lundi 14 juillet 2008

Bravo à tous ceux qui défendent la Belgique !

A quelques jours de la fête nationale, je tiens à remercier et féliciter toutes les personnes qui, d'une manière ou d'une autre, s'investissent bénévolement tout au long de l'année pour l'unité de la Belgique. En voici quelques exemples :

1. En 2006, Rudy Aernoudt avait écrit un livre "Vlaanderen/Wallonië : je t'aime, moi non plus" qui n'était pas passé inaperçu. Secrétaire général dans l'administration flamande, ancien chef de cabinet de plusieurs ministres de l'Economie, il dénonce les clichés véhiculés par les extrémistes du nord du pays et cite une série d'arguments économiques contre le séparatisme. Il a reçu le Prix du Courage Politique 2007 décerné par l'asbl BPlus. En 2008, Rudy Aernoudt crée le groupe de pression bilingue "België Anders/La Belgique Autrement" et devient membre du conseil d'administration de BPlus.

2. David Charlier (né en 1988), étudiant en sciences politiques à l'ULB, est responsable de BUB Liège et a créé le blog http://belgium4ever.over-blog.com/

3. Kevin Colle (né en 1985) est l'un des responsables des Jeunes Pro Belgica et représente l'association en Flandre orientale, où il habite.

4. Geoffroy Coomans de Brachène, conseiller communal libéral à Bruxelles, membre de Pro Belgica et BPlus, n'hésite pas à sortir avec son grand drapeau belge devant les grilles de Val Duchesse ou lors de la fête communautaire flamande sur la grand-place de Bruxelles. Il interpelle régulièrement le collège échevinal de Bruxelles sur l'entretien de la place et de la crypte des Martyrs qui commémorent la révolution belge de 1830.

5. Marie-Claire Houard, une citoyenne liégeoise, sort de l'anonymat en créant un blog et en lançant une pétition sur Internet en faveur de l'unité de la Belgique (140.000 signatures récoltées). Le 18 novembre 2007, elle est l'une des organisatrices de la manifestation nationale dans les rues de Bruxelles (entre 35.000 et 50.000 personnes) et remet, à cette occasion, la pétition au président du Sénat. En 2008, Marie-Claire Houard organise un buffet belge au Stade Roi Baudouin, est l'une des auteurs (avec Vincent Godefroid) du livre "Le Coeur des Belges" publié par les éditions Luc Pire et relance un nouvel appel en faveur de l'unité de la Belgique sur http://www.be-counter.be/

6. Jérémy Longheval (né en 1974), cadre d'entreprise à Bruxelles, est membre du conseil du parti centriste et bilingue B.U.B. (Belgische Unie-Union Belge).

7. Tony Mary, ancien patron de la VRT, a créé en 2008 le groupe de pression bilingue "België Anders/La Belgique Autrement" avec Rudy Aernoudt, et est devenu le nouveau président du conseil d'administration de l'asbl BPlus.

8. Anthony Millequant descend d'une vieille famille belge (http://www.millequant.be/). Il est le webmaster du site http://www.b1830.be/ (Société Royale Les Enfants et Descendants des Combattants de 1830, les Descendants des membres du Congrès National de Belgique, les Volontaires de Bruxelles 1830 et la crypte des Martyrs). Il est aussi l'un des responsables des Jeunes Pro Belgica.

9. Nicolas Parent (né en 1983), professeur d'histoire à l'Athénée Royal de Huy, est l'un des membres du comité de direction de l'asbl BPlus.

10. Kim Roovers (née en 1983) est responsable de la section anversoise de l'asbl BPlus et a créé son blog : http://kim-roovers.skynetblogs.be/

11. Hans Van de Couter, avocat à Bruxelles, est le président depuis 2002 du parti centriste et bilingue B.U.B. (Belgische Unie-Union Belge).

12. Gilles Vanden Burre (né en 1978), ingénieur diplômé de l'UCL et de l'University of Kent, travaille chez Umicore. Il est le président du comité de direction de BPlus.

13. Et puis, il y a...moi. C'est en décembre 2006 que j'ai créé ce blog pour parler de toutes les initiatives en faveur de l'unité de la Belgique (Pro Belgica, BPlus, BUB, Marie-Claire Houard, Mouvement Dynastique, België Anders/La Belgique Autrement, etc.) et pour mettre en valeur les Belges qui se distinguent dans tous les domaines (culture et sport, p.ex.).

Bonne fête nationale à toutes et tous!

4 commentaires:

Edmée De Xhavée a dit…

Mais oui, bravo! Car je pense que maintenant que tout le venin a été craché, le temps de la réflexion pondérée est arrivé, et que de plus en plus de gens comprennent qu'ils veulent garder la Belgique, rester Belges, et préfèrent travailler dans ce sens que dans les alternatives radicales...

J'aime à le croire, du moins!

Daive a dit…

le temps de la réflection arrive à son terme, il dure depuis trop longtemps et n'amène rien de bon. C'est d'action dont on a besoin maintenant. Pourquoi il n'y a que les rattachistes et les séparatistes qui font des actions "coup de poing" ? pourquoi pas nous ?

Youri a dit…

Hé hé ....
Un ministre belge qui chante la Marseillaise un 21 juillet et qui démissionne un 14 juillet ....
Serait-ce un signe
Edmée, tout le venin n'a pas été craché.
Il n'y a plus d'avenir possible pour les communautés ensemble.
Et tout ce temps perdu en palabres inutiles.
Vite, la séparation qu'on se concentre enfin sur les vrais problèmes de chaque côté de la frontière entre Vlaanderen et Wallonie (française ou pas).
Profitons de cette occasion pour rebondir.
Vous verrez, ce sera exaltant Edmée. Un beau et grand défi.
Autre chose que ce pays pourri et artificiel dans lequel les Francophones servent de loufiats, de larbins aux Flamands arrogants.

Youri a dit…

UN TEXTE D'ACCORD MINIMUM AUX ACCENTS DE DIVORCE CIRCULE


UN PLAN MINIMA DE SORTIE DE CRISE


01-09-2008 : Mise en place d'un gouvernement intérimaire, composé de tous les gouvernements régionaux et communautaires. La présidence est assurée de manière tournante, pendant un mois, par chaque président de gouvernement, par ancienneté dans la fonction et, à égalité d'ancienneté, par ancienneté d'âge, à chaque fois du plus âgé au plus jeune. Un tableau des présidences mensuelles est établi lors de la première réunion. Il ne pourra plus être modifié par la suite. Les Chambres fédérales sont maintenues jusqu'au 1er juillet 2009.


01-10-2008 : Début des processus en vue de la mise en place de ministères propres dans les régions et communautés pour les matières relevant jusqu'alors du fédéral. Adoption d'une loi fédérale dissolvant les Parlements communautaires et régionaux à une date à convenir permettant d'installer de nouvelles assemblées communautaires et régionales à la date du 31 mars 2009.


01-01-2009 : Début de la séparation administrative dans les ministères et compétences étant restés jusque-là du domaine fédéral ; création de ministères correspondants dans les gouvernements communautaires et régionaux.

31-03-2009 : Installation des nouvelles assemblées communautaires et régionales.


01-04-2009 : Séparation définitive des ministères et compétences ex-fédéraux. Suppression des ministères fédéraux correspondants. Les Chambres fédérales ne sont plus habilitées qu'à adopter des résolutions et à se prononcer sur des projets présentés par le Gouvernement intérimaire, dans la seule perspective de la séparation totale au 1er juillet 2009.

01-07-2009 : Indépendances respectives des régions et communautés ou des entités fédérées créées entre-temps.

Quelques règles :


a) Le gouvernement intérimaire est chargé d'assurer le suivi des affaires strictement fédérales et d'apporter les solutions ad hoc. Les gouvernements communautaires et régionaux ont toutes les compétences résiduaires. La souveraineté primaire leur est reconnue.
b) Les votes en Conseil des ministres sont acquis par délégations selon le principe : un gouvernement = une voix. Les décisions doivent être adoptées à la majorité qualifiée des voix (66 % arrondis à l'unité supérieure), chaque gouvernement devant être présent ou représenté dans la majorité absolue de ses membres (50 % arrondis à l'unité supérieure). En cas d'absence d'un gouvernement, ou de présence non-qualifiée, la décision est reportée à la séance suivante ; la décision pourra alors être prise quels que soient les gouvernements représentés ou non.

- gouvernement de la Communauté et Région flamande : 1 voix
- gouvernement de la Commission communautaire flamande de Bruxelles-Capitale : 1 voix
- gouvernement de la Région et de la Commission communautaire commune de Bruxelles-Capitale : 1 voix
- gouvernement de la Région wallonne : 1 voix
- gouvernement de la Communauté française : 1 voix
- gouvernement de la Commission communautaire française de Bruxelles-Capitale : 1 voix
- gouvernement de la Communauté germanophone : 1 voix


c) Le principe des frontières régionales et communautaires en place est respecté ; le gouvernement établira une liste commune des territoires faisant l'objet de revendications des uns ou des autres; cette simple liste – ne préjugeant de rien – sera publiée au Moniteur belge, en tant que proclamation officielle de désaccord. Les parties seront habilitées, sur base de cette proclamation, à faire valoir après le 1er juillet 2009, auprès de toute instance qualifiée, toute voie de recours et d'arbitrage désirée.


d) Entre le 1er octobre 2008 et le 1er janvier 2009, les divers gouvernements communautaires et régionaux sont habilités à convenir de tout accord d'association ou de fédération entre eux. Sur base des éventuels accords conclus, les ministères fédéraux seront divisés entre les entités existantes ou créées. Les gouvernements régionaux et communautaires dans la région de Bruxelles-Capitale seront habilités à conclure des accords de double fédération.


e) Aucune des entités futures ne pourra conserver pour elle aucun des symboles actuels de l'État belge : drapeau, armoiries, sceau, etc. La famille royale de Belgique fera l'objet d'une indemnisation de la part de l'ensemble des parties, selon un plan et un budget adoptés par le gouvernement intérimaire, qui obligera les futures entités. La famille royale de Belgique ne pourra en aucun cas conserver la souveraineté sur aucune des parties séparées après le 1er juillet 2009. Ceci ne préjuge en rien du caractère (monarchie, république) que ces parties séparées adopteront. Le principe est seulement que rien de ce qui a pu symboliser la Belgique ne puisse être récupéré par l'une des parties.


f) En aucune manière, durant la période précédant le 1er juillet 2009, les parties ne sont autorisées à conclure quelque accord de coopération ou d'association de manière séparée relativement à leur statut international après le 1er juillet 2009, hormis avec l'Union européenne et l'Organisation des Nations Unies ainsi qu'avec les instances internationales qui leur sont associées. De droit, au 1er juillet 2009, les entités nées de la Belgique défunte seront successeurs légitimes de l'État belge dans toutes ces institutions et organisations. Il leur appatiendra alors de prendre telle disposition qu'il leur plaira.