jeudi 29 juin 2017

Le monde culturel à Laeken

            

En ce mois de juin, le Roi et la Reine ont déjeuné au château de Laeken avec dix personnalités belges du monde culturel :

- Laurent Busine, directeur honoraire du Musée d'Art Contemporain du Grand-Hornu
- Sidi Larbi Cherkaoui, directeur du Koninklijk Ballet van Vlaanderen
- Chris Dercon, intendant de la Volksbühne Berlin
- An Veronica Janssens, artiste
- François Schuiten, dessinateur dont je vous avais déjà parlé lorsqu'il avait réalisé la scénographie du nouveau musée du train à Schaerbeek (http://journalpetitbelge.blogspot.be/2015/10/le-nouveau-musee-du-train-schaerbeek.html)
- Jan Raes, directeur du Koninklijk Concertgebouw Amsterdam
- Jaco Van Dormael, cinéaste dont je vous ai déjà parlé (http://journalpetitbelge.blogspot.be/2015/09/sortie-du-nouveau-film-de-jaco-van.html)
- Serge Rangoni, directeur du Théâtre de Liège
- Ivo Van Hove, directeur du Toneelgroep Amsterdam
- David Van Reybrouck, écrivain dont je vous ai déjà parlé (http://journalpetitbelge.blogspot.be/2017/06/actualite-de-david-van-reybrouck.html)

Bonne idée des souverains de mettre à l'honneur ces dix personnalités culturelles qui font rayonner notre pays à l'étranger!

jeudi 22 juin 2017

Le Fiertel à Renaix

Le dimanche suivant la Pentecôte (c'était donc le 11 juin cette année), la châsse de Saint-Hermès est portée le long d'un parcours de 32,6km autour de Renaix (province de Flandre Orientale). Quelle est son origine?  Au Moyen Age, des malades mentaux, originaires des quatre coins du pays, allaient invoquer la clémence de leur saint patron Hermès afin d'obtenir la guérison. Pour cela, il fallait qu'ils se soumettent à des efforts physiques et à un recueillement religieux. C'est ainsi qu'est né le "Fiertel" (www.fiertel.be), un parcours annuel de 32,6km sur lequel est portée la châsse de Saint-Hermès. Tous ceux qui se trouvent dans ce cercle sont protégés des maladies mentales et autres malheurs. Chaque année, plus de 5.000 Renaisiens et sympathisants participent au Fiertel.

Le samedi, à 12h, neuf coups de canon annoncent le début de la neuvaine à Saint-Hermès et des fêtes communales. A 15h, les membres de la Royale Antique Gilde Saint-Hermès sont accueillis chez le doyen 't Joen. A 17h, la messe solennelle ouvre la neuvaine au saint patron de la ville.  Le lendemain, l'Harmonie Communale se rendra à l'hôtel de ville pour joindre en cortège la collégiale pour l'office de 7h célébré par l'évêque de Gand et les membres du clergé renaisien. A l'issue de la célébration, le doyen cède, à la demande du bourgmestre, la châsse aux bons soins des porteurs pour le "Grand Tour". Chaque arrêt le long de ce parcours de 32,6km a une signification religieuse ou historique. Le périple se situe à cheval sur les provinces de Flandre Orientale et du Hainaut. A Wattripont a lieu la rencontre entre le bourgmestre et le prince de Béthune, rappelant la remise autrefois de la charte de la liberté par le comte de Béthune aux Renaisiens. Un cortège allégorique et historique sillonne le centre-ville de Renaix à partir de 17h30 jusqu'au Te Deum final de 18h30 en la collégiale.

Par ailleurs, notre amie Tania vient, elle aussi, de consacrer un article à la ville de Renaix dont elle nous propose une petite visite guidée :   http://textespretextes.blogs.lalibre.be/tag/renaix

lundi 19 juin 2017

Nafissatou Thiam, nouvelle ambassadrice d'Unicef Belgique

                      

Née en 1994 à Bruxelles, notre compatriote Nafissatou Thiam vit en province de Namur. Elle fut championne olympique en heptathlon aux Jeux Olympiques de Rio, ce qui lui a valu le Trophée National du Mérite Sportif 2016, la plus haute récompense sportive belge qu'on ne peut avoir qu'une seule fois dans sa carrière.

Elle vient d'accepter de rejoindre le groupe d'ambassadeurs bénévoles d'Unicef-Belgique (dont font partie notamment Helmut Lotti, Axelle Red et Tatiana Silva), et a confié à la presse :  "Le projet dont je vais m'occuper touche à l'éducation et à l'enfance, deux causes qui me tiennent particulièrement à cœur. Si je peux contribuer, par mon image mais aussi par mes actes, à ce que l'éducation et l'enseignement des enfants deviennent des priorités, c'est avec plaisir que je le fais. Cette cause est plus importante que mes résultats sportifs. Je sais à quel point disposer d'un diplôme scolaire constitue un atout. C'est pour çà que je veux aller au bout de mes études de géographie à l'Université de Liège. Avoir accès à l'éducation est fondamental et tout le monde n'a pas cette chance-là".

Rappelons que c'est la reine Mathilde qui est la présidente d'honneur d'Unicef-Belgique :   http://familleroyalebelge.blogspot.be/2017/03/le-combat-de-la-reine-mathilde-pour-la.html

jeudi 15 juin 2017

Les parcs du groupe Studio 100

Le Studio 100, c'est une formidable réussite économique depuis 20 ans dont je vous ai déjà parlé (pour plus d'infos sur leurs premiers pas, relisez mon article http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/04/nouveaux-projets-de-studio-100.html).

Le Studio 100 possède désormais quatre parcs d'attractions dans notre pays :

- Plopsaland à La Panne (province de Flandre Occidentale)
Qui ne connaît pas l'emblématique parc Méli créé en 1935 à la côte belge qui est l'ancêtre de tous nos autres parcs d'attractions? Racheté en 1999 par le Studio 100, il ne cesse de se moderniser et de s'agrandir. Une toute nouvelle zone, Heidiland, vient d'être créée et est axée sur l'héroïne populaire de la télévision, Heidi, dans un décor de village de montagne suisse. L'attraction phare de cette zone est Heidi The Ride : des montagnes russes en bois où les visiteurs atteignent une vitesse de 71 km/h sur un parcours de 620 mètres qui évoque les Alpes. Toutes les 30 minutes, la pendule à coucou annonce un spectacle représentant des tableaux typiquement suisses.

- Plopsacoo à Stavelot (province de Liège)
La différence entre Plopsacoo et les autres parcs, c'est que l'entrée est gratuite. Une personne accompagnante qui veut juste se balader dans ce site autour de la célèbre cascade de Coo ou rencontrer les personnages Plopsa, et qui ne fait aucune attraction, ne paiera rien. Côté nouveauté, il faudra tester cette année le Dino Splash :  embarqués dans un bateau, vous glisserez dans différents toboggans le long d'une gigantesque montagne rocheuse et volcanique, où les dinosaures vous guettent.

- Plopsa Indoor à Hasselt (province du Limbourg) :
Comme son nom l'indique, sa particularité est d'être un parc à l'intérieur et d'être ouvert toute l'année. On y trouve notamment une piscine à balles, des auto tamponneuses, une ronde au canard, une mer en furie, etc. C'est donc plus destiné aux plus jeunes enfants qu'aux adolescents. Des spectacles à thèmes sont prévus toute l'année, et les personnages Plopsa font régulièrement leur apparition dans le parc.

- Plopsaqua à La Panne (province de Flandre Occidentale) :
Le parc aquatique Plopsaqua fête ses deux ans et est ouvert tous les jours, même le 25 décembre et le 1er janvier. Il compte une quinzaine d'attractions. Parmi elles, la Wild River où les plus grands secrets des Vikings sont à découvrir lors de cette baignade aventureuse à travers les canyons et les grottes mystérieuses. Le toboggan Sky Drop est situé à 20 mètres d'hauteur et permet d'avoir une vue sur le parc voisin de Plopsaland. Vous ferez une chute libre à grande vitesse à travers les virages de ce toboggan. Une piscine extérieure et un sauna sont également prévus pour les parents.

Bel été à tous, petits et grands !

jeudi 8 juin 2017

Nouvel album d'An Pierlé

Comme vous le savez et l'appréciez, l'un des objectifs du Journal d'un petit Belge est de parler de l'actualité et des projets des artistes de notre pays. Place aujourd'hui à An Pierlé à qui j'ai déjà consacré un article (pour le relire : http://journalpetitbelge.blogspot.be/2013/03/lartiste-belge-pierle.html) et qui sera en concert le 30 juin à l'abbaye de la Cambre dans le cadre du festival Musiq'3.

Son septième album est sorti en mai et s'intitule "Cluster", réalisé avec son compagnon Koen Gisen qui s'est occupé de la production et du mixage. On entend déjà une première chanson de l'album, "The Golden Down" :  https://www.youtube.com/watch?v=ncTRviCWLWo . Dans cet album inclassable, on retrouve les grandes orgues de l'église Saint-Jacob de Gand qui offrent un son moderne et envoûtant.

An Pierlé a confié aux quotidiens du groupe "Vers l'Avenir" :  "C'est vite dit "expérimental"! Moi, je pense que les radios deviennent pénibles à écouter. Le public est considéré comme trop "bête" pour pouvoir accéder à quelque chose de nouveau, différent, alors on est catalogués expérimental, ce qui signifie "difficile" pour les gens. Ce n'est pas inaccessible pourtant. Moi, je pense qu'on peut siffler sur mes airs. A 42 ans, je me sens libre, je ne cherche pas à faire du commercial. Faire un hit, connaître le succès, c'est très chouette, mais il faut alors le refaire tout le temps. Moi, j'ai choisi une carrière à long terme".

lundi 5 juin 2017

Actualité de David Van Reybrouck

Je vous avais déjà parlé de notre compatriote David Van Reybrouck (né à Bruges en 1971) lorsqu'il avait obtenu le Médicis 2012, prix du meilleur livre étranger, pour son essai "Congo. Une histoire" :   http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2012/11/prix-medicis-de-lessai-2012-pour-david.html

Les Editions Actes Sud (dont une des responsables est devenue récemment ministre française de la Culture) ont publié le dernier livre de David Van Reybrouck :  "Zinc" (75 pages). Il y raconte la destinée d'une poignée d'habitants du village de La Calamine ballotés et balayés par les guerres. Le personnage principal changera cinq fois de nationalité. Pour son service militaire, il portera l'uniforme belge. Bien qu'âgé déjà de 40 ans, après Stalingrad, il fut embrigadé dans la Wehrmacht. Dans la revue "Les Cahiers de la Semaine", Luc Beyer de Ryke commente :  "Jamais, il n'avait franchi les frontières. Ce sont les frontières qui l'ont traversé. Souvent et à travers ce récit aussi bref que poignant, on ressent combien les destinées sont comme des fétus de paille emportés par l'Histoire".

Autre actualité de David Van Reybrouck :  suite aux attentats en Europe, il a co-écrit le livre "La paix, çà s'apprend" avec Thomas d'Ansembourg (né à Uccle en 1957), un juriste devenu thérapeute. Ils ont deux parcours de vie totalement différents, l'un vient de la noblesse et l'autre non, le premier est néerlandophone et le deuxième est francophone, mais ils nous démontrent l'importance du dialogue.