lundi 28 septembre 2015

La brasserie des Fagnes (1200ème article de ce blog)

Partons aujourd'hui en province de Namur !  C'est bien connu : la Belgique est réputée pour ses (bonnes) bières. Aussi nous allons visiter la brasserie des Fagnes à Mariembourg - qui brasse 50 bières différentes par an - grâce à l'article bien documenté de notre amie Mimi du Sud lors de ses vacances en Belgique :   http://mimidusud.skynetblogs.be/archive/2015/08/10/brasserie-des-fagnes-region-wallonne-dans-la-province-de-nam-8482888.html


Et à l'occasion de ce 1.200ème article depuis décembre 2006, j'en profite pour vous remercier, chers lecteurs, pour votre fidélité, votre gentillesse, vos commentaires et votre intérêt pour la Belgique.

mercredi 23 septembre 2015

La Belgique en finale de la Coupe Davis !

                                


Il y a quelques années, notre pays a été particulièrement gâté par le tennis féminin avec les brillantes carrières de Kim Clijsters et Justine Henin. Ce week-end, l'équipe nationale belge masculine de tennis (composée de Bemelmans, Darcis, Goffin et Coppejans : deux francophones et deux néerlandophones, un beau symbole) ont remporté leur demi-finale contre les Argentins. Des 120 équipes au départ de cette édition 2015, il n'en reste plus que deux :  la Grande-Bretagne...et la Belgique. La finale de la Coupe Davis se jouera du 27 au 29 novembre. Bravo les Belges! Nous sommes fiers de vous, et faites-nous encore vibrer en novembre!

lundi 21 septembre 2015

Visiter Paris avec une guide belge

Suite de mon article de samedi :   visiter Paris avec une guide belge, c'est également possible! Il vous suffit de contacter Flavia Claes (flaviaclaes@gmail.com) qui était auparavant guide en Belgique (Musées Royaux des Beaux-Arts, Musées Royaux d'Art et d'Histoire au Cinquantenaire, Musée Royal d'Afrique centrale, Musée Magritte) et est désormais détentrice de la carte de guide nationale (niveau master universitaire en France).


Voici ce qu'elle a confié au "Touring Magazine" :   "Paris est sans aucun doute un des meilleurs endroits pour exercer mon métier d'historienne. Je cherchais un nouveau défi, un travail plus intense et plus varié. En plus, à un jet de pierre de la Belgique, Paris est l'une des villes les plus visitées au monde. Les guides français sont souvent excellents, mais plutôt académiques, très techniques et soucieux des détails. Ils donnent beaucoup d'informations, beaucoup de noms, et pour peu qu'on ne s'y entende pas trop, l'expérience peut devenir frustrante. De mon côté, le plus souvent, je les prends sous mon aile pendant une demi-journée ou une journée entière, et je fais toujours un programme sur mesure pour le client".


Une idée de circuit dans Paris? les monuments belges situés dans la capitale française. En voici un avant-goût :  http://probelgicahainaut.blogspot.com/2012/01/monuments-belges-paris.html

samedi 19 septembre 2015

Visiter Rome avec une guide belge

Visiter Rome avec une guide belge, c'est possible! Il vous suffit de contacter l'historienne de l'art Blanche Bauchau (blanchebauchau@libero.it). Elle vient de raconter son parcours dans le "Touring Magazine" :


"J'ai quitté la Belgique en 1991 lorsque j'ai été nommée bibliothécaire à l'Academia Belgica (www.academiabelgica.it), où je suis restée cinq ans. En 1998, je suis alors entrée à l'ambassade de Belgique auprès du Saint-Siège, où je suis restée douze ans dans une fonction administrative, très éloignée de mes intérêts premiers qui sont l'art, l'histoire et l'histoire de l'art. Etant historienne de l'art, licenciée de l'ULB, et traductrice de livres d'art depuis près de 20 ans, je n'ai donc pas d^^u suivre de cours. Je suis guide officielle au Vatican, à la Villa Médicis (institution française), au Palais Colonna et à l'Ordre de Malte.

Les autochtones connaissent souvent moins bien leur ville que les étrangers parce que, en la visitant et en l'étudiant sans cesse, ces derniers ont une connaissance beaucoup plus approfondie de toute une série d'aspects qui échappent aux "locaux" qui vient sur des acquis qu'ils ne renouvellent pas. Un(e) guide belge peut mieux guider le touriste belge, dans la mesure où il(elle) peut montrer des œuvres, des curiosités de sa ville qui ont un rapport avec la Belgique :  une école fondée par un Belge, une toile d'Ensor devant laquelle personne ne s'arrete, une peinture flamande dans une église, un endroit où le Roi et la Reine des Belges sont passés, etc.".

J'en profite pour vous proposer de découvrir la très jolie ambassade belge auprès du Saint-Siège grace à cet article bien documenté :  http://probelgica-hainaut.blogspot.com/2014/04/lambassade-belge-au-vatican.html (pour l'anecdote, c'est là que notre roi Albert II et notre reine Paola se sont rencontrés en 1958).

jeudi 10 septembre 2015

Sortie du nouveau film de Jaco Van Dormael

                                                 


"Le Tout Nouveau Testament", c'est la collaboration de deux Belges :  Jaco Van Dormael pour les images et Thomas Gunzig pour les mots. Ils ont répondu aux questions des journaux du groupe "Vers l'Avenir" :


"Vous souvenez-vous de votre première rencontre?
- T.G : J'étais à l'aéroport, j'allais en Pologne parler de littérature dans une université. Tu m'as appelé et tu m'as dit :  "Bonjour, c'est Jaco Van Dormael. Est-ce qu'on pourrait se rencontrer? Tu voulais me voir pour relire le scénario de "Mr Nobody" et en faire un résumé de trois pages.
- J.V.D. :  Et bien, je ne m'en souviens pas.
- T.G. : Non, je sais. Alors, tu es venu chez moi, tu m'as donné le scénario en disant : "Bon, c'est pas payé grand chose", et c'était payé genre 700 fois plus que tous les jobs que j'avais faits jusqu'alors! Après çà, on avait sympathisé, et tu m'as demandé de bosser sur l'adaptation de la BD "Silence" de Comès. Qui n'a jamais rien donné. Voilà, moi, je sais que ce que je dis est vrai...
- J.V.D. : Oui, tu as raison, c'est moi qui ai des trous de mémoire.


- Avant de collaborer, que connaissiez-vous l'un de l'autre?
- J.V.D. : J'avais lu ses livres, et je trouvais qu'il avait des titres à mourir de rire, et qu'il écrivait super bien. Il avait un truc à la fois touchant et caustique qui fait mal mais qui fait du bien. Mon envie de travailler avec lui, c'est vraiment venu de là, en me disant :  "Purée, il y a un mec qui écrit çà, je suis à la fois touché et mort de rire, il habite pas loin". Et puis après quand je l'ai vu, je l'ai trouvé sympa en plus. Donc, on fait "Kiss and Cry" ensemble et puis "Le Tout Nouveau Testament".
- T.G. :  Mon premier souvenir de Jaco, c'est la projection de "E pericoloso sporgersi" au festival du film fantastique de Bruxelles en 1982. J'avais environ 12 ans et j'ai trouvé çà génial. Je n'ai pas tout compris, je ne l'ai jamais revu, mais je ne l'ai jamais oublié. Alors forcément après, j'ai vu "Toto le héros" et de nouveau, j'ai adoré. C'était un univers très riche, émotionnellement tentaculaire. Il y avait aussi le côté science-fiction, çà me fascinait. Puis, évidemment, j'ai vu "Le huitième jour" et "Mr Nobody". Donc, quand il m'a appelé, j'étais ravi et hyperflatté, évidemment.


- Comment s'est passée la collaboration sur l'écriture de ce film?
-  J.V.D. :  Thomas, c'est un rapide. Moi, je suis un lent. On pourrait croire que c'est non, mais c'est assez complémentaire finalement. Il a toute la force de l'impatience et moi celle de la patience.
- T.G. : Jaco, il ose. Moi, parfois, je réfléchis trop. J'aime bien quand on me dit 1+1 = 2 alors que lui a un côté intuitif et se dit "...mais çà peut faire trois, çà peut bien donner". Et en fait, çà donne bien. Puis, avec le temps, tu apprends à te diriger à son regard. Quand tu lui parles et qu'il a le regard vers le sol, tu te dis "Ouh là". Mais quand soudain, il lève les yeux au ciel, tu te dis "Ah, ok, c'est bien". Un peu comme quand tu fais de la voile, tu te dis que tu tiens quelque chose, tu gardes ton cap.
- J.V.D. : En fait, le film est devenu une comédie parce qu'on a essayé de se faire rire. Je pense que si j'avais écrit çà tout seul, çà n'aurait pas été drôle. Mais au final, on a créé quelque chose qui n'est ni de moi, ni de lui, mais entre les deux. On retrouve plein de choses de moi et plein de choses de lui. Il a mis un peu de vinaigre dans mon sucre.


- Le film est aussi une belle déclaration d'amour à Bruxelles. Quelles sont vos adresses préférées de la capitale?
- T.G. : Moi, j'aime bien bosser dans des petits cafés, comme le Bar du Matin à Forest, ou Place des Délices près de chez moi à Uccle, où c'est calme. Et j'ai grandi à Watermael-Boitsfort. Un vrai bobo, quoi!
- J.V.D. :  Moi, je suis arrivé à Bruxelles vers 17 ans, et j'ai trouvé çà très moche au début. Et puis, je me suis habitué. Un peu comme quand on regarde longtemps quelque chose, et qu'on finit par trouver le beau. Sinon, je vis à Uccle et je vais souvent dans mon jardin ou chez des amis. Je ne vais pas souvent dans des cafés. En général, je vais chez Thomas ou il vient chez moi, il n'habite pas très loin.
- T.G. :  Plutôt chez lui. Il a une grande maison. Moi, j'ai des enfants...
- J.V.D. : Chez moi, les enfants sont partis. Chez lui, ils sont encore là ; il a de la chance!".

mardi 8 septembre 2015

A lire sur mon blog des écrivains belges

Agenda de la Maison de la Poésie de Namur :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/09/agenda-de-la-maison-de-la-poesie-de.html


Amélie Nothomb titrée baronne par le Roi :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/08/amelie-nothomb-titree-baronne-par-le-roi.html


"Les ailes de l'espoir" (Pascal Comblez) :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/07/les-ailes-de-lespoir-pascal-comblez.html


"Dieu au vif" (Colette Nys-Mazure) :   http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/07/dieu-au-vif-colette-nys-mazure.html


"Journal d'une Verviétoise des boulevards" (Edmée De Xhavée) :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/07/journal-dune-vervietoise-des-boulevards.html


La Maison de la Poésie d'Amay :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2015/05/la-maison-de-la-poesie-damay.html




...et encore beaucoup d'autres articles. Et vous, quels sont vos auteurs belges préférés? Faites-nous part de vos coups de cœur dans les commentaires.

jeudi 3 septembre 2015

"La Belle Saison" : nouveau film de l'actrice belge Cécile de France

                                                       


A l'occasion de la sortie du film "La Belle Saison", Cécile de France a répondu aux questions de la presse belge :


"Votre nouveau film parle du féminisme : c'est un concept qui vous parle?
- Oui, évidemment. Ne serait-ce que grâce à ma mère, je n'ai pas grandi totalement éloignée du féminisme. Mes parents étaient très libres d'esprit. A la maison, les conversations étaient très ouvertes : la pilule, l'amour, la sexualité,... Je suis la digne héritière de ce combat. Quant à moi, je ne me sens pas particulièrement féministe. Mais je suis encore choquée par certains comportements rétrogrades, notamment sur la question des salaires.


- Ce film raconte aussi une histoire d'amour entre Izïa Higelin et vous. C'est compliqué à jouer, les scènes d'amour?
- Les scènes d'amour ne me gênent pas, et être nue non plus. C'était même très agréable d'être à poil dans un champ. Je m'amusais comme une petite folle! Et puis, être déshabillée sur un balcon et hurler "A bas la société bourgeoise", alors que les gens en face, dans les immeubles, ne savaient pas que c'était pour les besoins d'un film, étaient en train de dîner et me regardaient comme une dingue : je trouvais çà excitant...


- Jouer des scènes d'amour avec une femme change-t-il quelque chose?
- C'est finalement presque plus facile à tourner avec une fille parce qu'on est entre copines. Et comme nous sommes hétéros toutes les deux, il n'y avait pas d'ambivalence, aucun sous-entendu. Alors qu'avec un homme, c'est parfois plus délicat...


- A cause de certains rôles, on vous a longtemps collé une étiquette gay?
- C'est vrai. Il faut dire que j'ai accepté de jouer ce genre de rôles à plusieurs reprises (dans la trilogie "L'auberge espagnole" déjà, dans "Haute tension" ou "Sœur Sourire" ensuite). J'étais devenue la lesbienne du cinéma français!  Mais cela ne me dérange pas du tout. Je suis même fière de porter cet étendard, heureuse que l'on puisse s'identifier à mes personnages. Cependant, "La belle saison" sera sans doute le dernier film de ma carrière dans lequel j'interprète une lesbienne.


- Comment êtes-vous en dehors des plateaux de tournage?
- Comme je passe beaucoup de temps à être quelqu'un d'autre, dès que j'en ai l'occasion, je suis moi-même. En vieillissant, on fait la paix, on accepte ses traits de caractère, même si ce ne sont pas ceux que l'on aurait aimé avoir. Il vous appartiennent, il faut bien faire avec.


- Avez-vous des regrets?
- Aucun. Parce que je suis plutôt instinctive. Une fois que j'ai fait un choix, je m'investis à fond pour ne pas passer à côté de quoi que ce soit. Quand c'est terminé, je passe à autre chose. Je ne suis pas nostalgique, j'ai une certaine faculté à vivre le présent. C'est comme au restaurant : on m'apporte un bon plat, je le savoure et c'est fini. Même la mort ne me fait pas peur.


- C'est une belle vision des choses?
- Cette méthode spontanée me procure beaucoup de joie. Je ne suis pas torturée, je déteste les conflits, j'essaie d'être agréable pour mon entourage. C'est justement dans mon métier que j'évacue mes parts d'ombre, mes tensions. Du coup, dans la vie, je suis peinarde.


- Vous êtes aussi cool avec vos enfants?
- Je leur fais assez confiance, à condition de dialoguer. Je préfère expliquer plutôt qu'imposer. Pour qu'ils expérimentent d'eux-mêmes, qu'ils se responsabilisent.


- Vous semblez tellement sereine. De quoi avez-vous peur?
- De la mort de mes proches. J'ai découvert le deuil il y a quelques années et cette émotion m'a submergée. C'était une très grande souffrance qui m'a beaucoup appris, mais à laquelle je ne m'attendais pas. Le décès de quelqu'un que j'aime fort me terrorise. Rien que d'y penser, j'ai envie de pleurer.


- Comment vivez-vous le passage du cap des 40 ans?
- Je vis très bien le fait d'être passée parmi les quadras. J'espère que cela ne sera pas pris comme de la vanité, mais je me sens libre, je me trouve jolie, j'accepte que mon corps change. Cela me permet même d'accéder à un nouveau cycle dans ma carrière : les tourments de la quadra sont passionnants à jouer. Et puis, je me sens plus sereine, plus détendue qu'il y a dix ans. C'est passionnant de vieillir. Mais bon, je ne dirai peut-être plus cela si on se revoit quand j'aurai 50 ans, cela dit!".