Ma visite à la Foire du Livre de Bruxelles

Je voudrais d'abord saluer la performance de l'écrivain liégeois Nicolas Ancion qui a réussi son défi d'écrire un récit en 24 heures à la Foire du Livre de Bruxelles. Il s'appelle "Une très petite surface" (85 pages) et vous pouvez le lire en format pdf (je n'ai pas encore eu le temps de le lire)sur http://ancion.hautetfort.com/archive/2010/03/07/24h-chrono-a-la-foire-du-livre-le-roman-acheve.html . Bravo Nicolas!!!

Après Ypres il y a deux semaines, j'ai donc effectué hier ma deuxième sortie culturelle de 2010 en allant à la Foire du Livre de Bruxelles, où j'ai passé une agréable journée comme chaque année. Ma visite a commencé par une grande surprise en rencontrant par hasard dans les allées notre amie Coumarine qui laisse de temps en temps des commentaires sur ce blog. Nous avons donc papoté un certain temps. Coumarine rejoint ainsi mes fidèles lecteurs que j'ai déjà rencontrés une fois "en vrai" (David, Louis, Micheline, Bob, Cathy et Pierre-Jean). Coumarine, j'ai été ravi de faire ta connaissance.

A la Foire du Livre de Bruxelles, on aperçoit partout des personnalités belges (désolé pour mes lecteurs étrangers, ces noms ne vous diront pas grand chose). Hier, j'ai vu la princesse Léa de Belgique, le ministre Paul Magnette, le caricaturiste Pierre Kroll, les chroniqueurs de la RTBF Patrick Weber, Luc Noël et Stéphane Pauwels, le dessinateur Marcel Marlier (les Martine), les sénateurs Anne-Marie Lizin et Jean-Paul Procureur, les auteurs Amélie Nothomb, Vincent Engel, Colette Nys-Mazure et François Emmanuel, le ministre d'Etat Mark Eyskens, etc. J'ai d'ailleurs parlé avec certains d'entre eux qui sont accessibles et bien sympathiques.

Comme chaque année, la grande vedette de la Foire du Livre de Bruxelles est Amélie Nothomb. Je suis passé plusieurs fois devant son stand et ai pris la peine d'observer ce qui se passait. Deux heures avant son arrivée, il y a déjà des gens (dont beaucoup de jeunes) qui font la file. Malgré ce succès, elle ne se contente pas d'une rapide signature, mais prend la peine de parler cinq minutes avec tout le monde, accepte de faire toutes les photos qu'on lui demande, embrasse les fans qui lui apportent des cadeaux. Je l'ai entendue dire à quelqu'un : "Est-ce que tu as mis ton adresse pour que je t'envoie un petit mot de remerciement pour tes fleurs?". J'ai eu le sentiment d'une vraie osmose entre Amélie et ses lecteurs dont beaucoup avaient les yeux qui brillaient en lui parlant. Après l'avoir rencontrée, certains vont ensuite parler avec le compagnon, les parents et la soeur d'Amélie qui étaient à quelques mètres de là. Qu'on aime ou qu'on déteste ce qu'elle écrit, je lui tire mon chapeau de (re)donner le goût à la lecture à tous ces jeunes qui sont le public le plus difficile à conquérir.

A lire également :
Mon compte-rendu de la Foire du Livre de Bruxelles 2009
(http://journalpetitbelge.blogspot.com/2009/03/ma-visite-la-foire-du-livre-de.html)