lundi 22 décembre 2014

Meilleurs voeux pour 2015

Chers lecteurs, l'heure est venue de vous remercier à nouveau pour votre intérêt, vos commentaires et votre fidélité au Journal d'un petit Belge, créé en décembre 2006 pour soutenir l'unité de notre pays, pour promouvoir les activités des associations pro-belges (comme Pro Belgica et BPlus, p.ex.), pour mettre à l'honneur les Belges qui se distinguent (en sport et culture notamment) et pour vous faire découvrir de jolis endroits aux quatre coins de la Belgique. Outre les plus de 1.100 articles, le Journal d'un petit Belge, c'est aussi une belle aventure humaine et j'ai été ravi de rencontrer, au cours de l'année écoulée, Marie-Madeleine en janvier à Paris, Edmée en février à Bruxelles, et Carine-Laure et Marcelle en novembre à Mons. N'oubliez pas de consulter mes deux autres petits blogs qui regroupent mes articles consacrés à ces deux sujets bien spécifiques :  http://ecrivainsbelges.blogspot.com et http://familleroyalebelge.blogspot.com .


L'heure est venue également de vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d'année et une heureuse année 2015. Je vous retrouve en janvier. Meilleurs vœux et vive la Belgique!

dimanche 21 décembre 2014

Coup de coeur pour la Revue 2014-2015

Ce week-end, j'ai assisté, pour la première fois, à la Revue que propose chaque année le Théâtre Royal des Galeries à Bruxelles. D'abord, coup de cœur pour le lieu :  cette salle de 850 places a été construite en même temps que les jolies Galeries Saint-Hubert par l'architecte Jean-Pierre Cluysenaar en 1857. Au fil du temps, elle a subi diverses rénovations et transformations, au cours desquelles le plafond a été peint par le célèbre artiste belge René Magritte (plus d'infos sur ce théâtre : www.youtube.com/watch?v=EUsjH1ecQEE).


La Revue, c'est un spectacle amusant de plus de 2h présentant une trentaine de numéros (parodies, imitations, sketchs, chansons, etc.). La plupart sont liées à l'actualité politique belge, mais on y parle aussi de notre famille royale, Sarkozy, Stromae ou Nabila (un peu dans la même genre que la troupe de "Sois belge et tais-toi"). Une dizaine de personnes sont sur scène au cours du spectacle, mais je retiendrai surtout les prestations de la pétillante et sexy Maria Del Rio, du comédien Bernard Lefranc (son sketch sur les pistes cyclables bruxelloises est génial), et de l'imitateur Olivier Laurent qui nous offre plusieurs florilèges d'imitations plus réussies les unes que les autres (De Funès, Sarkozy, Daerden, Halliday, Bruel, Montand, Pavarotti, Zucchero, etc.). Vous pouvez le découvrir sur Youtube (www.youtube.com/watch?v=Yo_0xLiHFG0) ou les 18 et 19 mars 2015 au centre culturel de Woluwe-Saint-Pierre.


La Revue 2014-2015 est à voir jusqu'au 25 janvier au Théâtre Royal des Galeries à quelques pas de la grand-Place de Bruxelles. Infos pratiques : www.trg.be

mercredi 17 décembre 2014

Activités de la Fondation Ons Erfdeel

Fondée en 1972 par Jozef Deleu qui en fut le rédacteur en chef jusqu'en 2002, la revue "Septentrion" a pour objectif de faire connaître au public francophone la culture flamande et néerlandaise. Elle est éditée par la Fondation Ons Erfdeel basée à Rekkem (www.onserfdeel.be) et aborde tous les aspects de la culture néerlandophone : histoire, littérature, arts plastiques, théâtre, danse, musiques, cinéma, etc. Ons Erfdeel est chaque année présent à la Foire du Livre de Bruxelles. Ils viennent de sortir deux publications :


- la dernière revue "Septentrion" avec un dossier sur la première guerre mondiale, la visite du Rijksmuseum d'Amsterdam par l'historien Jo Tollebeek, l'œuvre belge du photographe Harry Gruyaert, le rôle joué par les Plats Pays dans le commerce vinicole, etc.


- 39èmes annales De Franse Nederlanden/Les Pays-Bas français. Cet ouvrage bilingue s'intéresse au Nord-Pas de Calais (qui, rappelons-le, faisait partie de l'historique comté de Flandre), avec des chapitres consacrés au projet européen de canal Seine-Nord, à l'enseignement du néerlandais dans le Nord-Pas de Calais, à la bataille de Bouvines du 27 juillet 1214, à la ville de Bergues, à l'industrie linière, au front oublié de 14-18 entre Armentières et Béthune, aux réfugiés protestants du nord à Leyde aux XVI et XVIIèmes siècles, au jeune séminariste Jérôme Verdonck qui participa à la guerre de 1914 et à la bataille du Mont Kemmel, etc.


Bravo à la Fondation Ons Erfdeel qui jette des ponts au-dessus de la frontière linguistique à travers ces publications.

lundi 15 décembre 2014

Le retour des points Artis Historia

Rappelez-vous :   des années 70 jusqu'en 2004, il était possible de découper des points Artis Historia sur diverses marchandises, et de les échanger contre des images à coller dans des albums. L'entreprise avait fait faillite, et on disait à l'époque que çà n'intéressait plus les jeunes à l'heure d'Internet. Mais l'engouement des autocollants Panini lors de la récente Coupe du Monde de Football a donné des idées à certains pour relancer Artis Historia d'une façon plus moderne, en donnant la possibilité d'échanger les points contre autre chose que des livres (entrées à un festival, un musée, un zoo, p.ex.). Un nouveau site Internet et une page Facebook ont déjà été créés.


Philip Gielkens d'Artis Historia explique :   "Nous voulons revenir à l'essentiel d'Artis Historia avec environ cinq livres par an. Mais cette fois, il ne faudra plus travailler avec de la colle ou du papier collant double face. Nous allons travailler de façon plus moderne avec des autocollants, ce qui est quand même plus facile. Le site Internet et Facebook peuvent offrir une énorme valeur ajoutée. Par exemple, vous allez courir 2km avec le smartwatch et recevoir, par exemple, 20 points. Le monde devient ainsi en quelque sorte un terrain de jeu où il est possible de collectionner des points. Les gens pourront aussi épargner virtuellement. Nous voyons là un énorme potentiel. Nous nous orientons également vers un public plus jeune. Artis Historia doit être moderne et jeune. Les entreprises réagissent déjà positivement, principalement celles qui travaillaient autrefois avec nous. Cela signifie pour elles des ventes en hausse de 5 à 10%. Les gens prennent des décisions sur base de ces points. Les gens font de plus en plus attention à leurs dépenses et il y a de fortes concurrences sur les produits domestiques. Un point Artis Historia peut faire la différence. Nous attendons en janvier les premiers emballages avec points. On y trouvera certainement du pain d'épices, de la charcuterie, de la purée de tomates, de l'eau, du chocolat".

samedi 13 décembre 2014

Expositions à découvrir à Anvers

1° Au MUHKA : rétrospective de Panamarenko (jusqu'au 22 février 2015)
Dix ans après la rétrospective que lui avaient consacré les Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, c'est au tour de sa ville natale de lui rendre hommage. C'est en effet dans la cité portuaire qu'est né Henri Van Herwegem en 1940, et où il a étudié à l'académie. Il prend ensuite le nom de Panamarenko et est surtout connu pour ses ballons, véhicules imaginaires et aéroplanes autour du mythe d'Icare.


2° A la Salle Reine Fabiola :  "L'Art pendant la Grande Guerre" (jusqu'au 11 janvier 2015)
Cette exposition montre l'impact de la première guerre mondiale sur les artistes à travers l'histoire personnelle de six figures centrales :  Jules Schmalzigaug, Rik Wouters, Cyriel Buysse, André de Ridder, Paul van Ostaijen et Emile Verhaeren. Certains artistes et écrivains fuient aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, et entrent en contact avec les mouvements artistiques étrangers. D'autres tentent de donner forme à la vie sur le front et à l'arrière de la ligne de feu.


3° Au cimetière Schoonselhof :   "Schoonselhof 14-18" (jusqu'au 25 février 2015)
Cette expo gratuite dans le cimetière en plein air présente dix récits personnels de militaires décédés durant la première guerre mondiale, à travers un guide et un itinéraire détaillé. Avec 84 hectares, Schoonselhof est le cimetière le plus grand du pays, et est la mémoire d'Anvers. Au cours de la promenade, les visiteurs feront connaissance avec les récits oubliés de soldats, caporaux et majors du monde entier tués il y a un siècle. C'est une découverte originale de l'histoire d'Anvers.



jeudi 11 décembre 2014

Sortie de la comédie musicale belge "Brabançonne"

                                                      Brabançonne (2014) - Vincent Bal    


Cette nouvelle comédie musicale belge (50% flamande, 50% wallonne) évoque, bien entendu, quelques clichés entre communautés linguistiques, mais c'est surtout une histoire d'amour sur fond musical autour des plus grands classiques de la chanson belge. Deux fanfares (l'une flamande, l'autre wallonne) sont sélectionnées pour représenter la Belgique à la grande finale européenne. Mais quand le soliste de Sainte-Cécile décède subitement sur scène, Elke, la fille du chef d'orchestre, décide de débaucher Hugues, le trompettiste de leur concurrent wallon. Pour les deux rôles principaux, c'est l'actrice flamande Amaryllis Uitterlinden qui joue Elke, et l'acteur français Arthur Dupont qui joue Hugues. Voici la bande-annonce :  www.youtube.com/watch?v=nq8Mk0cdOcw           

samedi 6 décembre 2014

Décès de la cinquième reine des Belges

     


On a appris hier le décès de Fabiola, cinquième reine des Belges. Née en Espagne en 1928, elle avait épousé le roi Baudouin, et avait occupé les fonctions de Première Dame de 1960 à 1993. Après le décès de son époux, elle s'était mise en retrait au profit des nouveaux souverains Albert II et Paola. Elle avait fait ses dernières apparitions publiques très symboliques en juillet 2013 pour l'abdication de son beau-frère Albert II, la prestation de serment de son neveu Philippe et la messe à la mémoire des 20 ans du décès du roi Baudouin. Pour plus d'infos sur sa vie, je vous conseille cet ancien article bien documenté et objectif de Royalement Blog :  http://royalementblog.blogspot.fr/2013/06/les-85-ans-de-la-reine-fabiola.html

mardi 2 décembre 2014

La Semaine de la Frite

C'est actuellement la Semaine de la Frite en Belgique, l'occasion d'apprendre que nos responsables politiques sont en train de préparer un dossier pour la faire inscrire au patrimoine immatériel de l'Unesco. Des premiers témoignages assurent qu'elle existait déjà dans notre pays en 1781, mais qu'elle est devenue réellement populaire à partir de 1850. La météo empêchant la pêche (mais cela n'a jamais été démontré avec certitude), des habitants ont remplacé le poisson par la pomme de terre dans leur huile. Plus tard, les frites se sont imposées dans les foires et kermesses, où elle a vite connu le succès.


Une frite doit être cuite deux fois pour être fondante à l'intérieur et croustillante à l'extérieur. Selon les spécialistes, c'est un procédé que n'ont pas compris beaucoup de cuisiniers étrangers. C'est ce double passage dans l'huile qui crée toute l'identité de la vraie frite belge. Une fois coupées, les frites doivent être plongées une première fois pendant sept minutes dans une huile à 140°. Après repos, elles sont censées être replongées dans une huile à 170° jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées.


On estime à 5.000 le nombre de frituristes sur le territoire belge, soit environ un frituriste pour presque chaque commune (il existe 589 communes en Belgique). Chacun d'entre eux sert une centaine de paquets de frites par jour, soit un total d'environ 500.000 paquets de frites vendus chaque jour dans notre pays. Pour atteindre un tel chiffre, chaque frituriste a besoin d'environ 50kg de pommes de terre au quotidien. Ensemble, les frituristes belges traitent donc chaque jour l'équivalent de 250.000 kilos de pommes de terre.


95% des Belges disent se rendre au moins une fois par an dans une friterie. Et un quart des Belges avouent se rendre à la friterie au moins une fois par semaine. Qu'elles soient fixes ou dans les foires, la fréquentation des friteries ne baisse pas depuis des années. Le prix attractif et le partage qui en découlent continuent de séduire les Belges. La frite a assurément encore de beaux jours devant elle dans notre pays...


Et vous, à quelle fréquence mangez-vous des frites? Avez-vous des anecdotes à leur sujet? Quelles sont vos adresses de bonnes friteries à conseiller?

samedi 29 novembre 2014

A voir ces prochains jours à la télévision

Dimanche 30 novembre :  "Le journal intime d'Annie Cordy" (à 19h45 sur RTL-TVI)
Meme si le titre me parait un peu exagéré car Annie Cordy n'est pas du genre à s'épancher, c'est une rencontre de 35 minutes avec l'animateur Thomas Van Hamme. Plus d'infos sur sa carrière :  http://journalpetitbelge.blogspot.com/2008/06/les-80-ans-dannie-cordy.html . Annie Cordy vit depuis de nombreuses années en France, mais revendique clairement sa belgitude, notamment dans cette chanson "Je suis belge" :  www.youtube.com/watch?v=uHCfXfkAaHI


Dimanche 30 novembre :  "De rouille et d'os" (à 20h45 sur France 2)
Mesdames, l'acteur principal de ce film de Jacques Audiard est le beau (et belge!) Matthias Schoenaerts dont je vous ai déjà parlé :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/04/nouvelle-collaboration-entre-matthias.html . Présentation du film : dans le nord, Ali se retrouve seul pour s'occuper de son fils de 5 ans, Sam. Sans argent, sans toit, il choisit de gagner Antibes pour se rapprocher de sa sœur. Cette dernière l'héberge dans son garage et prend soin de Sam. Un soir, à la suite d'une bagarre dans une boite de nuit, Ali rencontre Stéphanie (jouée par Marion Cotillard) qui travaille comme dresseuse dans un parc de la ville. Alors que tout les oppose, ils passent la nuit ensemble. Un jour, victime d'un accident, Stéphanie perd l'usage de ses jambes. Désespérée de se retrouver en fauteuil roulant, elle appelle Ali.


Mercredi 3 décembre :  "Philippe, 500 jours de règne" (à 19h45 sur RTL-TVI)
A l'occasion de ses 500 jours de règne, le Roi a autorisé les chaines de télévision à le suivre dans les coulisses du palais royal et du château de Laeken. Alors qu'on a dit tellement de choses et fait circuler beaucoup de rumeurs sur son dos lorsqu'il était prince héritier, on peut aujourd'hui dire que le roi Philippe se débrouille très bien depuis sa prestation de serment le 21 juillet 2013, et donne une bonne image de notre pays à l'étranger. Plus d'infos à son sujet :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2014/04/bon-anniversaire-au-roi-qui-fete-ses-54.html


Jeudi 4 décembre :  "69 minutes sans chichis : Salvatore Adamo" (à 20h15 sur La Deux)
L'émission "69 minutes sans chichis" sera consacrée pendant deux heures au chanteur belgo-italien qu'on ne présente plus. Chanteur, auteur et compositeur, il a vendu plus de 100 millions de disques en Europe, mais aussi au Japon et en Amérique du Sud où il est très connu et fait salle comble à chacun de ses concerts.


Vendredi 5 décembre :  "Le roi Albert Ier et la reine Elisabeth, mes grands-parents" (à 20h20 sur La Une)
Voici la deuxième partie de ce très beau documentaire de Nicolas Delvaulx sur le roi Albert Ier et la reine Elisabeth, nos souverains durant la première guerre mondiale. La particularité, c'est qu'il a choisi de le réaliser avec l'une de leurs petites-filles la princesse Marie-Esméralda de Belgique (demi-soeur du roi Albert II) qui part sur leurs traces. La princesse a également réalisé un album-photos sur ses grands-parents avec l'historien Christophe Vachaudez :  http://familleroyalebelge.blogspot.be/2014/11/deux-nouveaux-livres-de-la-princesse.html

mercredi 26 novembre 2014

Photos des commémorations des 11 et 15 novembre

Voici quelques comptes-rendus des commémorations des 11 et 15 novembre :


A Bruxelles (11/11) :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/pro-belgica-la-colonne-du-congres.html


A Bruxelles (15/11) :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/pro-belgica-au-te-deum-de-la-fete-du.html


Hommage aux 3.012 cheminots belges morts lors des deux guerres mondiales :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/hommage-aux-3012-cheminots-belges-morts.html


A Namur :  http://probelgicanamur.blogspot.be/2014/11/fete-du-roi-2014-namur.html


A Cuesmes :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/commemoration-de-larmistice-cuesmes.html


Dans la commune d'Estinnes :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/devoir-de-memoire-dans-la-commune.html


A Péruwelz :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/devoir-de-memoire-peruwelz.html


A Ath :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/devoir-de-memoire-ath.html


A Ciply :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/commemoration-de-larmistice-ciply.html


Dans la commune d'Estaimpuis :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/commemoration-de-larmistice-estaimpuis.html


A Mesvin, Flénu et Obourg :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/commemorations-de-mesvin-flenu-et-obourg.html


A Leuze-en-Hainaut :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/commemoration-de-larmistice-pipaix-et.html


Dans la commune de Comines-Warneton :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/devoir-de-memoire-comines-warneton.html


A Jemappes :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/commemoration-de-larmistice-jemappes.html


A Casteau :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/commemoration-de-larmistice-casteau.html


Dans la commune de Brugelette :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/commemorations-dans-les-villages-de-la.html

vendredi 21 novembre 2014

Deux artistes belges à découvrir

Grâce à notre amie Tania qui fait des comptes-rendus détaillés des expositions qu'elle visite aux quatre coins de notre pays, on peut découvrir plein d'artistes belges, et je l'en remercie :


- à voir au Botanique à Bruxelles : les aquarelles en noir et blanc d'Hans Op de Beeck (présentation de l'expo :  http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2014/11/18/hans-op-de-beeck-n-b-1136819.html)


- à voir à Denderleeuw : l'expo "100 œuvres pour 100 ans de guerre" de Linda Van der Meeren en rapport avec la première guerre mondiale (présentation de l'expo :  http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2014/11/10/linda-et-la-guerre-1136536.html)


Bon week-end à tous!

lundi 17 novembre 2014

Séances de dédicaces de nos amies Carine-Laure et Marcelle

Fidèles lectrices du Journal d'un petit Belge depuis plusieurs années,  nos amies Carine-Laure Desguin et Marcelle Pâques sont aussi deux auteurs publiés par les éditions Chloé des Lys. Elles seront prochainement en séance de dédicace (entrée gratuite) :


Marcelle Pâques (son blog : http://marcellepaques.skynetblogs.be) :
   - le samedi 22 novembre et le dimanche 23 novembre de 10h à 18h au Salon du Livre de Mons (Lotto Mons Expo).
   - le samedi 29 novembre et le dimanche 30 novembre au CORA de La Louvière qui organise un week-end des auteurs régionaux.


Carine-Laure Desguin (son blog :  http://carinelauredesguin.over-blog.com) :
   - le samedi 22 novembre de 11h à 18h au Salon du Livre de Mons (Lotto Mons Expo).
   - le dimanche 30 novembre de 11h à 18h au Salon du Livre de Charleroi (bibliothèque Marguerite Yourcenar à Marchienne-au-Pont).

vendredi 14 novembre 2014

"Ouvre", le nouvel album de Maurane

A l'occasion de la sortie d' "Ouvre" (le 11ème de sa discographie en studio), la chanteuse belge Maurane (54 ans) a répondu aux questions des quotidiens du groupe Sud Presse :


"Comment avez-vous réagi lorsqu'on vous a apporté la chanson "Trop forte" (pour l'écouter : www.youtube.com/watch?v=5g7C5D_BJuI) ?
- Pour la petite histoire, ils n'osaient pas me la proposer, de peur de me vexer. C'est via mon directeur artistique que çà s'est passé. Moi, quand je l'ai entendue, je me suis dit : "Woaww!". Franchement, la chanson dépasse le thème du poids, elle parle du formatage. On vit dans un monde où on a peur de son identité, où on est censé suivre le mouvement et surtout ne pas se démarquer parce que sinon on est ringard. Franchement, s'il y a une chanteuse qui devait faire "Trop forte", c'est bien moi. Des régimes, j'en ai pris plein la gueule. Maintenant, je m'en fiche, on peut me traiter de grosse ou de vieille, je m'en fous, j'ai du recul. Ca m'a fait souffrir avant, mais maintenant, c'est fini. Et puis, j'ajoute que le message de la chanson est positif : je conclus en disant que je suis "trop forte d'être arrivée jusqu'ici".


- Ca veut dire que la pub pour Weight Watchers, c'est fini pour vous?
- Ah non, je reste persuadée que c'est bien. Bien sûr, les gens qui veulent faire des filiformes avec des physiques comme le mien, c'est des cons. Je ne serai jamais mince, j'ai des gros seins et des hanches. Mais depuis que j'ai perdu mes kilos, je me sens mieux, je respire mieux, je transpire moins et je peux mettre des talons de 10cm de haut en restant à l'aise. Là, je vais chez la nutritionniste parce que je fais un régime sans gluten et sans produit laitier. Mais je reste très attachée au régime de Weight Watchers, même si je ne me reconnaissais pas dans le dernier spot de pub que j'ai fait pour eux. Là, j'ai repris 4kg, ce n'est jamais acquis, mais si je n'en reprends plus 15 comme avant, c'est grâce à Weight Watchers.


- Et Twitter où vous avez parfois dérapé un peu, vous vous êtes calmée?
- J'ai un peu arrêté le côté compulsif. Il y a des gens insultants mais la meilleure façon de répondre, ce n'est pas d'y aller à la mitraillette comme je l'ai fait, mais de ne rien dire, de les mépriser. Maintenant, je bloque le compte. Mais je reste une personnalité passionnée, volcanique. J'aimerais pouvoir dire que l'âge m'a calmée, que j'ai atteint la sérénité, mais je n'y crois pas. Les gens de ma firme de disque veulent que je fasse passer ce message....heureusement qu'ils ne vivent pas avec moi au quotidien!


- Est-ce que votre expérience à "La Nouvelle Star" a changé quelque chose à votre façon de travailler?
- En tant que chanteuse, non. Et je suis chanteuse avant tout : j'ai laissé "La Nouvelle Star" pour pouvoir faire cet album. A l'émission, malgré moi, je coachais. Ceux qui sont talentueux, j'avais envie de les suivre encore et de leur donner des conseils tout le temps. Certains m'appelaient maman!


- Yseult participe à votre album pour "A part être", un duo très disco/soul : c'est votre fille spirituelle?
- Elle a été très marquante en tout cas. Pour moi, c'est la nouvelle star dans toute sa splendeur cet elle a tout : talent, présence, failles, joie de vivre, personnalité. C'est quelqu'un d'exceptionnel, mais la production de l'émission n'aimait pas tellement que je sois dans l'affect avec les candidats. Mais moi, quand je m'attache, c'est comme çà. C'était peut-être mieux que je ne fasse pas trop longtemps cette émission en fait. Je suis contente d'avoir vu l'envers du décor. Pour moi, si "La Nouvelle Star" est la plus authentique des télécrochets, la télé, par contre, c'est un milieu assez "fake".


- Pourquoi dédiez-vous "Je voudrais tout te dire" à votre fille Lou?
- Je l'ai écrite quand elle avait deux ans. Elle va en avoir 21 et est en 3ème année de sciences-po. La chanson est restée 18 ans dans les cartons. Je l'avais écrite parce que toute petite, dans son bain, elle m'avait dit : "Maman, je suis une fille compliquée". Ca m'avait bouleversée. Je ne voulais pas lui avoir transmis une souffrance inutile que j'avais éprouvée...


- Que s'est-il passé quand vous lui avez fait écouter?
- C'était il y a quelques semaines à peine. Elle m'a pris la main, l'a serrée très fort, elle a hoché la tête et puis elle m'a dit qu'elle était vraiment très touchée. C'était un très grand moment d'émotion évidemment".


Vous pouvez retrouver ici mon compte-rendu de son autobiographie :  http://journalpetitbelge.blogspot.com/2010/01/la-vie-en-rouge-maurane.html

dimanche 9 novembre 2014

Activités patriotiques des 11 et 15 novembre

Le mois de novembre est très chargé pour les associations patriotiques. Plusieurs commémorations ont déjà eu lieu ces derniers jours. Ce mardi 11 novembre, les deux plus importantes auront lieu à la Colonne du Congrès à Bruxelles (en présence du Roi) et à la Porte de Menin à Ypres. Mais d'autres cérémonies auront lieu aux quatre coins du pays :


- commémorations de l'Armistice en province de Namur :  http://probelgicanamur.blogspot.be/2014/11/agenda-patriotique-de-novembre-en.html


- commémorations de l'Armistice en province de Hainaut :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/programme-96eme-anniversaire-de.html


Le 15 novembre, c'est la fête du Roi qui, selon la tradition, n'y assiste pas. A Bruxelles, trois moments forts :  le Te Deum en la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule,  une cérémonie militaire sur la place des Palais, et une réception au Parlement. De semblables activités auront lieu également un peu partout en Belgique, notamment dans la province du Hainaut (programme :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/11/programme-de-la-fete-du-roi-dans-le.html). Il est dommage qu'il n'existe pas un site Internet national qui en dresse un récapitulatif.


Bravo à tous ces bénévoles des associations patriotiques qui, d'une manière ou d'une autre, participent à l'organisation de ces cérémonies et travaillent au service du devoir de mémoire. Vive la Belgique et vive le Roi!

samedi 8 novembre 2014

Trophée National du Mérite Sportif 2014 à Daniel Van Buyten

                     
Le Trophée National du Mérite Sportif est la plus haute récompense sportive de notre pays, toutes disciplines confondues. Il est remis à l'hôtel de ville de Bruxelles par un membre de la famille royale, et ne peut être reçu qu'une seule fois dans sa carrière. Parmi les anciens lauréats, citons Rik Van Looy (1961), Gaston Roelants (1962), Jacky Ickx (1968), Paul Van Himst (1974), Jean-Michel Saive (1991), Luc Van Lierde (1997), Kim Clijsters et Justine Henin (2001), Tom Boonen (2005), le relais féminin 4x100m (2007), Philippe Gilbert (2009), etc.


Le Trophée National du Mérite Sportif 2014 a été attribué au footballeur Daniel Van Buyten qui vient de mettre un terme à sa carrière sportive. Né en 1978 à Chimay, il a joué dans les clubs de Charleroi, Standard, Marseille, Manchester, Hambourg et Bayern Munich. Avec ce dernier club, il a gagné 4 fois le championnat d'Allemagne et 4 fois la Coupe d'Allemagne. Daniel a terminé sa carrière cet été en accompagnant les Diables Rouges (l'équipe nationale belge de football) à la Coupe du Monde au Brésil. Il est le cinquième footballeur belge à recevoir le Trophée National du Mérite Sportif.

jeudi 6 novembre 2014

La ville de Liège

Surnommée la "Cité Ardente", Liège est la troisième plus grande ville du pays (après Bruxelles et Anvers). Elle est traversée par la Meuse et est située non loin des frontières allemande et néerlandaise. C'est aussi le chef-lieu de la province de Liège.


Voici un article bien documenté de notre amie Josiane qui nous raconte son histoire et nous présente le port, la place Saint-Lambert, le Palais des Princes-Evêques, la cathédrale et son trésor, le personnage de Tchantchès, l'Opéra Royal de Wallonie, le Perron, le quartier d'Outremeuse, la cristallerie du Val-Saint-Lambert, l'aéroport de Bierset, etc. :  http://josiane50.skynetblogs.be/post/6313964/liege-cite-ardente-belgique


Après avoir accueilli le 4 août dernier une cérémonie internationale marquant le centenaire du début de la première guerre mondiale (en présence notamment de nos souverains, des présidents français et allemand, du roi d'Espagne, de William et kate), Liège propose en ce moment une grande exposition 1914-1918 que notre amie Josiane a également visitée :   http://josiane50.skynetblogs.be/archive/2014/11/03/14-18-a-liege-j-avais-20-ans-en-14-8318073.html


Enfin, depuis 2009, Liège est aussi réputée pour sa nouvelle gare des Guillemins de l'architecte espagnol Santiago Calatrava dont je vous ai déjà parlé :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/12/la-nouvelle-gare-de-liege-guillemins.html

dimanche 2 novembre 2014

Six vitraux de Folon à Waha

On continue notre tour de Belgique et on s'arrête aujourd'hui dans la province du Luxembourg, plus précisément à Waha, un village de la commune de Marche-en-Famenne. Grâce aux photos de notre ami Philippe, j'aimerais vous emmener dans sa petite église pour vous faire découvrir six vitraux réalisés par l'artiste belge Jean-Michel Folon (1934-2005) et illustrant le martyr de Saint-Etienne, patron de la paroisse :   http://philippedebieve-sesphotos.skynetblogs.be/archive/2014/10/11/l-eglise-saint-etienne-de-waha-2-2-8296695.html . Alors, qu'en pensez-vous?


Pour plus d'infos sur le travail de l'artiste Jean-Michel Folon, je vous renvoie à un ancien article que je lui avais consacré :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/08/lartiste-belge-jean-michel-folon-1934.html

lundi 27 octobre 2014

Sortie du 58ème tome des "Tuniques Bleues"

                                     Photo : Prochainement : "Les Bleus se mettent au vert"

Une épidémie de scorbut sévit au sein des troupes unionistes. Pour enrayer cette maladie, une seule solution : consommer des fruits et des légumes frais, mais pour cela, il faut pouvoir s'approvisionner. Chesterfield et Blutch sont missionnés pour aller chercher tout ce qui pourra contribuer à éloigner le spectre du scorbut. (Les Tuniques Bleues, tome 58, parution : 31 octobre 2014)
http://www.lestuniquesbleues.com/albums/58/index.html             


La Belgique est souvent associée à la bande dessinée, et notamment aux éditions Dupuis. En 42 ans, 21 millions de "Tuniques Bleues" ont été vendus, et chaque nouveau tome continue de s'écouler à 160.000 exemplaires. A l'occasion de la sortie de "Les Bleus se mettent au vert" (le 58ème tome des "Tuniques Bleues"), son dessinateur Willy Lambil a répondu aux questions du groupe Sud Presse :


"A-t-on toujours le feu sacré après 42 ans?
- Oui, à peu près le même plaisir, mais ce n'est plus tout à fait l'élan du début. J'ai ralenti le rythme : avant, je faisais un album et demi par an ; je ne suis plus qu'à un album tout court. Mais çà m'ennuierait quand même d'arrêter en bonne santé.


- A 78 ans, vous êtes un des plus anciens dessinateurs en activité, non?
- Je suis peut-être même le plus ancien. Chez Dupuis, Jidéhem et De Gieter sont de ma génération, mais on ne les voit plus guère.


- Dans le nouvel album, vous faites revenir Cancrelat. C'est un de vos personnages fétiches?
- Non, c'est le scénariste Cauvin qui me l'impose. C'est un repoussoir, comme Rastapopoulos dans Tintin. Il rend les autres sympathiques.


- Comment expliquez-vous les chiffres de vente qui restent hauts?
- Non, pas d'explication précise. Mais çà me rassure que la série se maintient, alors que d'autres ont dégringolé.


- Les "Tuniques Bleues" vous ont-elles rendu riche?
- Non, à l'aise. C'est ce qui m'importe. On écoulé 21 millions d'exemplaires mais c'est sur 42 ans. Je n'ai pas de voiture de sport, juste une Renault Megane.


- Avez-vous l'impression qu'on sous-estime votre travail?
- J'ai ma philosophie. La BD à gros nez n'a pas la cote chez les intellectuels. J'ai été à Angoulême et j'ai toujours été mal reçu. Il n'y a qu'un auteur qui m'a soutenu, c'est celui qui signe... Blutch!


- Y aura-t-il quelque chose de spécial pour le 60ème tome?
- Je suis en train de dessiner le 59ème et j'ai le scénario du 60ème qui ne me convainc pas totalement. Je dois le relire. Ce sera peut-être le dernier, mais à mon âge, je n'envisage rien du tout".

lundi 20 octobre 2014

Rétrospective de Constantin Meunier à Bruxelles

Un des événements de l'automne culturel à Bruxelles est la rétrospective que les Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles consacrent à l'artiste belge Constantin Meunier (1831-1905). Notre amie Tania l'a déjà visitée et confie sur son blog :   "La rétrospective offre une très belle occasion de découvrir dans son ensemble l'œuvre d'un artiste belge qui a fait entrer le travailleur, l'ouvrier dans les arts plastiques, comme Zola en littérature".  Je vous invite à découvrir son compte-rendu de cette exposition :    http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2014/10/11/meunier-peintre-et-sculpteur-1135578.html


Profitez de cette exposition pour visiter la nouvelle section "Musée Fin de Siècle" (inaugurée en 2013) des Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles que notre amie Tania a également visitée :  http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2014/01/24/musee-fin-de-siecle-1122967.html

samedi 18 octobre 2014

Sortie du thriller belge "The Loft" d'Erik Van Looy

Les plus anciens lecteurs du Journal d'un Petit Belge se souviendront du film "Loft" dont je vous avais parlé à plusieurs reprises :   http://journalpetitbelge.blogspot.be/2009/06/le-cinema-belge-lhonneur.html . Sorti en 2008, ce thriller d'Erik Van Looy avait fait 1,2 million d'entrées dans notre pays (du jamais vu pour un film belge! Et ce record n'a pas été battu depuis lors). Parmi les acteurs de ce film, il y avait notamment le beau Matthias Schoenaerts qui continue d'accumuler les succès, et est la vedette de la dernière campagne de Louis Vuitton :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/04/nouvelle-collaboration-entre-matthias.html .


Cette semaine sort "The Loft" qui est la version hollywoodienne du "Loft" de 2008, par le même réalisateur que l'original (Erik Van Looy) et dans lequel Matthias Schoenaerts reprend son rôle. Le budget de 14 millions de dollars vient essentiellement de Belgique. Les critiques de cinéma trouvent qu'il est plus abouti que l'original, et Erik Van Looy n'a subi aucune censure et a pu travailler à sa guise, gommant les erreurs de 2008.


Le scénario :  "The Loft" suit cinq amis mariés qui, dans le plus grand secret, partagent un loft où ils reçoivent leurs maîtresses. Cette garçonnière parfaite vire au cauchemar avec la macabre découverte un matin du corps d'une jeune femme...  Voici la bande-annonce :   www.cinenews.be/fr/films/the-loft/videos/bandes-annonces/55483

dimanche 12 octobre 2014

Sainte-Adresse, capitale belge de 1914 à 1918

Dans le cadre du centenaire de la première guerre mondiale, notre roi Philippe vient de se rendre à Saint-Adresse, une commune de Haute-Normandie entre le cap de la Hève et le port du Havre, qui a un lien particulier avec notre pays.


Rappelez-vous :  malgré notre neutralité dans le conflit et notre refus de laisser passer son armée pour attaquer la France,  l'Allemagne envahit la Belgique le 4 août 1914. Notre vaillante petite armée résiste le mieux possible, mais les Allemands progressent petit à petit. Suite à leur avancée, le roi Albert Ier et le gouvernement belge quittent notre capitale Bruxelles pour se retirer à Gand, puis Anvers et Ostende. Leurs chemins se séparent :  le roi Albert Ier et la reine Elisabeth décident de rester avec l'armée belge sur le dernier lambeau de territoire libre entre l'Yser et la mer du Nord (grâce à l'ouverture des écluses, les soldats belges avaient réussi à y stopper l'avancée allemande et résisteront pendant quatre ans), tandis que le gouvernement belge demande l'hospitalité française.


En octobre, deux bateaux quittent Ostende avec à son bord plus d'un millier de Belges (le gouvernement, le corps diplomatique et les fonctionnaires des ministères) en direction de la Normandie. Ils s'installent à Sainte-Adresse qui sera officiellement la capitale de la Belgique du 13 octobre 1914 au 18 novembre 1918. Cette petite station balnéaire a l'avantage d'être non loin du front (le premier ministre Charles de Broqueville fait des allers-retours hebdomadaires), et de disposer d'infrastructures, hôtels, immeubles et villas permettant de loger rapidement l'administration d'un Etat indépendant en exil. Un bureau de poste est même ouvert et débite des timbres à l'effigie du roi Albert Ier qui font le bonheur des philatélistes! Un hôpital militaire est aménagé dans un lycée. Les Belges ont leur propre usine entièrement consacrée à l'effort de guerre (ateliers de construction et de réparation de véhicules de l'armée, fabrication de poudre et de munitions, p.ex.). Le couple royal restera avec l'armée belge jusqu'à l'armistice de 1918, et ne viendra jamais à Sainte-Adresse.


Que reste-t-il de ces quatre années?  Deux monuments :  le monument "Reconnaissance à la France" offert à la ville en 1924 et inauguré par le prince Léopold, et la statue à l'effigie du roi Albert Ier érigée en 1938. Les villes de La Panne (où logeait le roi Albert Ier durant la guerre) et Sainte-Adresse (où logeait le gouvernement durant la guerre) sont jumelées. Devant le grand bâtiment principal qui a accueilli le gouvernement belge en exil, on peut voir une boîte aux lettres rouge typiquement belge où on lève toujours quotidiennement le courrier.  Et en ce mois d'octobre, le roi Philippe s'est rendu en personne à Sainte-Adresse pour rappeler cet épisode de notre histoire (il s'y était déjà rendu en 1998 pour les 80 ans de l'Armistice).

mercredi 8 octobre 2014

Côte Belge (7) : le Mercator à Ostende

On retourne à la côte belge pour découvrir le bateau "Mercator", amarré depuis de nombreuses années dans le port d'Ostende et ouvert au public. Je vous propose de découvrir son histoire à travers un article très documenté de notre amie Christiane :  http://chalisanora1.canalblog.com/archives/2014/09/29/30670377.html

vendredi 3 octobre 2014

Bravo à nos amies Marcelle et Carine-Laure

Je voudrais féliciter nos amies Marcelle et Carine-Laure, fidèles lectrices du Journal d'un petit Belge depuis plusieurs années, et habitantes toutes les deux de la province du Hainaut :


- Marcelle vient de sortir son deuxième recueil de poésies, intitulé "Pourquoi pas?" (éditions Chloé des Lys). Elle le présentera en novembre au Salon du Livre de Mons. Plus d'infos :  http://marcellepaques.skynetblogs.be/archive/2014/09/13/pourquoi-pas-8281282.html


- Carine-Laure est lauréate du Prix Pierre Nothomb 2014 qu'elle a reçu au château du Pont d'Oye, fief de la famille Nothomb (oui, oui, la famille d'Amélie). Plus d'infos :  http://carinelauredesguin.over-blog.com/article-concours-pierre-nothomb-texte-laureat-124671436.html


Bravo à toutes les deux, et n'oubliez pas de soutenir nos écrivains belges dont les livres n'ont pas la chance d'être mis bien évidence dans les librairies qui privilégient les gros succès de vente (Lévy, Musso, Nothomb, Schmitt, p.ex.). Aussi parlez-en sur Facebook ou à vos amis lecteurs.

mardi 30 septembre 2014

La place des Martyrs à Bruxelles

                    


Peu connue, la place des Martyrs à Bruxelles accueille chaque année fin septembre un hommage aux héros de la révolution belge de 1830, co-organisé par la Ville de Bruxelles, l'asbl Pro Belgica (www.probelgica.be) et les Volontaires 1830 de Bruxelles (www.b1830.be). Près de 500 personnes avaient fait le déplacement :   plusieurs personnalités politiques, un aide de camp du Roi, des porte-drapeaux et responsables d'associations patriotiques, plusieurs groupes de reconstitution historique (comme le Bataillon des Canaris venus de Namur, le Werkgroep 1830 d'Anvers, les Volontaires 1830 de Morlanwelz, la Garde Civique 1830 de Charleroi), des membres de l'asbl Pro Belgica, des élèves du Sacré-Coeur de Linthout, des touristes et curieux, etc.


Pourquoi la place des Martyrs?  Car au centre de cette place se trouve une crypte où reposent des Belges morts lors de la révolution de 1830. Plus d'infos à ce sujet :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2013/02/la-place-et-la-crypte-des-martyrs.html   

mardi 23 septembre 2014

Schaerbeek

Quand les médias parlent de Schaerbeek, c'est toujours en négatif (pauvreté, islamisme, délinquance, chômage, p.ex.). Mais grâce à notre amie Tania, j'en découvre d'autres facettes plus positives qui me font changer mon regard sur cette commune (gare aux clichés stupides!). Et à mon tour, je voudrais vous la présenter. Surnommée la "Cité des Anes", Schaerbeek est la septième commune la plus peuplée de Belgique avec plus de 120.000 habitants. Cette commune bilingue fait partie de la région bruxelloise et a vu naître un certain Jacques Brel.


Le Quartier des Fleurs :   http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2014/09/02/quartier-des-fleurs-1134344.html


Le parc Josaphat :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/09/le-parc-josaphat-schaerbeek.html


Le Moeraske :  http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2012/08/24/au-moeraske-en-aout.html


Les monuments patriotiques :  http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2014/08/19/resistances-1133910.html

vendredi 19 septembre 2014

Delacre sort un nouveau biscuit

Qui ne connaît pas l'entreprise belge Delacre (www.delacre.be) ?  Son fondateur Charles Delacre était pharmacien de formation à Bruxelles, où il ouvre sa première chocolaterie. Le succès est vite au rendez-vous. Delacre est réputé pour ses marquisettes, ses cigarettes russes et ses boîtes de collection qu'elle sort pour les fêtes de fin d'année. Aujourd'hui, Delacre emploie 350 personnes dans notre pays (l'usine se trouve à Verviers en province de Liège) et s'exporte partout dans le monde. Si ses biscuits sont vendus dans tous les magasins, Delacre possède depuis quatre ans sa propre boutique à Bruxelles, dont je vous avais parlé lors de son ouverture :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/06/ouverture-du-premier-magasin-delacre.html


Quoi de neuf en 2014?  Un nouveau logo, une nouvelle campagne de pub et de nouveaux produits pour plaire à toutes les générations. Le dernier né s'appelle "Venise", soit deux biscuits fourrés au chocolat noir, en forme de macaron. Alors, n'hésitez pas à aller goûter ce nouveau biscuit de Delacre et à soutenir cette entreprise belge (comme vous le faites pour nos producteurs de fruits en difficulté suite à l'embargo russe).

samedi 13 septembre 2014

Le château de Leeuwergem

On reste au 18ème siècle car c'est à cette époque que les seigneurs de Leeuwergem reconstruisent, pour la troisième fois, leur château qui sera cette fois de style rococo. Son hôte le plus célèbre sera le roi Louis XVIII en 1815. Il appartient désormais à la famille della Faille d'Huysse, et est ouvert au public (infos pratiques :   www.leeuwergem.be). Leeuwergem se situe dans la province de Flandre Orientale. Partons découvrir Leeuwergem grâce aux photos de notre ami Willy :


Le château :  http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/archive/2014/09/01/kasteel-8271107.html


Le parc : http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/archive/2014/09/02/kasteel-2-2-8271946.html

samedi 6 septembre 2014

La Belgique sous le régime autrichien au 18ème siècle

Figurez-vous qu'au 18ème siècle, nous avons été successivement Espagnols, Autrichiens et Français!  A la fin de la guerre de succession d'Espagne en 1714, les Pays-Bas espagnols (dont la Belgique actuelle faisait partie) sont dévolus à l'Autriche. L'impératrice Marie-Thérèse fit gouverner les Pays-Bas devenus autrichiens par son beau-frère Charles de Lorraine pendant 36 ans, puis par sa fille l'archiduchesse Marie-Christine. Tout se passa bien jusqu'à la mort de l'impératrice Marie-Thérèse et l'avènement de son successeur l'empereur Joseph II. Celui-ci décida en 1787 de réformer toute notre vieille organisation administrative et judiciaire, ce qui fit de nombreux mécontents. L'opposition, menée par les avocats Van der Noot et Vonck, devait déboucher sur la Révolution Brabançonne en 1787-1789 (où on vit, pour la première fois, apparaître nos couleurs tricolores le noir, le jaune et le rouge) et la création des très brefs Etats-Belgiques Unis en 1790. Mais les troupes autrichiennes reprennent le pouvoir et, suite à la victoire française de Jemappes en novembre 1792, nous terminons le 18ème siècle sous régime français jusqu'à la chute de Napoléon en 1815. Bref, ces quelques lignes résument un siècle de l'histoire mouvementée de la Belgique actuelle, qui passe d'un pays étranger à un autre jusqu'à notre vraie indépendance en 1830.


Que reste-t-il du régime autrichien du 18ème siècle?  Les principales traces visibles sont à Bruxelles qui doit beaucoup à Charles de Lorraine, gouverneur des Pays-Bas autrichiens sous le règne de l'impératrice Marie-Thérèse. En voici deux exemples. Suite à l'incendie du palais du Coudenberg, il redessina toute la place Royale comme on peut la voir toujours actuellement. On construisit notamment la nouvelle église Saint-Jacques du Coudenberg :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2012/08/leglise-saint-jacques-sur-coudenberg.html . Et l'Académie impériale et royale des sciences et des lettres est créée, et existe toujours actuellement.

mercredi 3 septembre 2014

L'Hôpital Notre-Dame à la Rose de Lessines

L'Hôpital Notre-Dame à la Rose a été fondé en 1242 à Lessines (province du Hainaut) par Alix de Rosoit pour exaucer les dernières volontés de son mari, Arnould IV d'Oudenaarde. Elle en confie la gestion aux chanoinesses de Saint-Augustin. Les religieuses y prodigueront les soins aux malades jusqu'en 1980. Tout comme les Hospices de Beaune en Bourgogne, il est l'un des derniers ensembles complets et autarciques d'hôtels-dieu du Moyen Age. Il a conservé son aspect des XVIème et XVIIème siècles, notamment son cloître gothique. On peut y voir aujourd'hui 20 salles scénarisées dont deux salles des malades. La première vous fera remonter en 1715 avec ses lits en alcôve drapés de tentures rouges. La seconde, salle hygiéniste de 1900, rend compte de l'évolution de la science. La pharmacie est encore telle que les sœurs l'utilisaient à la fin du XIXème siècle. On peut aussi voir, entre autres, la cuisine, l'infirmerie des religieuses et le réfectoire. La chapelle baroque permettait aux patients de se recueillir, le but étant de guérir les maux de l'âme tout autant que ceux du corps. Les meubles, tableaux, livres, porcelaines, orfèvreries et archives qui jalonnent le circuit sont autant de trésors d'art ancien et religieux. A l'extérieur, une visite s'impose dans le vieux cimetière des religieuses qui a été transformé en jardin de plantes médicinales. Plus d'infos :  www.notredamealarose.com


A noter que ce week-end, Lessines organisera son traditionnel Festin, une fête historique commémorative de la délivrance de la ville en 1578. Près de 1.000 figurants en parure d'époque se donnent rendez-vous : jongleurs, baladins, musiciens, troubadours, soldats, artisans, etc.

lundi 25 août 2014

Robin Williams par l'artiste belge Catherine Ailesse

L'an dernier, je vous avais présenté Catherine Ailesse :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2013/12/lartiste-belge-catherine-ailesse.html . Née en 1957, cet artiste belge est originaire d'Huldenberg dans la province du Brabant flamand, et sa famille maternelle est française. Elle s'est spécialisée dans les grands portraits de personnalités (Nelson Mandela, Gérard Depardieu, p.ex.) ou de simples anonymes. Vous pouvez découvrir son travail à la DCA Gallery (avenue Louise à Ixelles), sur son site www.catherine-ailesse.com ou sur sa page Facebook.


Comme vous aviez bien aimé ce qu'elle fait, je vous montre le dernier tableau de Catherine Ailesse en hommage à l'acteur Robin Williams, récemment décédé.


                        Photo                                      

mardi 19 août 2014

"Une châtelaine dans les tranchées" (F. de Moreau de Villegas de Saint-Pierre)

Née en 1870, Maria de Villegas de Saint-Pierre passe une enfance heureuse au château de Louvignies (province de Hainaut) dont son père est le bourgmestre. En 1892, elle épouse le comte Léopold van den Steen de Jehay, conseiller de légation. Le couple se partage entre leur hôtel particulier à Bruxelles et leur château de Chevetogne (province de Namur). Ils ont un fils unique, Jean. Maria est sociétaire de la Société des Gens de Lettres, écrit différents ouvrages et reçoit en 1913 un prix de l'Académie française. Membre fondateur de l'école d'infirmières Sainte-Camille à Bruxelles, elle multiplie les démarches pour officialiser cette école catholique.


Mais le présent ouvrage rend hommage à son action durant la première guerre mondiale grâce à sa correspondance, ses albums et ses notes manuscrites retrouvés en 2007 dans un coffre à Louvignies. Lors de l'invasion allemande du 4 août 1914, son fils Jean s'engage comme volontaire et Maria transforme son château de Chevetogne en hôpital de la Croix-Rouge qu'elle dirigera jusqu'en novembre. De retour à Bruxelles, elle décide de partir sur le front avec ses infirmières. En 1915, elle devient directrice de l'hôpital Elisabeth de Poperinghe, une commune située sous commandement britannique. Un poste qu'elle occupera pendant plus de trois ans et demi.


Ses écrits nous permettent de nous rendre compte de la vie quotidienne difficile de cet hôpital. Elle confie :   "De toutes nos fibres tendues, nous sommes attachés à ces lamentables épaves. Avec quel cœur, avec quel oubli de soi-même, on tâche de les soulager. Si plus rien ne semble rebutant, dégoûtant ou fatiguant, c'est qu'on agit sans penser, dominé par la nécessité du devoir immédiat et matériel à accomplir. Ecrasé par ce labeur, anéanti de fatigue, on ne songe plus qu'au mobile chrétien et patriotique qui nous a lancé dans cette aventure. L'horreur a aboli la pensée. L'effort, dans sa continuité (à présent que nous sommes ici depuis plusieurs semaines), est devenu un engrenage quotidien, mécanique et tenace :  détruire la maladie, sauver les malades et ne pas flancher!".


Maria utilise son carnet d'adresses pour obtenir de l'argent pour son hôpital qui reçoit notamment la visite des ministres belges de la Guerre Charles de Broqueville, de l'Intérieur Paul Berryer et de la Justice Henry Carton de Wiart, de l'ambassadeur des Etats-Unis en France et de la reine Elisabeth qui la surnomme "le major de Poperinghe". En 1916, elle est atteinte de septicémie et ses jours sont en danger. Mais elle est opérée et sauvée. Maria se rend plusieurs fois sur le dernier lambeau de territoire belge libre, où elle rencontre le couple royal et visite l'hôpital de l'Océan du docteur Lepage (plus d'infos à ce sujet : www.noblesseetroyautes.com/2014/07/lhopital-de-locean-a-la-panne). Le roi Albert Ier lui remet l'Ordre de Léopold en lui disant :   "Je tiens à vous l'épingler moi-même car vous êtes restées quand les autres sont partis".


La vie continue à Poperinghe avec son lot de blessés, de morts et de bombardements jusqu'à la fin de la guerre. Maria participe aux Joyeuses Entrées des souverains dans les villes libérées de Tournai et Bruxelles. Outre l'Ordre de Léopold, elle reçoit diverses décorations (Ordre de l'Empire britannique et Légion d'Honneur notamment) et est nommée citoyenne d'honneur de Poperinghe. Après la guerre, elle a la douleur de voir la santé de son fils unique se dégrader.


En 1937, Maria fait publier "Mon journal d'infirmière" qui relatait les mois d'août à novembre 1914, et avait l'intention d'écrire la suite. Mais elle décède à Bruxelles en 1941 à l'âge de 70 ans en pleine deuxième guerre mondiale. Ses funérailles ont lieu en grande pompe à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule et un hommage lui est rendu à l'Académie Royale de Littérature.


Dans le cadre du centenaire de la première guerre mondiale, bravo aux éditions Racine (www.racine.be) et à Florence de Moreau de Villegas de Saint-Pierre de rendre hommage à ces gens de l'ombre dans cet ouvrage richement illustré ("ce livre est la petite histoire de la comtesse van den Steen de Jehay dans la grande histoire de la guerre 1914-1918", comme le signale l'avant-propos).

vendredi 15 août 2014

Soutenons les producteurs belges !

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La Russie ayant décidé un embargo contre les produits agro-alimentaires venus de l'Union Européenne,  les producteurs belges vont se retrouver avec des tonnes de fruits en surplus. C'est évidemment pour eux une catastrophe financière dont ils se seraient bien passées. Si nous sommes impuissants face aux aléas de la politique internationale, nous, en tant que consommateurs, pouvons apporter un petit coup de pouce à ces producteurs belges en leur achetant un peu plus de fruits que d'habitude. On n'arrivera pas à sauver leur saison 2014 (en espérant que l'embargo russe ne se prolonge pas trop longtemps) mais on peut malgré tout, tous ensemble, les aider.


Bon week-end du 15 août à tous (pour les personnes intéressées :  le tapis de fleurs de la Grand-Place de Bruxelles est visible jusqu'à dimanche).

jeudi 7 août 2014

A lire sur mon blog des écrivains belges

"Crispations" d'Eric Russon :   http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2014/04/premier-roman-deric-russon.html


"L'immeuble des femmes qui ont renoncé à l'amour" de Karine Lambert :   http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2014/06/succes-pour-le-premier-roman-de-karine.html


"Colette Nys-Mazure accordée au vivant" de Mathieu Gimenez :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2014/06/colette-nys-mazure-accordee-au-vivant.html


"L'Eté sous un chapeau de paille" d'Alain Bertrand (son dernier ouvrage car il est décédé début 2014) :   http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2014/07/lete-sous-un-chapeau-de-paille-alain.html


"S. aime S." de Nicolas Buytaers :  http://ecrivainsbelges.blogspot.be/2014/07/un-roman-belge-ecrit-en-sms.html


N'hésitez pas à nous faire part dans les commentaires de vos récentes lectures d'auteurs belges!

samedi 19 juillet 2014

Côte Belge (6) : l'arrêt de tram du Coq / De Haan

                


Une des caractéristiques de la côte belge, c'est son tram qui la traverse de La Panne à Knokke-Heist grâce à 67km de voies et 69 arrêts. C'est l'une des plus longues lignes de tram au monde. Le plus bel arrêt de tram du littoral belge se trouve au Coq (De Haan en néerlandais) que vous pouvez voir sur la photo ci-dessus. Ce bâtiment a été construit après la mise en service de la ligne de tram Ostende-Bredene-Le Coq-Blankenberghe, inaugurée en 1886. Cette charmante petite gare a été bâtie en 1902, est aujourd'hui classée et abrite l'office de tourisme. Il comporte des éléments décoratifs en toiture typiques de l'architecture côtière britannique et normande. Mais cette gare n'est pas le seul joyau architectural de la ville, où on peut encore voir une centaine de jolies maisons à colombages de style anglo-normand, typiques de la Belle Epoque. Partons-nous y promener grâce aux photos de notre ami Jacques :   http://vuesdunord.skynetblogs.be/b-de-haan-le-coq


J'en profite pour vous souhaiter une joyeuse fête nationale. Comme chaque année, je déplore qu'il n'existe pas un site Internet centralisant toutes les festivités organisées à cette occasion en dehors de la capitale. Il existe juste cet agenda pour la province du Hainaut :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/06/ceremonies-et-festivites-du-21-juillet.html . A noter qu'à la côte belge, la station de La Panne organise les Leopoldfeesten qui commémorent l'arrivée de Léopold Ier, premier roi des Belges, sur le territoire belge à La Panne en juillet 1831, et qu'il y aura ce lundi des feux d'artifice sur les plages de plusieurs stations.


Bonne fête nationale à tous. Je vous retrouve au mois d'août. A bientôt.

mardi 15 juillet 2014

L'autrucherie du Doneu à Rochefort

L'autrucherie du Doneu est située à Rochefort dans la province de Namur. C'est un élevage unique en Belgique car Lydia et Jacques Bruyaux sont les seuls à exploiter une autrucherie 100% autonome, comme ils l'ont expliqué au journal "La Dernière Heure" :


"Nous y effectuons la reproduction, l'incubation des œufs, l'élevage, l'abbatage et la transformation de tous nos produits. Nous avons démarré cette activité en 1997. Il faut savoir que l'autruche est le premier et le plus vieux dinosaure ayant existé et qu'il provient d'Europe centrale. Nous avons commencé cet élevage il y a 18 ans. Nous avons réaménagé un petit castel où nous organisons de nombreuses animations, à commencer par les visites d'environ 1h. On explique aux visiteurs l'origine de l'animal, son mode de vie en captivité et pleine nature et, en ce moment, le visiteur a également la possibilité de voir des autruchons puisque nous sommes en pleine période de reproduction. Notre autrucherie est complètement autonome, ce qui permet donc de voir toute la chaîne de la production, mais également l'abattage, notre atelier de découpage et de transformation. Nous disposons aussi d'une boucherie, d'une salle de dégustation et d'un service traiteur. Il faut savoir qu'avec un seul œuf d'autruche, on peut faire 120 crêpes ou 12 omelettes. Et si on veut le servir en œuf à la coque, on doit prendre une baguette comme mouillette. Nous avons des steaks, des filets purs, ou d'autres pièces mais on peut aussi en faire une pierrade ou des fondues. Les charcuteries sont toutes réalisées dans la maison par mon fils qui a d'ailleurs mis au point un saucisson unique au monde car il est parvenu à fabriquer un saucisson 100% viande d'autruche, sans apport de graisse ni additifs extérieurs. C'est une charcuterie diététique et fumée sur place. L'autruche existant depuis plus de 185 millions d'années et étant exempte de maladies, c'est un animal qui a en lui une petite glande qui secrète ses propres antibiotiques, ce qui en fait la viande la plus naturelle qui existe. Et la plus énergétique, sans cholestérol ou presque puisqu'elle n'en contient que 0,03 gramme par 100 grammes de viande. C'est aussi une viande riche en fer et qui contient le plus de phosphore, après le poisson bien sûr. L'autruche à la broche est très prisée pour les repas de fête car avec une bête, on peut nourrir par moins de 100 personnes".


Infos pratiques :    www.autrucheriedudoneu.be

mercredi 9 juillet 2014

Côte Belge (5) : la station balnéaire de Westende

Westende est une station balnéaire familiale plus calme que Middelkerke, sa voisine très animée. C'est là que se trouvait le camping Cosmos qui a donné le titre du film "Camping Cosmos" du cinéaste belge Jan Bucquoy. Quand on vient de Middelkerke par la plage et la digue, c'est le Grand Hôtel Bellevue (surnommé la Rotonde) qu'on voit en premier. Dessiné par l'architecte Octave Van Rysselberghe, il est aujourd'hui classé. Autre bâtiment intéressant et classé :  la villa "Les Zéphyrs" qui abrite l'office du tourisme et un petit musée présentant les vacances d'une famille bourgeoise de l'époque (avec du mobilier Art Nouveau dessiné par Henry Van de Velde). Et depuis quelques années, la digue et la plage de Westende accueillent aussi des œuvres d'art que la commune rachète après la Triennale d'Art Contemporain Beaufort (qui a lieu tous les trois ans à la côte belge). Parmi ces œuvres, citons "Le vent souffle où il veut" de l'artiste français Daniel Buren, célèbre pour ses colonnes du jardin du Palais Royal à Paris.  Partons ensemble nous balader à Westende avec les photos de notre ami Willy :    http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/tag/westende

dimanche 6 juillet 2014

Côte Belge (4) : le domaine provincial de Raversijde

Pour les passionnés d'histoire, je vous conseille de visiter le domaine provincial de Raversijde, situé face à la mer du Nord et en partie dans les dunes de Raversijde (www.raversijde.net/fr_intro.html), un hameau de la ville d'Ostende. Ce domaine de 50 hectares appartenait au prince-régent Charles de Belgique (grand-oncle de notre roi actuel) qui l'a vendu à la province de Flandre Occidentale à condition de pouvoir y vivre jusqu'à la fin de sa vie. Il est ouvert au public depuis 1992. Que peut-on y voir?


1° Le Mémorial Prince Charles :  une exposition retrace la vie du prince Charles de Belgique, fils cadet d'Albert Ier et Elisabeth, qui a suivi sa formation dans la marine britannique. Suite à la déportation de son frère Léopold III par les Allemands, il sera le régent du royaume de 1944 à 1950. Après 1950, le prince se retire dans sa propriété à Raversijde où il s'adonne à sa passion pour la peinture jusqu'à son décès en 1983. Photos :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2010/12/domaine-provincial-de-raversijde-13-le.html


2° Le Mur de l'Atlantique :  60 constructions datant da la deuxième guerre mondiale reliées entre elles par un réseau de tranchées et de souterrains d'une longueur de 2 kilomètres. Le prince Charles a toujours refusé de les démolir ou de les vendre à des promoteurs immobiliers, ce qui explique que cet ensemble a pu miraculeusement être protégé. Un film vidéo précède la visite. Photos :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2010/12/domaine-provincial-de-raversijde-23-le.html


3° Walversijde :  après la mort du prince, des fouilles archéologiques sont entreprises dans le domaine et permettent de retrouver les vestiges d'un village du 15ème siècle. Plusieurs maisons de pêcheurs sont reconstituées avec des matériaux d'origine médievale, et une exposition explique les fouilles entreprises. Photos :  http://probelgicahainaut.blogspot.be/2010/12/domaine-provincial-de-raversijde-33.html

jeudi 3 juillet 2014

Côte Belge (3) : le festival de sculptures de sable

Autre tradition de l'été à la côte belge :  le festival de sculptures de sable. Après Zeebrugge et Blankenberghe, c'est désormais Ostende qui l'accueillera durant les cinq prochaines années. Afin de plaire aux plus petits, le thème sera à nouveau Disney, mais avec des sculptures totalement différentes de celles de 2013. Quelques 200 camions ont transporté jusqu'à Ostende 6.000 tonnes de sable de grotte ardennais. 33 artistes orginaires de 13 pays ont travaillé à la réalisation des 150 sculptures de sable réparties sur 8.000 mètres carrés. La plupart des œuvres mesurent entre 2m et 8m de haut, mais le château de la belle au bois dormant culmine à 12m, ce qui constitue un record pour l'événement. Le festival est ouvert jusqu'au 31 août, et les organisateurs espèrent dépasser le nombre de visiteurs de l'an dernier (140.000 visiteurs).  Plus d'infos en français sur www.sculpturesdesable.be

lundi 30 juin 2014

Côte Belge (2) : Ostende à l'Ancre en 2014

En juin a eu lieu la 15ème édition d'Ostende à l'Ancre (Ostende voor Anker en néerlandais). C'est le plus grand festival annuel maritime des côtes de la mer du Nord. En cette année 2014, 180 bateaux étaient présents et le thème était le 70ème anniversaire de la libération d'Ostende. Pour plus d'infos en français sur ce festival :  www.oostendevooranker.be/fr/visit/presentation


Partons découvrir les photos de l'édition 2014 grâce à notre ami Willy :  http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/tag/oostende+voor+anker

samedi 28 juin 2014

Côte Belge (1) : l'Horloge de Coxyde

                                    


Début aujourd'hui de notre série estivale consacrée à la côte belge. Nous allons nous arrêter dans la station balnéaire de Coxyde (Koksijde en néerlandais) qui abrite notamment une base aérienne d'où partent les hélicoptères Sea King qui ont pour mission la recherche et le sauvetage en mer. C'est également là que se trouve "De Hoge Blekker", la plus haute dune de Belgique (33 mètres). L'un des monuments les plus connus est l'Horloge (voir photo ci-dessus) avec le blason de la cité. Elle se trouve au centre de la digue, au croisement avec l'artère commerçante.


Une promenade à la découverte des belles villas du quartier sénégalais est également possible grâce aux plans proposés par l'office du tourisme :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2013/08/le-quartier-senegalais-de-coxydekoksijde.html

dimanche 22 juin 2014

La Belgique est en 1/8 de finale !

                     Photo : Tous ensemble!! #belrus #WorldCup2014        


Suite à nos victoires contre l'Algérie et la Russie, nos Diables Rouges se sont qualifiés ce dimanche soir pour les huitièmes de finale. Bravo à eux!  Cela faisait 12 ans qu'on n'avait plus participés à une Coupe du Monde, et 20 ans qu'on n'avait plus été en huitièmes de finale. Ce beau parcours de notre équipe nationale s'accompagne d'un énorme engouement patriotique et tricolore qu'on n'avait plus connu depuis la Coupe du Monde 1986 au Mexique où on avait été jusqu'aux demi-finales. Aux quatre coins de notre pays, des Belges se sont réunis sur les places, dans les cafés, dans les stades de foot, entre voisins pour suivre les rencontres et fêter ensuite la victoire. Vive la Belgique!

mercredi 11 juin 2014

Allez les Diables!

                      Photo : We are ready!! #TeamBelgium


Ca y est :  nos Diables Rouges (l'équipe nationale belge de football) ont pris l'avion pour la Coupe du Monde au Brésil. Cela faisait déjà un petit temps qu'on n'avait plus participé à une coupe du monde, ce qui explique l'engouement autour de nos trois couleurs noir-jaune-rouge déclinées à toutes les sauces. Trois matchs attendent nos Diables Rouges (le 17 juin contre l'Algérie, le 22 juin contre la Russie et le 26 juin contre la Corée du Sud) avant de savoir s'ils se qualifient pour les huitièmes de finales. Allez les Diables, la Belgique est derrière vous! Et vous, chers lecteurs, quel est votre pronostic?

lundi 9 juin 2014

Hommage à la brigade Piron de 1944

Ce jeudi, la princesse Claire de Belgique présidait une cérémonie franco-belge en hommage à la brigade Piron sur le Pont des Belges, le pont qui relie Deauville et Trouville en Normandie. Après la capitulation de notre pays le 28 mai 1940, des soldats belges prennent la fuite pour rejoindre les Alliés en Grande-Bretagne. Parmi eux, le major Jean Piron (né à Couvin en 1896) qui a fait ses études à l'Ecole Royale Militaire et a participé à la première guerre mondiale. Les Alliés lui demandent de constituer un bataillon de fusilliers et un escadron blindé. Le 8 août 1944, la brigade belgo-luxembourgeoise Piron débarque en Normandie à Arromanches et Courseulles avec 2.200 hommes et 500 véhicules. Le lendemain, ils affrontent déjà la 12ème division de Panzer SS. Petit à petit, ils remontent la côte normande et libèrent fin août les villes de Cabourg, Villers-sur-Mer, Deauville, Trouville et Honfleur ("la Côte fleurie"). Dans toutes ces cités, on retrouve divers monuments en leur hommage, notamment à la batterie de Merville qui leur consacre plusieurs vitrines avec des objets, uniformes et documents de l'époque. C'est aussi la raison pour laquelle le drapeau belge flotte aujourd'hui encore à divers endroits de la Normandie. Entre le 8 août et le 2 septembre, la brigade Piron dénombre 27 morts, 65 blessés graves évacués en Grande-Bretagne et 22 blessés plus légers soignés sur place. Le 4 septembre, elle participe à libération de Bruxelles, puis de plusieurs villes néerlandaises. Et la brigade Piron prendra part également à la Bataille des Ardennes, cette contre-offensive des Allemands durant l'été 1944 pour reprendre notre pays. Si vous voulez plus d'infos, voici leur site Internet :    www.brigade-piron.be

mercredi 4 juin 2014

Inauguration de la plus haute tour de logements à Bruxelles

Notre capitale compte plusieurs hautes tours :   la Tour du Midi (150m) près de la Gare du Midi, la Tour des Finances (144m) près du Jardin Botanique, la Tour Rogier (135m) au centre de la place Rogier et les Tours Belgacom (134m) reliées par une passerelle, p.ex. On vient d'inaugurer la plus haute tour de logements de la capitale (140m) dans le nord de Bruxelles, près du canal de Willebroeck et du site de Tour et Taxis. Outre 30.000 mètres carrés de bureaux, cette tour compte 251 appartements répartis sur 41 étages. Partons la découvrir grâce aux photos de notre ami Willy : http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/archive/2014/05/29/woontoren-8200905.html

dimanche 1 juin 2014

L'hiver et l'été belges par Philippe Genion

Encore des extraits du livre "Inventaire des petits plaisirs belges" de Philippe Genion dont je vous ai déjà parlé :


"L'hiver est devenu une période tellement courte que cela en devient de manière évidente un "petit" plaisir belge. En Belgique, les périodes enneigées sont quasiment aussi rares que les moments empreints de gentillesse télévisée chez Alain Juppé. On peut raisonnablement dire que l'hiver en Belgique dure, selon les années, entre trois jours et une semaine et demie. Et chaque année, la neige prend le peuple par surprise et dès le deuxième jour de gel (terme utilisé dès que l'on est sous les 5°C), des hordes de Belges en panique se ruent dans les magasins afin d'y acheter des pneus neige, du sel, des pelles et un traîneau pour le gamin, qui leur seront totalement inutiles un petit quart de lune plus tard. Et bien évidemment, les Belges se plaindront immédiatement des inconvénients du froid, du verglas, des congères formées par leurs congénères à coups de pelle en fer-blanc de chez Leroy-Berlin, alors que paradoxalement, ils paieront 740 euros pour leur forfait hebdomadaire au ski quelques mois plus tard, d'où ils reviendront avec le visage tout orange et le pourtour des yeux tout blanc, une jambe dans le plâtre et 5kg de tartiflette dans le gras des hanches".


"L'été est devenu une période tellement courte que cela en devient de manière évidente un "petit" plaisir belge. En Belgique, les périodes ensoleillées sont quasiment aussi rares que les moments empreints de charisme chez François Hollande et Angela Merkel (ou pire, les deux ensemble). On peut raisonnablement dire que l'été en Belgique dure, selon les années, entre trois jours et une semaine et demie. Et chaque année, la chaleur prend le peuple par surprise et dès le deuxième jour de canicule (terme utilisé dès que l'on dépasse les 22°C), des hordes de Belges en panique se ruent dans les magasins d'électroménager afin d'y acheter des ventilateurs ou des appareils d'air conditionné mobiles qui leur seront totalement inutiles un quart de lune plus tard. Et bien évidemment, les Belges se plaindront immédiatement du poids de la chaleur, de la sueur, des coups de soleil, des guêpes et de toutes les conséquences de cette chaleur pour laquelle, paradoxalement, ils dépenseront 420 euros sur Liberty TV ou via le foldair de Jet-Er et pour 15 jours all-in en Turquie, suite avec balcon et vue sur la station d'épuration".


"Mais avec le temps, comme dans tout, pour être heureux dans la vie, il faut se contenter de ce que l'on a. Alors, comme on dit chez nous, "on fait avec", été comme hiver!".

mercredi 28 mai 2014

Bon anniversaire à la doyenne des Belges (112 ans) !

                              


Bon anniversaire à Fanny Godin, la doyenne des Belges, qui fête ses 112 ans! D'après les statistiques, c'est la deuxième Belge à passer le cap des 112 ans, et elle n'est pas loin du record national (112 ans et 186 jours). Née à Huy en 1902, elle se marie tardivement avec Jacques Pardon en 1941. Ils attendent la fin de la deuxième guerre mondiale pour avoir leur fille unique Claude, âgée aujourd'hui de 69 ans et sans descendance. Veuve en 1976, elle habite seule son appartement bruxellois jusqu'à ses 106 ans. Fanny entre ensuite dans une maison de retraite à Léau en province du Brabant flamand pour être plus proche de sa fille. Et ce qui fait plaisir, c'est qu'elle est en bonne santé et refuse catégoriquement une chaise roulante, préférant sa canne ou le bras de quelqu'un pour se déplacer! Elle lit son journal chaque jour sans lunettes, et participe une fois par semaine à des jeux de ballons pour seniors. Elle a pratiqué la natation...jusqu'à ses 110 ans. Lors de la fête organisée hier en son honneur, Fanny a trinqué avec sa fille et les autres résidents de la maison de retraite, et a confié qu'elle avait eu une belle vie. Bon anniversaire Madame!

samedi 24 mai 2014

La ville d'Hasselt

La ville d'Hasselt a été fondée au VIIème siècle et appartenait au comté de Looz. Au 14ème siècle, celui-ci est intégré à la principauté de Liège jusqu'à l'annexion par la France en 1794. Après la défaite de Napoléon en 1815, elle rejoint le royaume des Pays-Bas qui réunissait l'actuel Benelux (Belgique, Pays-Bas et grand-duché de Luxembourg) sous la houlette de Guillaume d'Orange. En 1830, suite à la révolution belge, notre pays devient enfin indépendant. Après neuf années de négociations, un traité entre la Belgique et les Pays-Bas en 1839 partage la province du Limbourg en deux :  une partie belge et une partie néerlandaise. Hasselt devient le chef-lieu de la province belge du Limbourg.


Aujourd'hui, les touristes viennent découvrir à Hasselt :


- Plopsa Indoor (300.000 visiteurs/an en moyenne). A ma connaissance, c'est le seul parc indoor du pays ouvert toute l'année. Comme Plopsaland et Plopsacoo, il appartient au groupe Studio 100 dont je vous ai déjà parlé :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2011/05/le-studio-100.html


- le jardin japonais. Inauguré en 1992, il est le fruit des liens d'amitié entre les villes d'Hasselt et d'Itami au Japon. Sa superficie totale est de 2,5 ha. Il est en fait le prolongement du parc Kapermolen qui fait près de 15 ha. Le jardin japonais compte 250 cerisiers du Japon et une maison de cérémonie et de thé. Ouvert d'avril à octobre. Partons-nous y promener avec notre amie Tania :  http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2014/05/09/au-jardin-japonais-1129961.html

mardi 20 mai 2014

"Le général van Halen et la révolution belge de 1830" (Anne-Marie Storrer)

Né en 1788 en Espagne, don Juan van Halen descend d'une famille patricienne originaire de Weert au Limbourg. De génération en génération, ses ancêtres étaient notaires, avocats ou juges de paix, ainsi que bourgmestres de Weert. Son grand-père Joannes Antonius s'installe en Espagne. Juan van Halen entre dans la marine royale espagnole dont il gravit rapidement tous les échelons : il est nommé sous-lieutenant de frégate en 1806 et participe notamment à la bataille de Trafalgar et à la guerre du Caucase. Il parle l'espagnol, l'anglais et le français.


Ayant pris part aux côtés des révoltés aux guerres civiles qui déchirent l'Espagne, Juan van Halen part en exil en attendant qu'on le rappelle dans sa patrie. Après avoir voyagé aux Etats-Unis et au Mexique, il décide en 1826 de retourner avec son épouse et leurs deux fils dans le berceau de ses ancêtres. La famille habite d'abord Chaudfontaine, où Juan van Halen entreprend d'écrire ses mémoires et de raconter les batailles auxquelles il a participé. C'est là qu'il devient ami avec le jeune avocat et journaliste liégeois Charles Rogier.


En 1829, Juan van Halen s'installe à Bruxelles où des émeutes éclatent en août 1830 suite à la représentation de "La Muette de Portici" au Théâtre Royal de la Monnaie. Devant l'inertie des autorités, des bourgeois bruxellois créent une garde bourgeoise dont il fait partie. Le roi Guillaume d'Orange reste sourd aux revendications des Belges, et les troubles se poursuivent. Charles Rogier arrive de Liège avec plus de 300 volontaires. Le 24 septembre, Juan van Halen (42 ans) est nommé commandant en chef des forces actives de la Belgique, et c'est donc lui qui dirige les volontaires belges lors des combats autour du parc royal et de la place Royale contre les soldats de l'armée néerlandaise. La tâche n'est pas aisée, comme il l'écrit le 25 septembre :


"Le caractère particulier des combattants qui composaient notre armée de citoyens, joint aux habitudes d'insubordination qu'ils avaient contractées lors des journées précédentes, en avaient fait autant de généraux que de soldats. Avec le jour cessa le feu et la sécurité de la ville fut à nouveau abandonnée à la garde d'une centaine de braves exténués de fatigue et je n'avais en mon pouvoir aucun moyen pour l'éviter. Dès le soir, j'avais placé des postes aux principaux points qu'il importait de conserver, avec ordre de ne laisser partir aucun volontaire ; et c'est dans la force de leurs habitudes que postes et volontaires quittèrent le champ de bataille pour aller remplir les tavernes où ils se racontaient leurs exploits".


Le lendemain, il écrit :   "Toutes ces opérations exécutées à la vue d'une armée considérable, occupant la position militaire la plus avantageuse, eurent lieu avec plus de précisions et d'hommes que l'on pouvait en attendre de simples volontaires, pleins d'ardeurs à la vérité, mais sans discipline et n'ayant parmi eux que quelques anciens militaires".


Dans la nuit du 26 au 27, les troupes hollandaises quittent le parc royal. Juan van Halen fait annoncer la victoire au gouvernement provisoire installé à l'hôtel de ville de Bruxelles. Son expérience militaire aura été très utile. Au cours des combats de fin septembre,  456 citoyens belges sont décédés, 1226 blessés et 122 prisonniers.


Après l'indépendance de la Belgique, le gouvernement provisoire le nomme lieutenant général. En 1835, Léopold Ier l'autorise à rentrer en Espagne où il reprend rang dans l'armée. Il sera ensuite capitaine général de la Catalogne (de 1840 à 1842) et président du tribunal de guerre de la marine (de 1854 à 1856). Juan van Halen revient cependant régulièrement en Belgique où il est reçu par le roi Léopold Ier. Il décède à Cadix en 1864.


Près d'un siècle et demi plus tard, un membre de sa famille, l'avocate bruxelloise Anne-Marie Storrer, décide de lui rendre hommage et d'écrire sa biographie en 2005 à l'occasion des 175 ans de l'indépendance de la Belgique.


Plus d'infos sur la révolution belge : http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/09/182eme-anniversaire-de-la-revolution.html


Plus d'infos sur Louis de Potter, autre acteur de 1830 :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2012/03/louis-de-potter-revolutionnaire-belge.html

vendredi 16 mai 2014

Les Chokotoff

Dans le livre "Inventaire des petits plaisirs belges" de Philippe Genion dont je vous ai déjà parlé, un chapitre est consacré aux Chokotoff. En voici un extrait :


"Il y a des plats qui définissent la Belgique :  le waterzooi, le moules-frites, les carbonnades. Il y a aussi des produits emblématiques de notre pays :  le chicon, la frite, puis la gaufre, le speculoos et enfin, l'incontournable, le magistral Chokotoff. Créé par la célèbre marque de chocolats "bien belges" Côte d'Or, dont l'usine parallèle à la gare du Midi, embaumait tout le quartier d'odeurs orgasmiques de cacao, enivrant dans "mes" années septante et quatre-vingt les postpunks et autres fans de new wave se rendant à pied de la gare au mythique Plan K pour y voir Echo and Nico, Soft Verdict (oui, que des légendes, humf) ou encore lancer des tomates sur le pauvre Georges Lang. Marque à l'emblème pachydermique bien colonial, Côte d'Or a introduit le Chokotoff sur le marché en 1934. Il ne s'agit pas d'une praline, mais plutôt d'un bonbon, et plus précisément d'un caramel :  un cœur de caramel aromatisé au chocolat noir, dur (mais pas trop), de forme parallélépipédique de 30mmm x 15mm x 15mm, enrobé d'une sorte de croûte de chocolat noir. Le nom provient en fait d'une contraction des mots "chocolat" et "toffee". Certains prétendent que son inventeur aurait aussi voulu faire un jeu de mots avec "tof" qui signifie super, très bon ou excellent en brusseleir. On ne le saura jamais, mais ce que l'on sait, c'est que c'est bon. Et tof. Dès qu'on le met en bouche, le chocolat noir fond et le caramel ramollit. A ce moment, il est très important de conserver le contrôle de ses mâchoires. En effet, l'effet du chocolat fondant sur les papilles gustatives peut provoquer un réflexe maxillatoire immédiat qui peut conduire au pire :  l'accident de Chokotoff!".  La suite dans le livre "Inventaire des petits plaisirs belges" de Philippe Genion...

lundi 12 mai 2014

Nouveau film de Lucas Belvaux et Emilie Dequenne

"Pas son genre" est le nouveau film du réalisateur belge Lucas Belvaux qui a choisi l'actrice belge Emilie Dequenne pour le rôle principal. Cette comédie raconte l'histoire d'amour entre un professeur de philo parisien et une coiffeuse d'Arras que tout oppose. Ils ont répondu aux questions du journal "La Dernière Heure" :


Lucas Belvaux
"Les différences apparemment inconciliables, c'est un grand classique de la comédie?
- C'est le point de départ du livre que j'ai adapté. Le problème entre eux n'est pas tant social que culturel. Qu'est-ce qu'on lit, qu'est-ce qu'on écoute, de quoi on parle? Cela rend leur amour sans avenir. Et cela amène à se poser la question :  est-ce que j'aurais pu passer à côté de l'amour de ma vie pour des raisons culturelles? Est-ce qu'on peut être à ce point méprisant? Lui s'ennuie un peu partout, mais elle a quelque chose de tellement vivant, joyeux, qu'il se sent bien avec elle.


- Vous donnez les clefs dès le départ :  il est admiré pour ses textes sur l'amour mais ne sait pas aimer?
- Il le fallait pour le suspense :  va-t-il pouvoir enfin aimer? Jennifer le sent d'ailleurs dès le départ que leur amour est en danger : elle se donne énormément de mal pour lui. Elle lit Kant, les grands romans, elle fait des efforts pour attraper le bonheur dès qu'il passe. Mère célibataire de 35 ans, coiffeuse à Arras, elle sait qu'il lui reste peu de temps pour trouver l'homme de sa vie. Alors qu'un intellectuel parisien de 40 ans est encore en pleine ascension. Elle espère que c'est son prince charmant, même si elle craint que ce ne soit pas le cas.


- Vous n'avez jamais filmé un personnage aussi optimiste que Jennifer. Pourquoi maintenant?
- Elle veut être heureuse. Le bonheur ne va pas de soi, il faut le construire, le prendre quand il passe, ne pas s'accrocher à ce qui n'est plus. Elle est dans la vie. Sur le même thème, on aurait pu construire un film noir. Ce n'est pas une franche comédie mais c'est assez léger. Sur le fond, c'est très dur et c'est pour çà qu'on est ému. "La garçonnière" de Billy Wilder, un de mes films de référence, est très dur et noir sur les rapports hommes-femmes, mais c'est une comédie. Même chose pour "Breakfast at Tiffany's". C'est d'un désespoir absolu et pourtant très drôle. La comédie, j'aime çà. J'avais envie d'y revenir. Et je ne vois pas quelle actrice pourrait être aussi lumineuse qu'Emilie dans ce film. Elle est un peu comme Jennifer : elle prend plaisir à chanter, danser, jouer la comédie. Elle est magnifique. C'est une grande actrice mais elle n'est jamais dans un délire de star. Cela se voit dans ses choix de film et sa manière de travailler. On a l'impression qu'elle a 50 ans de métier".


Emilie Dequenne
"Le thème de la différence a déjà été traité souvent au cinéma mais pas sous cet angle-là?
- Elle est riche comme tout, cette fille, mais sa richesse se trouve ailleurs. Elle n'a pas la même culture que lui (la philosophie n'est quand même pas à la portée de tout le monde) mais elle a la sienne. Elle lit malgré tout. Le plus important dans la vie n'est pas la culture mais la curiosité. Et elle est extrêmement curieuse, et peut-être plus que lui. Lui est curieux dans son monde mais elle a un monde plus vaste que le sien. Elle est née dans un autre milieu mais jamais elle ne se plaint, elle est heureuse tout le temps. Son optimiste est sans faille, elle est pimpante, j'ai adoré ce personnage.


- Vous êtes aussi optimiste que Jennifer?
- Cela peut mettre la petite larme à l'œil mais c'est un film très positif : Jennifer est totalement libre, elle s'en fiche de la classe, du niveau social. Pour elle, il n'y a pas de différence. Elle est vraiment dans la vie. Cette femme est une leçon d'optimisme. Cela fait du bien. D'ailleurs, quand j'ai lu le scénario, je me suis dit : il ne faut pas te louper, cette fille, tout le monde doit l'aimer. C'est the girl next door comme joue Jennifer Aniston. Pour moi, c'est çà faire du cinéma intelligent : tout le monde va s'y retrouver dans ce film axé sur le sentiment amoureux.


- Qu'est-ce qui différencie la beauté du charme?
- Pour çà, je suis très kantienne, moi aussi. Il existe des beautés absolues que tout le monde reconnaît, et d'autres qui plairont juste à certains. Après, il y en aura toujours qui la ramèneront en disant que Naomi Campbell n'est pas à leur goût, mais pour moi, elle est universellement belle et c'est comme çà. Certaines actrices font l'unanimité aussi. Alors que moi, Emilie, je sais que je peux parfois être très belle et à d'autres moments pas, que je plairai à certains et pas à d'autres. Même si je n'accorde pas tellement d'importance à mon image. L'important, c'est de me sentir bien. L'aspect physique, çà va mieux : l'adolescence est loin maintenant. Je suis comme je suis et puis voilà... Qu'on soit Naomi Campbell ou Kate Moss, on aura tous à un moment donné le visage déformé par la douleur, on a tous des instants de vie durant lesquels on peut être sublimes et d'autres où on ne l'est pas".