doit s'accompagner d'une capitale où chaque francophone ou néerlandophone doit être accueilli dans sa propre langue.
4° Nous devons mettre en avant notre multilinguisme, notre sens du compromis, notre tolérance envers d'autres cultures et notre humanisme au lieu d'exposer nos conflits internes. En effet, il y a plus qui nous lie que ce qui nous sépare et nous devons le faire savoir au monde.

België Anders/La Belgique Autrement organisera à la rentrée une série de conférences bilingues:
15 septembre 2008 à 19h : Le rôle des médias : le quatrième pouvoir (?) en Belgique
13 octobre 2008 à 19h : Les sciences : sens ou non sens d'un niveau belge
17 novembre 2008 à 19h : Monde de l'entreprise et pouvoirs publics : pour plus d'efficacité
16 février 2009 à 19h : Les partenaires sociaux : relations aux niveaux régional, fédéral et européen
23 mars 2009 à 19h : Le citoyen : une politique de la santé efficace pour l'avenir
20 avril 2009 à 19h : Les jeunes : la force de la culture

Pour plus d'infos : www.belgie-anders.be ou www.belgique-autrement.be

jeudi 10 juillet 2008

Nouvel appel de Marie-Claire Houard

En août 2007, Marie-Claire Houard, une citoyenne liégeoise, sort de l'anonymat en créant un blog (http://belgiebelgiqueunie.e-monsite.com) et en lançant une pétition sur Internet en faveur de l'unité de la Belgique (140.000 signatures récoltées). Le 18 novembre 2007, elle est l'une des organisatrices de la manifestation nationale dans les rues de Bruxelles (entre 35.000 et 50.000 personnes) et remet, à cette occasion, sa pétition au président du Sénat Armand De Decker. Début 2008, Marie-Claire Houard organise un buffet belge dans les locaux du Stade Roi Baudouin à Bruxelles et est l'une des auteurs du livre "Le Coeur des Belges" publié par les Editions Luc Pire.

Malgré les attaques et critiques dont elle a fait l'objet, Marie-Claire reprend son combat début juillet 2008 en lançant un nouvel appel en faveur de l'unité de la Belgique sur www.be-counter.be (français/néerlandais/allemand/anglais). A l'heure où j'écris ces lignes, il a déjà été signé en quelques jours par plus de 15.000 personnes. Voici un extrait de cet appel :

"Marre des réformes sans fin! Cela fait plus de trente ans qu'on fédéralise l'Etat belge à tout bout de champ. Le résultat : des tensions croissantes et chaque fois de nouveaux transferts de compétences. Pourtant, une écrasante majorité de citoyens ne cessent de dire leur attachement à la Belgique. Et ce en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre, comme le démontrent toutes les études universitaires. Mais particratie et médiacratie ne signifient pas visiblement démocratie. Dans quel pays au monde les politiques démantèlent-ils l'Etat lui-même sans aucun mandat démocratique? Des politiciens populistes se font toujours plus de voix en revendiquant le droit à un plus grand bien-être de seulement une partie des Belges (et de seulement une partie de leur propre communauté). Il faut que tous reviennent à leur responsabilité : s'occuper des vrais problèmes des citoyens, tout en prenant en compte leur attachement à la Belgique et à son amélioration rationnelle".

mardi 8 juillet 2008

Chronique de Christian Hubert ("La Dernière Heure")

Voici en intégralité une chronique rédigée il y a quelques jours par le journaliste Christian Hubert pour le quotidien "La Dernière Heure/Les Sports" :

On a beau dire, même si nous faisons, tous, semblant de passer au-dessus de tout çà, l'importante activité sportive de l'été nous rend un peu nostalgiques. Nous n'avions plus l'habitude de vivre Roland-Garros et Wimbledon sans aucun espoir de participer à la finale. Il y a, certes, un peu plus longtemps que nous nous sommes fait une raison de vivre un événement comme l'Euro de football avec, comme seul représentant national, un trio arbitral, mais quand même! Nous ne pouvons pas assister à la retransmission des fabuleuses 24 heures du Mans où les Belges n'ont absolument plus aucun droit au chapitre, sans penser qu'il fut un temps où la plus haute marche du podium sarthois a été occupée 11 fois en 25 ans par un champion belge. Et pour couronner le tout, le coup de bambou que nous a asséné notre Sportif de l'Année, Tom Boonen, nous amène, tout droit, vers ce qui risque d'être un vide abyssal quand il s'agira de lui trouver un successeur. Ce constat, fatalement morose, surgit au moment où de plus en plus de médias étrangers, inquiets et curieux, viennent enquêter chez nous sur l'avenir de la Belgique, vu, notamment, au travers du prisme sportif. Leur constat est, grosso modo, toujours le même : le sportif de base, qu'il soit athlète ou supporter, reste globalement unitariste, mais le politique fait tout pour qu'il n'en soit plus ainsi et ils ne voient pas l'intérêt de la communautarisation du sport. Difficile à comprendre pour les gens sensés vu de l'intérieur ; absolument impossible vu de l'étranger. Ainsi, l'envoyé spécial de "L'Equipe", Jean-Denis Coquard, a interrogé deux icônes du sport belge qui, heureusement, et sans surprise, tiennent un discours sans ambages. Le plus emblématique, Eddy Merckx : "Je trouve que les politiques exagèrent et je ne suis pas le seul. C'est ridicule, notre sport n'a jamais été sous tension". Et Eric Gerets : "Ca me fait mal car quand on me demande si je me sens wallon ou flamand, je réponds belge". Dominique Pagnoud, l'envoyé spécial du "Figaro", constate qu'en sport, la belgitude, fondée sur la convivialité, existe réellement. Et c'est encore dans un journal étranger que j'ai trouvé cette remarque à laquelle j'avoue ne pas avoir pensé, mais pourtant significative : comme pour faire un pied de nez à sa situation institutionnelle, la Belgique a qualifié deux sports collectifs aux Jeux : les deux entités non scindées. L'union ferait donc toujours la force.
Christian Hubert

lundi 7 juillet 2008

L'actualité de l'asbl BPlus

L'asbl BPlus a été créée en 1998 et compte plus de 4.000 membres à travers le pays. C'est un groupe de pression bilingue et apolitique visant à renforcer la Belgique fédérale dans un esprit de convivialité et de solidarité multiculturelle.

Trois membres fondateurs de "België Anders/La Belgique Autrement" viennent de rejoindre le conseil d'administration de BPlus : Rudy Aernoudt, Tony Mary (ancien patron de la VRT) et Eric Domb (président du parc Paradisio et de l'Union Wallone des Entreprises). Tony Mary a été élu président du conseil d'administration de BPlus et l'historienne Anne Morelli (ULB) vice-présidente. Par ailleurs, le dynamique Gilles Vanden Burre reste président du comité de direction.

Le mois dernier, l'asbl BPlus a remis le Prix du Courage Politique 2008 à Mathias De Clercq (Open VLD) et à Jean-Michel Javaux (Ecolo). Ce prix annuel est décerné à deux personnalités, une flamande et une francophone, qui se sont montrées attachées à l'amélioration de notre système fédéral, s'attachant à briser les clichés et idées reçues. Wilfried Martens et Rudy Demotte ont reçu précédemment ce prix.

Ce samedi 12 juillet 2008 à la citadelle de Dinant, BPlus organise, pour la cinquième fois, la fête de la communauté flamande en Wallonie. Cet événement se veut un geste d'ouverture et de tolérance d'une région vers une autre. Au programme : à 14h30, spectacle de l'humoriste flamand Bert Kruismans et à 16h, concert du groupe wallon "Les Tupperwavre".

Bert Kruismans est chroniqueur à la radio et la télévision flamandes, ainsi que pour le quotidien "De Morgen". Il est également en tournée en Flandre et en Wallonie avec son one man show. Bert vient d'écrire "La Flandre pour débutants", le premier spectacle francophone d'un humoriste flamand, dans lequel il veut nuancer avec humour les préjugés à l'égard de la Flandre. De leur côté, le groupe wallon "Les Tupperwavre" s'est fait connaître par son clip "La Belgique - Rock Version" que vous pouvez toujours voir sur www.tupperwavre.be