samedi 4 avril 2009

Virginie Claes présentera la Flandre sur RTL-TVI

A partir de ce samedi, Virginie Claes (Miss Belgique/België 2006) présentera chaque semaine un reportage insolite sur la Flandre dans l'émission "I Comme" (RTL-TVI) de Jacques van den Biggelaar. Cette nouveauté rejoint toutes les initiatives citoyennes de rapprochement entre nos communautés dont je vous ai souvent parlé.

Jacques van den Biggelaar a confié cette semaine à la presse : "J'avais déjà eu l'occasion d'être invité dans une émission de la VRT où ils reçoivent des vedettes francophones et je me suis rendu compte qu'on devait de notre côté parler de la Flandre autrement, comme eux parlent dans cette émission des francophones autrement, en laissant les querelles et les politiques de côté. Je connaissais Virginie Claes. Elle est pour moi un bel exemple de cette Flandre souriante et ouverte que je veux faire découvrir et qu'on a tendance à oublier à cause des conflits communautaires".

De son côté, Virginie Claes a expliqué : "C'est un grand honneur de travailler à RTL. J'ai toujours eu de très bons contacts avec cette chaîne. J'ai participé au Télévie et à Fort Boyard. Je m'entends très bien avec Julie Taton. En plus, j'adore travailler en Wallonie. Je me sens une vraie Belge! Je puise les idées dans les journaux et à la télé flamande. J'ai aussi une adresse email (rtl@virginieclaes.be) où les gens peuvent m'envoyer des idées. En plus, çà va me permettre d'encore améliorer mon français. Je fais parfois des fautes, même si les gens me disent qu'ils trouvent çà charmant".

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Il n'y qu'une seule façon efficace d'apprendre une langue. C'est de la parler à travers tout, en comptant sur les gens positifs pour corrgier nos erreurs.

Et dans le même temps, faire un peu de vocabulaire, lire un journal et regarder un peu la télé.

C 'est pourquoi, avec les 'een tafel' 'een stoel' qu'on enseigne dans les écoles wallonnes on forme des rhétoriciens qui n'arrvient même pas à donner correctement leur nom en flamand !

Edmée De Xhavée a dit…

Ben Bob, moi dans mon jeune temps, j'ai eu un prof exceptionnel en Wallonie, qui rendait le cours de flamand si dynamique qu'on voulait y aller!

Je me souviens qu'il nous faisait lire un texte à la maison (Barbe Bleue, les enfants travaillant dans les mines en Angleterre au début du sièce passé etc...) et puis on le travaillait en classe. Ensuite, concours: on formait des équipes, des questionneuses et des répondeuses, et on gagnait des points par questions ou réponses sans faute.

Selon les difficultés rencontrées dans le texte, on piochiait sur les verbes irréguliers et autres joyeusetés grammaticales.

Une formule parfaite pour des adolescentes de 14 ans...

Arrivée à Bruxelles, changement de décor: on a eu une Hollandaise détraquée et bougonne qui nous faisait mémoriser des litanies de verbes irréguliers et de fait, au bout d'une année, j'avais tout oublié sauf ces fichus verbes...

Louis a dit…

Comme je le raconte souvent, j'ai commencé l'anglais en 6e primaire (en 1957-58) et j'ai continué pendant 6 ans d'humanité où j'ai "oublié" petit à petit ce que j'avais appris. En cause une manière d'enseigner et un programme scolaire qui ne convenait vraiment pas.

Dans toute cette grisaille, un prof (que je n'ai eu hélas que trois mois) et que je n'ai jamais entendu prononcer un mot en français. Je sais que ses élèves qui le rencontraient en dehors de l'athénée lui adressaient la parole en anglais, par habitude...

Je dois aussi remercier mon employeur de m'avoir envoyé aux États-Unis plus de trois mois en 1980. Là, j'ai vraiment appris à parler anglais ou plutôt américain.

Quant au néerlandais, n'en parlons pas !

Anonyme a dit…

Ben tu l'as dit Loulou... un prof de langue ne devrait jamais prononcer un mot de français pendant son cours...

Je n'ai jamais eu l'occasion d'apprendre le nééerlandais puisque j'ai vécu ma jeunesse en Allemagne où ( pour ceux qui l'ignorent ) on parle allemand !

Mais en arrivant en Belgique, je me suis vite adapté en découvrant une langue beaucoup plus riche que les wallons ne l'imaginent.

Le dictionnaire officiel, le fameux Van Dale est aussi épais qu'un gros Larousse et reprend une infinie variété de mots germaniques ou issus du français.

Petite anecdote amusante. J'envoie depuis quelques mois des versions flamandes de mes contes aux éditeurs néérlandophones dans l'espoir d'y être édité ( on peut toujours rêver ).

Un éditeur hollandais m'a répondu qu'il trouvait le texte orginal, intéressant etc... mais que c'était "trop flamand" pour son lectorat. Il ne parlait pas tellement du vocabulaire qui est le même mais "in de zin", dans l' esprit.

Je vais tenter ma chance chez les boers d'Afrique du sud...

Alain a dit…

Bonsoir, ben moi pour le flamand j'ai eu aussi comme Edmée un prof absolument exemplaire, on pouvait tout faire ... même dormir.
Bon, c'est la vérité et je ne l'approuve pas loin delà.
il suffit toutefois de tomber sur le bon professeur ou sur de bons collègues de travail et tout ce passe très bien.
Comme je travaille dans le Limburg, je peut juste aussi dire qu'il parle souvent français et ce sans s'en rendre apparamment compte.
Cela est probablement du au fait qu'il s'agit de la frontière linguistique, par contre le "hollandais" là que dalle, ils "roulent" leur mot, comprend pas grand chose, mais bon suis pas un expert hein.
Amitié.

Un petit Belge a dit…

L'arrivée de Virginie Claes sur RTL-TVI a entraîné un inattendu mais intéressant débat sur l'apprentissage des langues à l'école. C'est un sujet que je connais bien, vu que j'étais en secondaire en options langues modernes (6h de néerlandais, 4h d'anglais et 4h d'allemand). Je ne le regrette absolument pas, même si j'ai ensuite changé d'orientation et malheureusement oublié beaucoup de choses par manque de pratique.

Malgré la vingtaine d'années qui me sépare de Bob, Edmée, Louis et Alain, les choses n'ont pas vraiment changé par rapport à ce que j'ai connu. Quels que soient la langue ou le professeur, les cours étaient principalement basés sur la grammaire, la conjugaison et des compréhensions à l'audition et à la lecture. Même si je suis conscient que ce n'est pas toujours facile à organiser dans une classe, je n'ai jamais connu de mises en situations concrètes des élèves (au supermarché, à la poste, p.ex.). Je pense que c'est la meilleure façon d'apprendre une langue et surtout de ne pas avoir peur de dire une bêtise. J'ai plusieurs fois remarqué que les Flamands se lançaient plus facilement en français sans se soucier des éventuelles fautes, tandis que nous hésitons beaucoup trop, par peur de dire une bêtise. Il est, par ailleurs, évident que ces mises en situation sont plus faciles à mettre en place dans des petits groupes qu'avec des classes de 27 élèves!

Enfin, il est bon de rappeler que l'apprentissage des langues doit se faire dès le plus jeune âge et que l'enseignement en région bruxelloise doit être bilingue.

Edmée De Xhavée a dit…

Je suppose que s'il avait été sérieusement bilingue dès qu'on a considéré que le pays avait droit à sa "langue fourchue", bien des choses se seraient déroulées autrement.

Mais il ne s'agit pas seulement du flamand, il s'agit de presque toutes les langues qu'on apprend en classe. Un prof qui rend le cours intéressant, même s'il est moins bon qu'un autre, fera aimer son cours.

Un prof motivé même débutant obtiendra plus que le vieux routard de l'enseignement qui s'endort lui-même en s'écoutant... C'est sans doute pour ça que de temps à autre, ils demandent "untel, répétez-moi ce que je viens de dire"... car ils viennent de se réveiller en sursaut et veulent un petit compte-rendu... :)