dimanche 30 décembre 2012

Beste wensen / Meilleurs voeux

Je souhaite un joyeux réveillon et une heureuse année 2013 à mes fidèles lecteurs :  Edmée, Youri, Louis et Micheline, Mimi du Sud, PhilippeD, Delphine, Pierre-Jean, Célestine, Josiane, Tanette, Yves, Jacques, Christiane, Coumarine, Florence, Latil, Nancy, Marie-Madeleine, Oli, Myosotis, Fanchon, Verdinha, Carine-Laure, Monelle, Tania, Viviane, Naline, Patrick, Serge, Tamara, Olivier, Thierry, Henri, Willy, Elodie, Philippe, ainsi que les lecteurs de passage. N'oubliez pas de consulter mes deux autres blogs http://familleroyalebelge.blogspot.com et http://ecrivainsbelges.blogspot.com .

Je profite de ce dernier article de l'année pour mettre à l'honneur "L'orteil d'Apollon", le premier roman de notre amie Célestine paru en 2012. Célestine est française mais elle a été éditée par Chloé des Lys, la maison d'édition belge de nos autres amis Edmée, Louis, Micheline, Carine-Laure et PhilippeD (le monde est décidément petit...), et elle fréquente régulièrement plusieurs blogs belges. Je ne l'ai pas encore acheté et lu, mais notre amie Delphine en a déjà fait un compte-rendu :  http://delphine-encoreetencore.blogspot.fr/2012/07/lorteil-dapollon-de-martine-joubert.html . Merci d'en parler également sur votre blog afin de donner un petit coup de pouce à Célestine.

vendredi 28 décembre 2012

Quel est votre coup de coeur sportif belge de 2012?

Quel est votre coup de coeur sportif belge de 2012? Pour vous aider à y répondre, voici quelques événements sportifs dont je vous ai parlé cette année sur le Journal d'un Petit Belge (il vous suffit de cliquer ci-dessous sur "Sport" pour retrouver facilement les articles) :

la 100ème victoire du cycliste Tom Boonen depuis le début de sa carrière (il est le 3ème coureur le plus prolifique du peloton actuel), la médaille d'or du relais masculin 4x400m au championnat d'Europe d'athlétisme, la révélation en tennis de Kimmer Coppejans (vainqueur du tournoi de Roland Garros juniors et champion d'Europe juniors) et de David Goffin (repêché des qualifications à Roland Garros, il atteint les huitièmes de finale), les trois médailles belges aux Jeux Olympiques de Londres (médaille d'argent en tir à la carabine pour Lionel Cox, médailles de bronze en judo pour Charlène Van Snick et en voile pour Evi Van Acker), le beau parcours du golfeur Nicolas Colsaerts (qui a intégré le Top 50 mondial et l'équipe européenne de Ryder Cup), les sept médailles belges aux Jeux Paralympiques de Londres, le beau parcours des Diables Rouges en football (victoires contre le Pays de Galles, la Serbie et l'Ecosse, et match nul contre la Croatie) et l'engouement populaire qui les entoure (création du 200ème club officiel de supporters), Spikes d'Or 2012 en athlétisme pour Hans Van Alphen et Tia Hellebaut, et enfin la fin de carrière sportive pour Kim Clijsters + si vous avez eu un autre coup de coeur sportif durant 2012. Bravo à tous!

mercredi 26 décembre 2012

Quel est votre coup de coeur culturel belge de 2012?

Quel est votre coup de coeur culturel belge de 2012?  Pour vous aider à y répondre, voici quelques événements culturels dont je vous ai parlé cette année sur le Journal d'un Petit Belge (il vous suffit de cliquer ci-dessous sur "Culture" pour retrouver facilement les articles) :

l'exposition du peintre Rik Wouters à Malines, les 60 ans du Marsupilami (et la sortie du film qui lui est consacré), le sauvetage de la Maison Van Gogh à Colfontaine, la sortie des mémoires d'Henri Vernes (Bob Morane), les 90 ans du musicien Toots Thielemans, les 75 ans du "Bon Usage" de Maurice Grévisse et André Goosse, la 100ème du spectacle "La Flandre pour les Nuls" de l'humoriste bilingue Bert Kruismans, les rôles de nos comédiens Jérémie Rénier (dans "Cloclo"), François Damiens (dans "Torpedo") et Matthias Schoenaerts (dans "De rouille et d'os"), le quatrième album du chanteur Sioen, la triennale d'art contemporain Beaufort à la côte belge, l'exposition des dessins du Roi par Pierre Kroll à Paris, l'inauguration du magasin des Schtroumpfs à Bruxelles, l'exposition de Wim Delvoye au Louvre à Paris, l'inscription de 4 sites miniers (Blégny, Grand-Hornu, Bois du Luc et Bois du Cazier) et des marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse au patrimoine de l'Unesco, les 20 ans de carrière littéraire d'Amélie Nothomb, la rétrospective du peintre Constant Permeke à Bruxelles, le Prix Médicis 2012 de l'essai pour "Congo, une histoire" de David Van Reybrouck, etc. + si vous avez eu un autre coup de coeur culturel belge.

Ces quelques exemples démontrent la vitalité de notre monde culturel qu'on ne peut que féliciter.

dimanche 23 décembre 2012

Joyeux Noël !

Je vous souhaite à tous un joyeux Noël :  par "ordre d'ancienneté",  Edmée, Youri, Louis et Micheline, Mimi du Sud, PhilippeD, Delphine, Pierre-Jean, Célestine, Josiane, Tanette, Yves, Jacques, Christiane, Coumarine, Florence, Latil, Nancy, Marie-Madeleine, Oli, Myosotis, Fanchon, Verdinha, Carine-Laure, Monelle, Tania, Viviane, Naline, Patrick, Serge, Tamara, Olivier, Thierry, Henri, Willy, Elodie, Philippe, et désolé si j'ai oublié quelqu'un. Merci à tous pour votre fidélité, votre gentillesse et votre intérêt pour la Belgique. J'ai aussi une pensée émue pour notre amie bloggeuse bruxelloise Cristina qui nous a quittés il y a quelques semaines...

vendredi 21 décembre 2012

A lire sur mon blog des écrivains belges

A lire sur mon blog des écrivains belges :

- Agenda littéraire belge (http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/12/agenda-litteraire-belge.html)

- Colette Nys-Mazure, une Grande Dame de la littérature belge (http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/09/colette-nys-mazure-une-grande-dame-de.html)

- Nouveau livre d'Eric-Emmanuel Schmitt (http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/12/nouveau-livre-deric-emmanuel-schmitt.html)

- Prix Rossel 2012 à Patrick Deckerck (http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/12/prix-rossel-2012-patrick-declerck.html)

- Prix Médicis 2012 de l'essai à David Van Reybrouck (http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/11/prix-medicis-de-lessai-2012-pour-david.html)

- Nouveau roman de Françoise Pirart (http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/10/nouveau-roman-de-francoise-pirart.html)

Bon week-end à tous!

mardi 18 décembre 2012

Expo des tenues d'Axelle Red à Hasselt

Née en 1968 à Hasselt, Axelle Red effectue des études de droit à la VUB (Vrij Universiteit Brussel) avant de se lancer dans la chanson française. A la fin des années 80, elle se fait remarquer avec le titre "Kennedy Boulevard" dans l'émission "Dix qu'on aime" (RTL-TVI) où elle est une invitée régulière. Son premier album, "Sans plus attendre", sort en 1993 et connaît un gros succès grâce aux chansons "Elle danse seule" et "Je t'attends". Cet auteur-compositeur-interprète est aussi une femme engagée, notamment dans la lutte contre les mines antipersonnels et les projets d'Unicef-Belgique. Elle a déjà vendu plus de 5 millions d'exemplaires à travers le monde et reçu de nombreuses récompenses, dont Commandeur de l'Ordre de la Couronne par le roi Albert II en personne. Vous pouvez l'écouter sur Youtube :  www.youtube.com/watch?v=RY3IAMWLkfM@feature=related .

Du 26 janvier au 2 juin 2013, le Musée de la Mode d'Hasselt en province de Limbourg (www.modemuseumhasselt.be) présentera 100 tenues d'Axelle Red. Cette dernière a fait la promotion de l'exposition dans la presse :

"Que ressentez-vous à l'idée de rentrer au musée?
- D'un côté, je suis soulagée, ma maison est plus légère. C'est un stress finalement d'avoir tous ces vêtements stockés dans mes armoires. En plus, apparemment, je ne les ai pas bien conservés. Même si j'ai fait un effort dingue et que je les connais tous par coeur, il aurait fallu les conserver à une certaine température et j'ai des vêtements qui ont carrément fondu! Le côté musée me fait un peu peur, je ne me considère pas comme une oeuvre d'art. Mais au fond, porter des créations à sa façon, faire des combinaisons, aller à la recherche de nouveaux styles, c'est une forme de création.

- Comment arrive-t-on à constituer une collection comme celle-là?
- J'ai commencé à garder mes vêtements dès l'âge de 16 ans. Tout le reste, ma maman a jeté ou a donné. De temps en temps, quand même, je fais un tri et je ne garde que les pièces de créateurs. J'ai préféré dépenser mon argent là-dedans, j'aurais peut-être dû m'acheter une maison. Parfois, pour une saison, j'avais une jupe pour six tops et je tournais. Je ne sais pas comment on va faire avec les mannequins au musée... Je combinais, je trouvais du plaisir là-dedans, mêler Helmut Lang à Martin Margiela ou à Véronique Leroy. Ce n'est pas un fétichisme absolu. J'ai un respect énorme pour les créateurs mais j'ose demander à Elvis Pompilio de faire un chapeau un peu plus petit de ce côté-là. Et je me rends compte qu'ils sont contents d'avoir affaire à quelqu'un qui a sa propre personnalité.

- Votre style a évolué en même temps que ces créateurs?
- Tout à fait. Mes deux albums précédents étaient très réalistes, très engagés. Mes vêtements suivaient, je portais beaucoup de Haider Ackerman et sur scène, un peu moins de couleurs. Ou bien je combinais les choses différemment comme un pantalon de Véronique Leroy porté sous un simple pull. L'Américana a été présent chez moi à partir de 1995, quand j'ai enregistré pour la première fois à Nashville. Il y avait ces influences soul dans mon disque et ce n'est pas un hasard si j'ai demandé à Elvis de créer ce chapeau de cow-boy. Ensuite, il en a fait plein, plein, plein. Puis, je suis passée par une période plus bio, quand je me suis installée à la ferme. Je faisais du "home made", j'ai réalisé trois de mes clips moi-même. Du coup, je portais plus de vintage, beaucoup de Christian Wijnants à cette époque. Oui, mes vêtements suivent aussi bien ma musique que ma vie, que mon personnage.

- Vous mélangez les genres et vous vous intéressez aux jeunes créateurs?
- Oui, j'adore çà. Je vais voir les défilés de La Cambre et des Beaux-Arts d'Anvers et la dernière créatrice sur laquelle j'ai flashé, c'est Olivia Hainaut. La mode, pour moi, c'est de l'art. Un créateur, c'est la même chose qu'un artiste qui réalise une oeuvre d'art ou de la musique. Quand on se croise, avec les amis que je me suis faits maintenant dans la mode, on partage toutes nos démarches, nos craintes et nos angoisses.

- Entre Véronique Leroy et vous, justement, c'est une histoire qui dure : elle a créé votre robe de mariée, vous défilez pour elle, elle vous habille tout le temps, même pour la Coupe du Monde?
- J'ai aimé Véronique Leroy pour la même raison que Margiela. Porter un vêtement qui va à l'encontre de ce que tout le monde porte, c'est un statement. Je n'étais pas à 100% grunge, mais je me suis approprié une certaine dose de cet état d'esprit. Véronique est la plus française des Belges, l'humour en plus. Elle maîtrise parfaitement la couture. Ses coupes sont irréprochables. Elle a quelque chose de classique comme dans la grande tradition de la couture. Quand j'ai vu ses vêtements, je me suis dit : "Ha çà, c'est moi!". C'est pas honnête : en fait, on s'approprie quelqu'un comme si c'était nous".

Retrouvez une autre interview d'Axelle Red il y a deux mois à son retour du Burundi :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/10/interview-daxelle-red.html

dimanche 16 décembre 2012

Sortie des mémoires de Gaston Eyskens en français

25 ans après son décès le 3 janvier 1988, 20 ans après la parution de l'ouvrage en néerlandais, le Centre de recherche et d'informations socio-politiques (Crisp) publie en français les mémoires de l'ancien premier ministre belge Gaston Eyskens (1268 pages, 39 euros). Né en 1905, cet homme politique CVP fut l'un des acteurs belges majeurs de l'après-guerre. Plusieurs fois premier ministre, il a vécu la Question Royale, la guerre scolaire, la décolonisation du Congo, la scission de l'Université Catholique de Louvain. Il fut également à la base de la première réforme constitutionnelle en 1970 qui allait donner lieu à la première réforme de l'Etat unitaire.

Son fils le ministre d'Etat Mark Eyskens a participé à cette traduction des mémoires et répondu aux questions du journal "Le Soir" :

"Les mémoires de votre père, que le public francophone découvre aujourd'hui, apportent-ils un éclairage particulier à certains événements qu'il a vécus?
- Ce qui impressionne d'abord, c'est la synthèse des événements : c'est une histoire du XXème siècle! Mon père a vécu les deux guerres mondiales, la grande crise économique de l'entre-deux-guerres, la guerre froide, l'indépendance du Congo. C'est le gouvernement de mon père qui a mis sur les rails une première réforme fédéralisante de la Belgique. A cette époque, il y avait des tensions communautaires. Les Flamands exigeaient le fédéralisme culturel et les Wallons le fédéralisme économique et social. On a réuni les deux exigences et dégagé la voie d'un fédéralisme extrêmement profond et lourd de conséquences. Mon père avait compris que nos institutions étaient dépassées et qu'il fallait donner certains pouvoirs aux régions. Mais à l'époque de mon père, la réforme de l'Etat était une réformette...

- Imaginez votre père dans la Belgique de ses arrières-petits-enfants...
- Cet homme serein serait quand même très étonné et inquiet. Il trouverait beaucoup d'incohérences dans le fonctionnement de nos institutions : nous avons sept parlements, cinq gouvernements. Mon père était un fédéraliste qui voulait rendre la Belgique opérante, efficace, utile au citoyen. Il prônait un fédéralisme de coopération et non de combat, comme d'aucuns le préconisent aujourd'hui, et qui doit conduire au confédéralisme qui est l'antichambre de la séparation. Autre chose : à l'époque de mon père, il n'y avait ni gsm, ni sms, ni Internet. On pouvait négocier des accords confidentiels. Ce n'est plus le cas...

- Les idées de Gaston Eyskens ont-elle été relayées au sein du CD&V?
- Mon père, économiste, n'était pas conservateur : il avait l'intuition de la flèche du temps. Il n'était pas nationaliste non plus. Il était très soucieux de l'efficacité du fonctionnement de nos institutions, condition essentielle pour garantir la prospérité de la population. Il se retrouverait donc aujourd'hui aux côtés de ceux qui sont extrêmement critiques à l'égard du confédéralisme. Pour lui, le fédéral devait rester l'élément fédérateur. J'observe toutefois que la plupart des hommes politiques que je connais sont des gens raisonnables lorsqu'ils sont dans une enceinte close...".

vendredi 14 décembre 2012

Fin de carrière pour Kim Clijsters

Fille du footballeur international Lei Clijsters, Kim (née en 1983) devient, à 11 ans, championne de Belgique chez les minimes. Elle suit ensuite l'option tennis-études organisée par la VTV à Wilrijk, et fait ses débuts sur le circuit WTA à Anvers. Kim a obtenu 34 titres durant sa première carrière :  Luxembourg en 1999 ; Hobart et Leipzig en 2000 ; Stanford, Leipzig et Luxembourg en 2001 ; Hambourg, Filderstadt, Luxembourg et Tour Championship en 2002 ; Sydney, Indian Wells, Rome, Rosmalen, Stanford, Los Angeles, Filderstadt, Luxembourg et Tour Championship en 2003 ; Paris et Anvers en 2004 ; Indian Wells, Miami, Eastbourne, Stanford, Los Angeles, Toronto, US Open, Luxembourg et Hasselt en 2005 ; Varsovie, Stanford et Hasselt en 2006 ; Sydney en 2007 avant de mettre un terme à sa carrière sportive pour passer du temps avec son père gravement malade et devenir maman. Avec l'équipe nationale belge de l'époque (Justine Henin, Laurence Courtois et Els Callens), elle remporte la Fed Cup en 2001 contre la Russie. Kim atteint en 2003 la première place du classement mondial de la WTA et a été élue, à plusieurs reprises, Sportive de l'Année par les journalistes belges. Le roi Albert II lui a remis la Grand Croix de l'Ordre de la Couronne.

De retour à la compétition à l'automne 2009, Kim Clijsters remporte l'US Open en 2009, les tournois de Brisbane, Miami et Cincinnati et le Masters de Doha en 2010, et l'Open d'Australie en 2011. Elle redevient numéro un au classement mondial de la WTA en février 2011. Elle arrête sa carrière à l'automne 2012.

Merci Kim d'avoir fait vibrer la Belgique et bravo pour ta magnifique carrière qui, avec Justine Henin, aura marqué l'une des plus belles pages de l'histoire du sport belge.

mercredi 12 décembre 2012

Le point sur les commémorations de 2014

Le programme du centenaire de la première guerre mondiale commence à se préciser. La Région Flamande avait déjà déboursé 20 millions d'euros pour remettre en valeur les champs de l'Yser qui complèteront la visite de l'excellent musée interactif, moderne et quadrilingue "In Flanders Fields" sur la grand-place d'Ypres (province de Flandre occidentale). Au sud du pays, deux nouveaux musées verront le jour à Mons et Ploegsteert.

Sept villes belges fort touchées lors des premiers jours de guerre de 1914 par des vagues de déportation et des actes de terreur à l'égard des civils ont décidé de s'unir pour organiser ensemble des commémorations en 2014 :  Aarschot, Andenne, Termonde, Dinant, Louvain, Sambreville et Visé. C'est Dinant qui a été la plus touchée avec 674 morts sur ses 7.000 habitants de l'époque. Pour bien préparer ces commémorations, ces sept villes martyrs sont aidées d'une équipe bilingue de chercheurs dirigée par Axel Tixhon (FUNDP) et Jo Tollebeek (KUL). La publication d'un livre et d'une exposition itinérante pour les écoles de ces sept villes sont notamment prévues.

Le gouvernement belge a désigné Paul Breyne comme commissaire général des commémorations de 2014. Quatre commémorations internationales sont prévues :  le 4 août 2014 (matin) à Liège pour le 100ème anniversaire de l'invasion de notre pays ; le 4 août 2014 (fin d'après-midi) à Mons, lieu où le premier soldat britannique est tombé (cérémonie co-organisée avec la Grande-Bretagne) ; le 28 octobre 2014 en province de Flandre occidentale (à Ypres et devant la statue du roi Albert Ier à Nieuport) afin de rappeler la première bataille d'Ypres, l'inondation de la plaine de l'Yser et le rôle du Roi-Chevalier ; et enfin le 11 novembre 2018 à Bruxelles pour le 100ème anniversaire de la signature de l'armistice. Des expositions sont également prévues aux quatre coins de notre pays, ainsi que la création de pages Facebook sur les soldats morts au front. Une fête populaire pour marquer la Libération est en projet pour 2018, mais le lieu n'est pas encore décidé.

Le gouvernement australien à proposé aux Belges de nous prêter en 2017 les "lions de la Porte de Menin". Ces lions de pierre, datant du Moyen Age, ornaient à Ypres la porte par laquelle passait à l'époque la route de Menin. Endommagés durant la guerre, ils furent restaurés et offerts à l'Australie (rappelons qu'environ 40.000 soldats australiens sont morts dans les plaines de l'Yser entre 1914 et 1918). Ces deux lions gardent aujourd'hui l'entrée du War Australian Memorial à Canberra. Ce prêt a été confirmé lors de la récente mission économique du prince héritier Philippe en Australie.

lundi 10 décembre 2012

Ice-Watch, une success-story belge

Né à Bastogne en province de Luxembourg en 1965, Jean-Pierre Lutgen a réussi à se faire un prénom entre son père Guy (ancien ministre) et son frère cadet Benoît (actuel président du CDH et bourgmestre de Bastogne)....grâce aux montres Ice-Watch (http://ice-watch.com) qu'il a lancées en 2007. Leur prix commence à partir de 59 euros. Neuf millions de montres (dont 4,2 millions en 2011) ont été vendues depuis la création de la société. Ice-Watch est présent dans plus de 100 pays. La gamme compte plus de 500 références (plus de dix nouvelles collections en 2012). 50 collaborateurs travaillent à Bastogne, 10 collaborateurs et une quarantaine d'ouvriers travaillent à Hong Kong. Ice-Watch compte aussi 5.000 collaborateurs directs et indirects. En 2011, le chiffre d'affaire international s'élevait à 102 millions d'euros et le chiffre d'affaire en Belgique à 22 millions d'euros. Bonne continuation à cette entreprise belge!

Plus d'infos sur la province de Luxembourg :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2011/05/la-province-du-luxembourg.html

samedi 8 décembre 2012

Roberto Bellarosa à l'Eurovision

C'est désormais officiel : Roberto Bellarosa représentera la Belgique au Concours Eurovision de la Chanson 2013. Après avoir pris des cours de solfège et de chant au conservatoire de Huy, le chanteur belge d'origine italienne a remporté la première édition de "The Voice Belgique" (RTBF). Il vient de sortir son premier album et on sait qu'il a rencontré dernièrement Pascal Obispo en vue d'une future collaboration. Vous pouvez l'écouter chanter sur Youtube :  www.youtube.com/watch?v=cCmMRhhVUJo

Roberto a confié à la presse :   "J'ai été contacté en mai sur la tournée belge des Restos du Coeur, sans qu'on me précise que le projet était de faire l'Eurovision 2013. La RTBF m'a ensuite dit que j'étais le candidat belge. C'est un nouveau challenge, mais avant tout un honneur et une fierté. Je me suis demandé si cette compétition pouvait porter préjudice à ma carrière. En fait, c'est un concours de chansons, pas d'artistes. Pendant les trois minutes où le chanteur est sur la scène, il a toutes les cartes en main. Il faut la bonne chanson, et je me donnerai à 100%. Dès qu'on m'a choisi, j'ai dit que les titres de mon album ne correspondent pas à ce que je devrai chanter à Malmö. C'est trop variété française. Il faut une chanson joyeuse avec une performance vocale forte et de l'émotion, où les gens peuvent danser. Avec çà, on a tout gagné. Lors de la présélection qui déterminera les trois titres à choisir, je pourrai défendre mon point de vue. Plus je serai à l'aise sur un morceau, au mieux je l'interpréterai. Et dans le vote du 16 décembre, il y aura aussi 50% qui émaneront d'un jury de professionnels qui me connaît. Depuis "The Voice", je bosse intensément l'anglais avec 8h de cours par semaine mais la Belgique étant un pays francophone, une chanson en français serait plus logique".

jeudi 6 décembre 2012

Les marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse à l'Unesco

Les marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse ont été admises hier au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. La demande de reconnaissance concernait quinze marches. Un premier dossier avait été introduit auprès de l'Unesco en 2010 et concernait les six plus importantes (la Sainte-Rolende à Gerpinnes, la Saint-Roch à Thuin, la Saint-Roch à Ham-sur-Heure, la Madeleine à Jumet, la Notre-Dame à Walcourt et la Saint-Feuillen à Fosses-la-Ville). Par la suite, neuf autre marches ont été ajoutées au dossier. Ces 15 marches rejoignent dont la ducasse d'Ath, le carnaval de Binche, la ducasse de Mons et le Meyboom de Bruxelles sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco.

Petit rappel historique : de nombreuses localités de la région de l'Entre-Sambre-et-Meuse accueillent des marches militaires. Leur origine remonte au Moyen Age. A la Pentecôte, les croyants effectuaient de longues marches vers les abbayes pour y déposer leurs offrandes. Pour éviter les attaques et pillages, ces processions étaient escortées par des milices rurales, puis par des sociétés militaires. Aujourd'hui, les marches mélangent donc procession religieuse et défilé civil. Les plus connues sont celles de Gerpinnes, Walcourt, Thuin et Ham-sur-Heure. Les costumes sont du Premier et du Second Empire. Mais les uniformes se dégradant, les marcheurs adoptent aussi les costumes militaires de la première armée belge de 1830 et de la garde civique de 1850. Certaines marches ont lieu à date fixe, d'autres sont mobiles et dépendent principalement de la fête de Pâques. Plusieurs d'entre elles sont placées sous le patronage de Saint-Roch qui aurait intercédé en faveur de la population de la région lors d'épidémies de peste.

Le Musée des marches fokloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse se trouve à Gerpinnes et contient des collections d'objets et d'uniformes anciens et actuels liés aux marches. Dans la bibliothèque, les historiens et étudiants peuvent trouver des articles, mémoires, livres, photos, films et manuscrits liés à ce folklore.

lundi 3 décembre 2012

Remise des Spikes d'Or 2012

En fin d'année, c'est la traditionnelle remise des récompenses sportives. Je vous avais déjà parlé du Trophée National du Mérite Sportif 2012 qui a été attribué à Evi Van Acker. Ce samedi, à Gand, on remettait les Spikes d'Or en athlétisme :  Hans Van Alphen chez les hommes et Tia Hellebaut chez les dames. Né à Turnhout en 1982, Hans Van Alphen, 4ème du décathlon aux Jeux Olympiques de Londres, a devancé les frères Borlée, spécialistes du 400m. C'est la deuxième fois qu'il obtient cette récompense, après le Spike d'Or 2007. Ajoutons qu'il est aussi devenu papa d'une petite fille il y a trois semaines. Du côté des dames, c'est Tia Hellebaut qui a reçu son 3ème Spike d'Or après 2006 et 2008. Elle le doit à sa 5ème place du saut en hauteur aux Jeux Olympiques de Londres. Rappelons que Tia Hellebaut avait remporté une médaille d'or en saut en hauteur aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Quant à l'avenir, Tia et Hans se préparent tous deux pour le championnat d'Europe de Göteborg indoor en mars 2013 avec leur coach commun Wim Vandeven. Bravo à tous les deux!