vendredi 29 juin 2012

Le Tour de France en Belgique

Le Tour de France commence ce week-end...en Belgique, patrie du cyclisme (Eddy Merckx, Johan Museuw, Philippe Gilbert, Tom Boonen pour ne citer que quelques noms). Ce samedi, il y aura un prologue de 6,4 km à Liège, une ville dont je vous ai déjà parlé :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/01/la-ville-de-liege.html

Dimanche, la première étape partira de Liège vers Seraing. Le parcours de 198km passera notamment à Fraipont, Pepinster, Theux, Francorchamps, Malmedy, Vielsam, la Baraque Fraiture, Hotton, Barvaux, Engis, Flémalle et Seraing.

Lundi, la deuxième étape commencera à Visé et traversera les provinces de Liège (Juprelle, Crisnée, Faimes, Braives, Burdinnes), de Namur (Namur, Temploux, Sombreffe), du Brabant wallon (Marbais, Nivelles) et du Hainaut (Ronquières, Braine-le-Comte, Soignies, Silly, Ath, Leuze-en-Hainaut). L'arrivée aura lieu à Tournai en présence de notre roi Albert II. Plus d'infos sur Tournai :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2009/12/la-ville-de-tournai.html

Bravo aux responsables et aux bénévoles qui ont préparé le dossier de candidature des villes, et qui feront de ce week-end une grande fête populaire. Et on croise les doigts pour nos compatriotes engagés dans ce Tour de France 2012.

mardi 26 juin 2012

Les Schtroumpfs à Bruxelles

Bruxelles s'affirme plus que jamais comme la capitale de la bande dessinée avec son musée et ses fresques murales. Hier, la veuve et la fille de Peyo ont inauguré le Smurf Store dans la galerie Horta, rue Marché aux Herbes (ouvert 7 jours sur 7 de 10h à 17h). C'est la première fois qu'un magasin sera entièrement dédié à l'univers de nos sympathiques Schtroumpfs, créés par Peyo en 1958. Il propose près de 250 articles différents (figurines, porte-clés, draps de bain, T-Shirt, p.ex.). Plus d'infos : www.smurfstore.be

jeudi 21 juin 2012

Soutenons le combat de Marie-Paule et Marc

Il y a trois ans, Marc Dausimont apprend que sa maman Marie-Paule (75 ans aujourd'hui) souffre d'une maladie rare dont il n'y a aucun traitement à l'heure actuelle : la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Courageusement, il tente, à sa petite échelle, de la faire connaître à travers un site Internet (www.aplanos.be/sla) et la presse, et récolte des fonds pour la recherche. J'ai voulu lui apporter un petit coup de pouce en lui consacrant cet article, et je vous invite tous, chers amis bloggeurs, à en parler sur votre blog ou/et sur votre profil Facebook. Merci d'avance.

Interview de Marc Dausimont au journal "La Dernière Heure" :
"Quand vous avez appris la maladie, vers qui vous êtes-vous tourné?
- Il a déjà fallu un certain temps pour que le bon diagnostic soit trouvé, plus d'un an. Ensuite, ayant appris qu'il n'y avait rien à faire contre la SLA, je me suis notamment dirigé vers Internet et Facebook, pour trouver des informations, mais elles étaient déprimantes, elles faisaient plutôt peur. A l'UCL, un excellent centre est uniquement dédié à cette maladie. C'est là que l'on a été les mieux soutenus, tout en rencontrant de nombreuses personnes qui connaissent la SLA.

- Comment votre maman vit-elle sa maladie?
- Elle est incroyablement positive. Elle ne s'interdit rien. D'ailleurs, ma maman vit toujours chez elle, seule et autonome. Elle vit le plus normalement possible, même si la maladie est fort handicapante. Certes, elle ne souffre pas mais elle ne peut plus parler désormais, et se nourrir et boire lui sont parfois difficiles. Mais elle est parfaitement consciente et ne perd pas la tête. La SLA, c'est un emmurement, une maladie qui isole, mais ma maman garde une vie sociale chargée, tant bien que mal.

- Que peut-on faire pour l'aider?
- Pas grand chose, malheureusement. Elle reçoit une aide alimentaire pour certains repas, parfois une aide respiratoire. Il y a aussi l'utilisation de l'iPad qui a changé sa vie. C'est devenu un organe vital pour elle, cela lui permet de communiquer bien plus facilement. Pour ma part, je souhaite combattre la maladie à ses côtés. Alors, je cherche à la faire connaître. Pour le moment, je m'entraîne pour l'Ecotrail de Bruxelles qui a lieu fin septembre afin de récolter des fonds pour financer les recherches sur le sujet".

Marie-Paule, gros bisous et bon courage si vous lisez ces quelques lignes. Bravo Marc pour votre combat. Encore deux Belges formidables qui méritaient bien d'être aujourd'hui mis à l'honneur.

lundi 18 juin 2012

Deux expos belges cet été à Paris

1° Wim Delvoye au Louvre :
Né à Werwik (province de Flandre occidentale) en 1965, l'artiste belge Wim Delvoye vit et travaille à Gand. Il s'est fait connaître en 2000 grâce à son oeuvre "la machine à caca" qui reproduit le processus de la digestion. Il a ensuite été invité à exposer à l'étranger, et fait partie de cette bande d'artistes belges reconnus dans le domaine de l'art contemporain (avec Jan Fabre, Panamarenko, Luc Tuymans, p.ex.). Comme Jan Fabre en 2008, Wim Delvoye a été invité par le Musée du Louvre à Paris pour y exposer ses oeuvres cet été jusqu'au 17 septembre. Plus d'infos sur cet artiste : www.wimdelvoye.be

2° Pierre Kroll au Centre Wallonie-Bruxelles :
A l'occasion de la sortie de son album "Le Roi et son bouffon" (éditions Renaissance du Livre), le dessinateur Pierre Kroll (www.kroll.be) présente ses caricatures de notre roi Albert II à Paris jusqu'au 30 septembre. Il s'est confié à la presse :    "On a désormais le sentiment quand je dessine le Roi en robe de chambre que c'est la métaphore d'un roi fatigué, qui en a marre, à un âge où tout le monde a déjà pris sa retraite. Et qui doit en plus faire face à des crises politiques sans fin. J'ai eu l'occasion de lui dire personnellement d'ailleurs, à l'occasion d'une visite des journaux du groupe Sud Presse : on a toujours l'impression qu'on vient vous ennuyer avec toutes ces crises dans votre château. Il a beaucoup ri et m'a répondu :  "Vous avez tout compris". C'est évidemment cette signification-là qu'on retient aujourd'hui. Mais j'ai retrouvé le tout premier dessin du Roi que j'avais publié dans "Pan" avant son couronnement, peu après la mort du roi Baudouin en 1993. Il se débouche une bonne bouteille pour montrer que c'est un bon vivant, c'est la seule image de lui qu'on avait à l'époque. Je l'avais déjà dessiné alors en peignoir et pantoufles parce qu'il ne s'attendait pas à régner. Il était tranquillement chez lui et on est venu le chercher. J'ai un peu le copyright de cet habillement qui a été repris par bon nombre de dessinateurs ensuite. Certains m'ont dit que j'en ferai son image pour toujours. Au début, cela n'est pas passé tout seul. Certains ont écrit au "Soir" pour se plaindre de ce crime de lèse-majesté. Mais je n'ai pas cherché à plaire ou à déplaire. Beaucoup de gens me disent aujourd'hui que je rends le roi Albert II proche du peuple, que je l'humanise, que je le rends très populaire. Je ne me suis pas mis un cahier des charges. Je me suis moqué un peu de lui, cela avait du sens, mais je ne me suis pas demandé si c'était gentil ou méchant. Mon seul souci, c'est de percevoir la réalité des choses avec un regard de caricaturiste. En toute indépendance d'esprit".

vendredi 15 juin 2012

"Clémentine, princesse Napoléon" (Dominique Paoli)

Comme tous les ouvrages de la collection "Les racines de l'histoire", ce livre est très bien documenté et agréable à lire. Dominique Paoli nous raconte avec objectivité la vie de la princesse Clémentine de Belgique (1872-1955), fille cadette du roi Léopold II et de la reine Marie-Henriette. Les très nombreuses lettres envoyées à sa soeur Stéphanie permettent de mieux comprendre sa personnalité.

Suite aux mariage de ses deux soeurs et au décès de son frère, Clémentine passe une enfance triste et solitaire au château de Laeken. Ses relations sont glaciales avec ses parents. Elle puise dans la foi le courage de surmonter la mort de son cousin et premier amour, le prince Baudouin.

La reine Marie-Henriette fuyant de plus en plus souvent la Cour pour se réfugier à Spa, la princesse Clémentine remplit les fonctions de Première Dame aux côtés du roi Léopold II, qui la protège du caractère difficile de sa mère et lui donne une indépendance dont peu de princesses célibataires pouvaient jouir à cette époque. Mais le souverain reste intraitable sur ses projets de mariage : il ne veut pas qu'elle épouse le prince Victor Napoléon afin de ne pas compromettre les relations entre la Belgique et la République française.

Opposée aux scandales, Clémentine attend le décès de ses parents pour épouser, à l'âge de 38 ans, l'homme qu'elle aime. Le couple très uni habite en Belgique et a deux enfants :  Marie-Clotilde (née en 1912) et Louis (né en 1914).

Ce bonheur est assombri par la première guerre mondiale, au cours de laquelle ils trouvent refuge en Angleterre chez l'impératrice Eugénie (veuve de Napoléon III) et apportent leur aide à des oeuvres de charité en faveur des soldats. Le prince Victor Napoléon s'éteint en 1926, laissant à Clémentine le devoir de s'occuper de l'éducation de leurs jeunes enfants avec qui elle s'entend très bien.

Après le mariage en 1938 de sa fille Marie-Clotilde avec le comte Serge de Witt et la naissance de son premier petit-enfant, la princesse Clémentine vit avec inquiétude la deuxième guerre mondiale car son fils Louis est engagé dans la Légion étrangère. Elle sera ensuite très fière de son comportement héroïque. La Question Royale qui sévit en Belgique autour du comportement du roi Léopold III l'attriste et l'incite à vivre la plupart du temps en France.

Les dix dernières années de sa vie sont heureuses et paisibles. En 1949, son fils épouse Alix de Foresta et peut enfin découvrir la France un an plus tard, suite à l'abrogation de la loi d'exil. Clémentine devient la grand-mère de onze petits-enfants et reçoit la Légion d'Honneur française à l'occasion de ses 80 ans. Elle s'éteint le 8 mars 1955 à la Côte d'Azur et est inhumée avec son époux dans la chapelle impériale d'Ajaccio.

Quant on termine de lire sa biographie, la princesse nous laisse l'impression d'une Grande Dame qui a réussi sa vie d'épouse et de mère, tout en remplissant les obligations de son rang. Je n'ai qu'un seul reproche pour l'auteur :  l'absence du témoignage de ses deux enfants qui étaient encore en vie lors de la rédaction de cette biographie qui rend un très bel hommage à la princesse Clémentine.

lundi 11 juin 2012

Un peu de Belgique en France...

A quelques semaines des vacances, voici quelques endroits de France ayant un lien avec notre pays. Je dédie cet article à mes fidèles lecteurs français (Mimi du Sud, Pierre-Jean, Nancy, Monelle, Célestine, Marie-Madeleine, Florence, Tanette, etc.).

1° A Paris, la Belgique est honorée dans un coin de la place de la Concorde (près de la Seine) par une sculpture équestre de notre roi Albert Ier et les blasons de nos provinces. Il y a aussi une place Reine Astrid et un monument aux soldats belges morts en France durant la guerre 1914-1918. Plus d'infos et de photos :   http://probelgicahainaut.blogspot.be/2012/01/monuments-belges-paris.html

2° Notre roi Albert Ier, héros de la première guerre mondiale, est également honoré dans le sud de la France à travers un buste à Cannes (photo : www.noblesseetroyautes.com/nr01/2010/06/le-buste-du-roi-albert-i-a-cannes) et un monument à Menton qui organise chaque année une cérémonie pour notre fête nationale (photo : http://probelgicahainaut.blogspot.be/2011/07/la-ville-de-menton-celebre-la-fete.html).

3° En Haute-Normandie, près du port du Havre, Saint-Adresse a accueilli le gouvernement belge en exil durant la première guerre mondiale, ce que rappellent aujourd'hui la sculpture équestre du roi Albert Ier, le jumelage avec La Panne (dernier lambeau de territoire libre défendu par nos soldats durant la guerre) et une boîte aux lettres bien belge. Plus d'infos et de photos :  http://bonheurdelire.over-blog.com/article-histoire-le-gouvernement-belge-a-sainte-adresse-47902706.html

4° Dans le département du Calvados (Normandie), de nombreux drapeaux belges et monuments rappellent la participation de l'unité belgo-luxembourgeoise Brigade Piron à la bataille de Normandie et à la libération de plusieurs villes de la "Côte Fleurie" (Cabourg, Deauville, Trouville, p.ex.). Leur parcours est raconté à travers un film et plusieurs vitrines dans la casemate n°4 de la batterie de Merville. Plus d'infos et de photos :  www.brigade-piron.be/monuments_fr.html

5° Dans le Val de Loire, deux châteaux appartiennent aujourd'hui à des aristocrates belges :  La Roche Berthault et Serrant. Le château de Serrant a été hérité par la princesse Hedwige de Ligne La Trémoille et son époux le prince Charles-Guillaume de Merode, tous deux liés aux plus grandes familles nobles du pays. Il est ouvert au public. Plus d'infos et de photos :  www.noblesseetroyautes.com/nr01/2011/08/le-chateau-de-serrant . Ancien ambassadeur de Belgique et ancien secrétaire de la reine Fabiola, Benoît Cardon de Lichtbuer et son épouse décident, à l'âge de la retraite, d'acheter et de restaurer le château de La Roche Berthault et son parc de 20 hectares. Il dispose de gîtes et chambres d'hôtes. Plus d'infos et de photos :  www.larocheberthault.fr

Si vous connaissez d'autres endroits de France liés à notre pays, parlez-en dans les commentaires!

vendredi 8 juin 2012

Les 100 femmes les plus puissantes de Belgique

Selon "Het Laatste Nieuws", voici les 10 femmes les plus puissantes de Belgique :  la ministre de la Santé Laurette Onkelinx (1ère), la ministre de la Justice Annemie Turtelboom (2ème), la ministre de l'Intérieur Joëlle Milquet (3ème), la directrice de l'Institut Emile Vandervelde Anne Poutrain (4ème), la vice-première ministre du gouvernement flamand Ingrid Lieten (5ème), la ministre flamande Hilde Crevits (6ème), la directrice d'Electrabel Sophie Dutordoir (7ème), la rédactrice en chef du "Soir" Béatrice Delvaux (8ème), la chorégraphe Anne-Teresa De Keersmaeker (9ème) et la chef de cabinet du premier ministre Yasmine Kherbache (10ème).

Dans ce classement, on retrouve aussi la joueuse de tennis Kim Clijsters (16ème), Soeur Jeanne Devos qui est très active en Inde (17ème), la ministre Sabine Laruelle (24ème), la princesse Mathilde (29ème), la secrétaire d'Etat Maggie De Block (35ème), la députée Catherine Fonck (40ème), la ministre Fadila Laanan (41ème), la journaliste Hakima Darmouch (51ème), la princesse Astrid (53ème), la ministre Evelyne Huytebroeck (63ème), la co-présidente d'Ecolo Emily Hoyos (74ème), la journaliste Johanne Montay (84ème), la ministre d'Etat Miet Smet (88ème), la reine Paola (90ème), la ministre Marie-Dominique Simonet (98ème), etc.

mercredi 6 juin 2012

Le comte Henry Carton de Wiart

Lors des prochaines Journées du Patrimoine en septembre, le manoir du comte Henry Carton de Wiart le long de la Meuse à Hastière (province de Namur) sera ouvert au public. Il appartient toujours à ses descendants. Vous pouvez le découvrir grâce à un reportage de l'émission "Télétourisme" (RTBF) :  www.rtbf.be/video/v_teletourisme-quotidien?id=1730181

Mais qui était le comte Henry Carton de Wiart?  C'était un homme politique et écrivain belge. Né en 1869, il épouse Juliette Verhaegen (1872-1955), petite-fille du fondateur de l'ULB. Il se fait élire député. Ministre de la Justice, il fait adopter en 1912 une loi sur la protection de l'enfance appelée "Lex Julia", tant Juliette collabora à sa rédaction. En 1914, Juliette est incarcérée à Berlin, pendant qu'Henry part avec le gouvernement belge en exil à Sainte-Adresse (Normandie). Premier ministre d'un gouvernement d'union nationale en 1920, il fait réviser la constitution en tenant compte des mutations sociales et crée l'Union Economique Belgo-Luxembourgeoise. Le roi Albert Ier le titre comte. Henry reste député jusqu'à sa mort en 1951 et, à l'âge de 81 ans, il sera encore ministre de la Justice entre juin et août 1950. Mais parallèlement à sa carrière politique, Henry Carton de Wiart était aussi écrivain et membre de l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Il est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, dont le plus connu est "La Cité Ardente" (consacré à Liège). C'est lui qui a inventé ce surnom à la ville de Liège qui entrera dans la postérité.

dimanche 3 juin 2012

Une BD de Diel à lire gratuitement

Qui est Diel ?  De son vrai nom Jean-Jacques Dieltiens, le dessinateur et scénariste belge Diel a effectué ses humanités artistiques à l'Institut Saint-Luc à Bruxelles et des études d'architecte à l'Institut Victor Horta. Depuis 1995, il se consacre entièrement à la bande dessinée et a sa propre boutique dans le centre de Mons. Il y vend sa bande dessinée "C'est le doudou" (inspirée du folklore de cette cité) et de nombreux produits dérivés. Diel réalise des dessins sur commande (faire-parts de naissance, cartes d'invitation, menus, p.ex.). Il anime aussi des ateliers de dessin dans des écoles et a décoré de ses personnages les murs du service pédiatrique d'un hôpital montois. Nouveauté 2012 : pour la première fois, il sort un album, "Le dragon au feu de la Saint-Jean" qu'on peut lire gratuitement en version papier! Plus d'infos à son sujet :  www.dieldessin.be

Interview de Diel par le journal "La Province" :

"Quelle est l'intrigue de départ des nouvelles aventures du Doudou?
- La question de départ de cet ouvrage est "Avec toutes les énergies renouvelables, qu'allons-nous devenir avec la voiture?". Je pense qu'à partir du moment où la voiture ne polluera plus et ne fera plus de bruit, elle envahira tout, nous n'aurons plus de place pour marcher. C'est le postulat que j'ai établi pour imaginer une ville de Mons sans voiture avec des rues qui ressemblent à des jardins. C'est dans cette ville verdoyante que le Doudou évolue au fil de la B.D. D'ailleurs, on peut reconnaître tous les célèbres bâtiments de Mons.

- Pourquoi avoir abandonné la version papier pour le numérique?
- C'est un test, c'est la première fois que je le fais. Les autres années, la B.D. sortait en version papier payante mais le public de la bande dessinée a vieilli. Pour intéresser les nouvelles générations, il faut explorer des nouvelles pistes comme celle du numérique. C'est aussi un avantage économique : sur l'ordinateur, vous pouvez changer les couleurs de vos personnages autant de fois que vous le désirez sans engendrer aucun frais. A l'aquarelle, pour certaines nuances, vous ne pouvez pas revenir en arrière pour une modification. Il faut tout recommencer et çà coûte. Le petit bémol que j'apporterai concernant la version numérique : j'ai l'impression que les traits de mes dessins sont moins fins. Mais çà, c'est au lecteur de se faire un avis.

- D'autres B.D. en chantier?
- A l'occasion de l'événement Mons capitale culturelle européenne en 2015, j'aimerais sortir de l'anonymat "le sculpteur". C'est un personnage qui me tient à coeur et auquel je crois. Il a évolué avec moi, c'est un peu ma cour de récréation. Il a déjà reçu l'honneur du Centre Belge de la Bande Dessinée qui en a fait une exposition. On peut dire que le Doudou est déjà à maturité et que "le sculpteur" est en phase de le devenir".

Pour lire gratuitement en ligne "Le dragon au feu de la Saint-Jean" :  http://doudou6.dieldessin.be