Actions des étudiants contre la scission de la Belgique

Bravo aux 10.000 étudiants (d'après le journal "La Dernière Heure") qui ont participé hier à une des actions symboliques organisées à Bruxelles, Louvain-la-Neuve, Liège, Anvers, Louvain et Gand contre le nationalisme et contre la scission de la Belgique. Je vous propose de lire l'article de David qui y a participé (http://belgium4ever.wordpress.com/2011/02/18/retour-sur-la-frietrevolutie-revolution-des-frites.html ) et de voir les photos prises par Cristina (http://alzira.canalblog.com/archives/2011/02/17/index.html).

Voici la réaction de Michaël Verbauwhede, le président de la Fédération des Etudiants Francophones (Fef) : "Nous lançons aujourd'hui un signal au monde politique. Si les choses n'évoluent pas, nous continuerons à nous mobiliser. Notre message n'est pas de dire que nous voulons un gouvernement à tout prix. Mais de dire qu'il est possible de résoudre nos problèmes ensemble. Il y a un véritable ras-le-bol et une inquiétude chez les étudiants. Ce n'est pas la première fois que des étudiants prennent une initiative : au premier quadrimestre, des étudiants de la KUL et de l'UCL avaient organisé une bataille de coussins, p.ex. Nous voyons de plus en plus de conseils étudiants qui s'impliquent, il était normal que nous participions. Prenons le numerus clausus en médecine ; rien n'est réglé sur cette question. Autre exemple : le refinancement de l'enseignement, c'est impossible actuellement. Nous ne comprenons pas cette envie de division. Tant qu'on reste dans cette logique, rien n'est résolu. Tout est fait pour nous diviser. Par exemple, plus aucun média n'est national. Nous remarquons avec la VVS (l'équivalent de la Fef en Flandre) que nous rencontrons les mêmes problèmes. Nous arrivons d'ailleurs à trouver ensemble des solutions. Nous avons pensé avec le président de la VVS à organiser une assemblée générale commune. Lors des élections fédérales de 2007, nous avions présenté un mémorandum commun. Pourquoi pas une fusion de la Fef et de la VVS? Il est cependant vrai qu'avec la communautarisation de l'enseignement, ce n'est pas si simple, mais je ne suis pas opposé à un rapprochement structurel".

A noter que les syndicats de magistrats (tant du nord que du sud du pays) se sont prononcés cette semaine contre la régionalisation de la justice. Pourquoi n'écouterait-on pas l'avis de ces gens qui travaillent sur le terrain?