samedi 10 janvier 2015

Véronique De Kock, co-présentatrice de Miss Belgique 2015

                                Véronique De Kock


Vingt ans après avoir été élue Miss Belgique 1995, Véronique De Kock (qui a ensuite fait carrière dans les médias belges néerlandophones) co-présentera l'élection de Miss Belgique 2015 avec Patrick Ridremont ce samedi 10 janvier à 20h30 sur AB3. Elle a répondu aux questions de TV News :


"Qu'a représenté pour vous votre élection?
- Cette année, c'est un peu spécial car c'est un jubilé. Cela fait 20 ans que j'ai été élue Miss Belgique. C'est bizarre : j'ai eu le déclic l'an dernier quand je demandais aux candidates leur date de naissance. Et certaines étaient nées l'année de mon couronnement. Là, je me suis dit que l'une d'entre elles pourrait être ma fille. Ca fait mal!


- A l'époque, qu'est-ce qui vous a attirée dans ce concours?
- Depuis mes 15 ans, j'étais mannequin et c'était un peu une suite logique. A cette époque-là, toutes les jeunes filles rêvaient de faire le concours. C'était un monde de princesses. Jamais de ma vie je n'aurais imaginé gagner.


- Comment le concours a-t-il évolué en 20 ans?
- Le show n'a pas tellement bougé ; c'est toujours un petit peu la même chose. Mais le niveau des filles est différent. Tout a changé sauf le show. Personnellement, j'aimerais qu'il soit un peu plus dans le style de l'élection de Miss Etats-Unis ou Miss France. Il faudrait qu'il soit un peu plus glamour.


- Ce titre de Miss Belgique 1995 a-t-il bouleversé votre vie?
- Oh, oui! J'avais 18 ans et je suivais des études pour devenir interprète. Mais ensuite, VTM m'a proposé un contrat pour travailler six jours sur sept. Entre étudier ou faire de la télé, le choix était vite fait! Et maintenant, cela fait 20 ans que je suis à la télévision. Sans Miss Belgique, j'aurais été institutrice ou professeur de langues.


- Comment se passe la co-présentation avec Patrick Ridremont?
- L'an dernier, nous ne nous sommes vus que deux jours. Il est très sympathique et hyperprofessionnel. C'était très chouette et assez différent de ce que nous faisions avec les présentateurs précédents. J'étais contente de ce changement.


- Est-ce compliqué de présenter le programme dans les deux langues?
- Pour moi, ce n'est pas du tout difficile. Mon mari est Français et nous parlons le français à la maison. La seule chose compliquée, c'est que souvent, j'ai envie de répondre aux questions de Patrick en français. Mais je dois y répondre justement en néerlandais. C'est difficile de me concentrer sur le néerlandais.


- Comment expliquez-vous la baisse de popularité du concours Miss Belgique?
- Je n'en ai aucune idée. Il s'agit d'une autre organisation, d'autres sponsors. La télévision s'y intéresse moins. Il faut poser cette question à Darline Devos ; moi, je n'en suis que la présentatrice.


- Les Miss sont-elles plus populaires en Flandre qu'en Wallonie?
- Oui mais ce ne sont pas uniquement les Miss. C'est également le cas avec les présentatrices télé. J'ai des contacts avec Julie Taton, Sandrine Dans ou encore Sandrine Corman, et elle me disent toutes que c'est très différent. En Flandre, nous avons des présentations avec la presse plusieurs fois par semaine. En Wallonie, c'est plus souvent une fois par mois. Ce n'est pas la même chose, c'est plus people en Flandre. Au début, c'était assez difficile. Quand j'étais au restaurant ou dans la vie, les gens m'arrêtaient pour demander un autographe ou faire une photo. Je m'y suis habituée après 20 ans...


- Quelles sont les qualités d'une bonne Miss?
- Elle ne doit pas être spécialement blonde ou brune, grande ou petite. Cela n'a rien à voir avec cela. Cela doit être une fille qui lorsqu'elle entre dans une pièce, attire le regard. Les gens doivent se dire : "wouaw"! Cela peut être sa beauté, son sourire, son élégance, son attitude. C'est la combinaison de tous ces éléments. Et c'est difficile d'avoir tout cela. En plus, ce sont des critères qui évoluent d'une personne à une autre.


- Gardez-vous contact avec d'anciennes Miss?
- Oui, je reste très copine avec quelques-unes d'entre elles. Des liens se sont noués. Il y a cinq ou six Miss avec qui j'entretiens un très bon contact : des néerlandophones mais aussi des francophones".

2 commentaires:

willy a dit…

et nous avons finalement deux miss...

carine-Laure Desguin a dit…

Ah le monde des miss!