Je vous ai parlé récemment de "A tort ou à raison", la nouvelle série judicaire produite par la RTBF. Le tournage a lieu actuellement à Bruxelles. Le journal "La Dernière Heure" en a profité pour interviewer notre compatriote Alexandra Vandernoot (née en 1965) sur ce nouveau projet noir-jaune-rouge :
"Vous-même et les trois autres comédiens principaux de la série semblez ravis de participer à cette production belge?
- Oui, totalement. On a tous accepté nos rôles, en dehors du fait que c'était très bien écrit, parce que notre coeur est belge et pour supporter la télévision belge aussi. Dire que c'est par esprit patriotique serait un grand mot, mais c'est presque çà. C'est plein d'émotions et ce n'est jamais anodin de tourner ici.
- Votre belgitude s'est développée depuis que la France et ses fictions vous ont adoptée?
- Oui. Peut-être qu'en étant restée ici, je n'aurais pas ce sentiment-là. Il y a une nostalgie aussi. Et, forcément, on ne garde que les bons souvenirs. On revoit des gens qui ont été importants pour nous à un moment donné dans notre parcours et c'est toujours émouvant.
- Vous revenez souvent en Belgique?
- Tous les deux mois à peu près. J'ai ma mère et mon frère qui habitent ici, des amis d'enfance que je revois régulièrement. Il y a eu une période, quand je suis partie à Paris, où j'ai voulu prendre mes distances par rapport à la Belgique parce que j'avais aussi besoin de me construire. Et puis, je suis revenue de plus en plus souvent. Ca fait partie de moi. Je n'ai pas changé de nationalité, ni de nom.
- Même si on l'écorche très souvent en France, votre nom?
- Oh oui, très souvent! Mais je m'y suis habituée. Les Parisiens sont comme çà, c'est une catastrophe quand ils doivent prononcer un nom étranger! Mais ce n'est pas grave...
- Hasard du scénario d' "A tort ou à raison", les héros se connaissent depuis longtemps. C'est aussi le cas des acteurs?
- Oui, çà, c'est très chouette. Marianne Basler était une année au-dessus de moi au Conservatoire ici et elle est partie à Paris avant moi. Après, je suis allée vivre dans son appartement pendant deux ans. On s'est longtemps perdues de vue et on n'a jamais tourné ensemble. Avec Bernard Yerlès, on se connaît aussi depuis longtemps, on a tourné ensemble. Du coup, cette complicité, on ne doit pas la jouer. Elle est naturelle".
jeudi 23 octobre 2008
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1 commentaire:
C'est tout à fait vrai qu'on ne garde que les bons souvenirs! Moi aussi quand je reviens en Belgique, je trouve tout si tendrement familier, et par tout j'entends ce qui me plaît. Les ronchons, la pluie, les gens qui dépassent dans la file au supermarché... ça me fait sourire avec indulgence. Mais quand je reviendrai, alors là... je m'entends déjà râler d'ici! :)
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