jeudi 25 décembre 2008

Meilleurs voeux pour l'année 2009

Je vous souhaite de joyeuses fêtes de fin d'année et une heureuse année 2009. Merci à tous pour votre fidélité et vos commentaires. J'ai une pensée particulière pour toutes les personnes malades ou ayant perdu un être cher. Comme le Roi l'a déclaré hier dans son discours, j'espère qu'on trouvera le plus rapidement possible des solutions aux crises politique et économique.

En septembre dernier, j'avais lancé une série "La Belgique de..." à laquelle 12 personnes d'horizons différents avaient participé (Edmée De Xhavée, Cédric Godart, Alicia Vandenabeele, Bob Boutique, Julien Oeuillet, Cathy Bonte, Alain Fauconnier, Dominique Leruth, David Charlier, Louis Delville, Micheline Boland et Jean-François Rémy). Vu le succès de ce questionnaire, je peux déjà vous annoncer qu'il reviendra en janvier 2009. Encore quelques jours à attendre...

mardi 23 décembre 2008

La ministre C. Fonck soutient le Musée Verhaeren

Le 15 décembre dernier, de nombreuses personnes ont relayé l'appel en faveur de la réouverture du Musée Emile Verhaeren à Roisin (voir l'appel ci-dessous). Cette démarche n'a pas été vaine car la ministre Catherine Fonck a réagi officiellement sur son blog (http://www.catherine-fonck.be) et annonce son soutien à ce dossier. Voici le texte qu'elle a publié sur son blog :

"Oubliez un instant le fédéral et regardez ce qui se passe à Roisin, village d'irréductibles Résinois. Là, en ce moment, se vit la démocratie. Alors que tout le monde se braque sur le communautaire et sur la crise économique, une poignée d'Hennuyers ont à coeur de sauver un musée, une histoire et un patrimoine. Ils ont à coeur de ressusciter un grand homme : Monsieur Emile Verhaeren... Pour cela, ils se battent, font circuler des pétitions, communiquent et demandent des explications. Ils font ce que nous devrions tous faire : ils s'impliquent dans la vie publique. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Emile Verhaeren (1855-1916), poète belge d'expression française, est né le 21 mai 1855 à Sint-Amands, près d'Anvers. Et son oeuvre exerça une grande influence sur le paysage littéraire européen. Pourquoi donc un musée à Roisin? C'est qu'il aimait vivre dans la vallée des Honnelles! Ce beau pays qui vit en nous comme il vit en lui :

Mon pays tout entier vit et pense avec mon corps ;
Il absorbe ma force en sa force profonde,
Pour que je sente mieux à travers lui le monde
Et célèbre la terre avec un chant plus fort.

Amis internautes, Résinois, parlons clair : je vous soutiens à 100%. Je suis d'autant plus séduite par l'initiative qu'elle nous ramène au patrimoine culturel des Hauts-Pays, région privilégiée que l'on doit protéger. Nous nous devons de préserver l'héritage d'une histoire séculaire faite de paysans et d'amoureux fous de la nature. Oui, à trop penser à la candidature de Mons au titre de capitale culturelle européenne en 2015, on oublie que l'un des joyaux de la couronne de Belgique se trouve à moins de 20 kilomètres de Mons et à peine 60 kilomètres de Bruxelles. On laisse se développer le résidentiel le long des grands axes, mais on ne peut oublier les villages, le tourisme, le terroir, le patrimoine. Nous devons valoriser toute la richesse de cette terre et de ces gens.

Félicitations donc à tous les internautes, Petit Belge, René et les autres, pour votre combat. Je rejoins cette initiative citoyenne. Comme je me suis opposée au circuit moto de Dour, j'adhère à votre combat. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider. N'hésitez pas à me contacter. Courage, nous rouvrirons ce musée".

Catherine Fonck, ministre de la Santé et de l'Enfance en communauté française.

dimanche 21 décembre 2008

Justine Henin et Kim Gevaert : Miss Mondial 2018

Cette semaine, Justine Henin et Kim Gevaert ont annoncé qu'elles seraient les deux premières ambassadrices de la candidature belgo-néerlandaise à l'organisation de la Coupe du Monde de Football 2018.

Lors de la conférence de presse, Kim a confié : "Ma grande motivation, c'est l'amour du sport. J'espère que cela va contribuer au développement d'infrastructures sportives, mais aussi à celui de projets sociaux. En Belgique, on est capable de réaliser de grandes choses mais on est toujours trop humble. C'est un peu comparable à ce qu'on a fait avec le relais 4x100m. Au début, peu de gens y croyaient, mais on a fini par être vice-championnes olympiques".

De son côté, Justine Henin a déclaré : "Tout le monde connaît mon attachement au foot. J'ai dit oui tout de suite, d'autant que je suis attachée à mon pays. Le sport permet de faire connaître la Belgique à travers le monde. C'est un projet ambitieux mais nous devons croire en nos rêves".

Cheville ouvrière de la candidature belgo-néerlandaise, Alain Courtois a expliqué son choix : "Le projet doit être rentré pour le 31 décembre 2010 au plus tard. Le choix de Justine Henin et Kim Gevaert n'est pas innocent. Nous entendons insister sur le fait que notre candidature dépasse largement le cadre du football et qu'elle entend concerner et booster l'ensemble du sport dans notre pays. Tous les sports doivent être impliqués. Nous avons aussi choisi deux femmes car le football n'est pas destiné qu'aux hommes, mais aussi aux femmes, aux enfants et aux familles. Justine et Kim nous aideront à montrer que nous ne sommes pas un petit pays".

samedi 20 décembre 2008

Discours du prince Philippe (17/12/2008)

Monsieur le Ministre d'Etat, Madame la Sénatrice,
Excellences,
Chers lauréats de Belgodyssée 2008,
Mesdames et Messieurs,

De tout coeur, je vous souhaite la bienvenue à cette quatrième édition de Belgodyssée. Une aventure que j'admire avec une satisfaction particulière et une grande fierté. Pas pour moi-même, mais pour vous, nos seize lauréats, vos familles, vos accompagnateurs pédagogiques, parrains et marraines, et les piliers et accompagnateurs de ce projet au sein de la radio et de la télévision. Mais je pense évidemment aussi à nos partenaires structurels, aux ambassadeurs des pays où nos tintins, tintines et kuifjes sont partis à l'aventure et à vous tous ici présents, sympathisants de nos lauréats, du projet et du Fonds.

Au cours des dix dernières années et grâce à l'action du Fonds, plusieurs dizaines de milliers de compatriotes des différentes communautés de notre pays se sont rencontrés. Le Fonds a ainsi joué pleinement son rôle de plate-forme de rencontre avec comme unique objectif d'amener des personnes à se rencontrer et à se connaître, pour augmenter le respect et l'estime mutuels. Le Fonds existe pour tous les Belges qui ont un regard ouvert sur la société et le monde, et qui vont à la rencontre des autres avec cet esprit d'ouverture. Nous poursuivrons sans relâche cette voie que le Fonds s'est choisie. Il y a dans ce pays beaucoup plus de choses qui nous rapprochent que de choses qui nous séparent. Et si j'insiste là-dessus, c'est parce que dans tout le pays, du nord au sud, c'est le même message que je reçois, principalement de personnes qui ont eu l'opportunité d'en rencontrer et d'en découvrir d'autres : jeunes et vieux, étudiants et personnalités académiques, membres d'associations et chefs d'entreprises lors de missions économiques.

Chers lauréats,
Par votre participation à la Belgodyssée, vous vous êtes complètement inscrits dans l'esprit du Fonds : relever le défi dans tous ses aspects. Par l'ajout de la télévision, les exigences ont été à nouveau rehaussées cette année. J'ai eu l'occasion d'écouter quelques reportages - et cette année pour la première fois d'aussi les regarder - et j'ai consulté quelques articles et blogs. Votre travail est impressionnant et je vous en félicite. Tant vos recherches préliminaires et la manière dont vous gérez le temps imparti, que votre travail de montage, la rédaction d'articles, la mise à jour de blogs, les reportages photos. Mais aussi la fantastique patience et le respect dans vos relations avec votre partenaire parlant une autre langue, la manière dont vous interviewez vos invités et réussissez à transformer le son en image : quelle belle radio! Je suis intimement convaincu que cette expérience est inestimable, tant sur le plan professionnel que sur le plan humain. Mon voeu le plus cher est que vous puissiez préserver l'amitié qui est née pendant cette aventure.

Je tiens à remercier nos partenaires structurels pour leur apport indispensable. Merci à tous les aventuriers de la première heure qui sont partis sur le terrain, et tout spécialement Adrien Joveneau et tous les techniciens professionnels qui étaient là pour encadrer nos jeunes dans leur odyssée.

Merci aussi aux parrains et marraines qui ont pris le temps, malgré leur agenda chargé, de partir en voyage, à Bruxelles mais aussi à l'étranger. Plusieurs de vos interventions m'ont touché en particulier. Je ne peux malheureusement pas toutes les citer mais je voudrais partager avec vous une des interventions de Jo Lemaire, partenaire de Belgodyssée de la première heure. Elle décrivait le journaliste parfait comme un Tintin : inventif, dynamique, aventurier et curieux. Elle disait encore, et je la cite : "Tintin, c'est le reporter idéal qui va partout dans le monde, qui symbolise bien la Belgique, la belgitude et qui devient finalement universel". Elle a exprimé l'amour pour son pays et ses compatriotes en disant : "On est ensemble, on a des cultures qui sont différentes, on s'aime beaucoup, on boit les mêmes bières et on mange la même ratatouille".

Félicitations à vous, parents : vous avez donné à vos filles et vos fils la confiance en soi pour se lancer dans cette aventure. Vous pouvez être fiers de les avoir accompagnés jusque là où ils sont aujourd'hui. Quelqu'un qui était interviewé à Bruxelles déclarait : "Je n'ai eu que des cadeaux dans toute ma vie. Je ne fais que dire merci". Je crois, chers lauréats, que cela est peut-être vrai pour vous aussi. Reconnaissance pour toutes les opportunités reçues. Je ne doute pas que vous serez aussi généreux envers ceux qui, dans votre vie quotidienne, croiseront votre chemin.

Avant de conclure, je voudrais encore partager brièvement avec vous deux aspects qui me tiennent très à coeur.

En choisissant une profession dans la communication et les médias, vous avez opté pour un métier avec un impact sociétal particulier. Auditeurs, spectateurs et lecteurs attendront de vous d'être informé correctement. Ils baseront leur jugement sur ce que vous leur ferez entendre, voir et lire. Une grande responsabilité repose donc sur vos épaules dans la construction d'une société tolérante et harmonieuse dans laquelle les individus, grâce à l'information correcte qu'ils reçoivent, sont capables d'engager un débat démocratique constructif et ouvert. Jacques Bredael l'exprime de manière très convaincante dans un de ses reportages (je cite) : "Il est extrêmement important de le faire honnêtement, objectivement, convenablement ; de ne pas se laisser emporter par ses passions, ses envies ou ses idéologies. Qu'ils apprennent à recouper les infos reçues pour s'assurer que tout ce qui passe sur antenne soit correct" (fin de citation).

A côté de la responsabilité sociétale qui restera un des piliers de votre travail, je voudrais m'arrêter encore un instant sur l'importance du multilinguisme. Dans un des reportages, j'ai entendu parler de l'obstacle de la langue. Je partage complètement l'avis de ceux qui promeuvent le multilinguisme. Pas seulement pour ses aventages pratiques mais aussi - et ceci va beaucoup plus loi - en parlant la langue de l'autre, on reconnaît la personne dans son identité, on témoigne du respect pour l'environnement dans lequel elle s'épanouit et cela contribue automatiquement et inconsciemment à rendre la société plus équilibrée. Adhérez, vous aussi, à l'objectif de l'Union Européenne de maîtriser deux autres langues que votre langue maternelle. A la question qu'Adrien, depuis Saint-Nazaire en France, lui posait face à l'observation de ces jeunes Flamands et Wallons travaillant ensemble et parlant la langue de l'autre, la sénatrice Anne Delvaux, une des marraines, répondit : "C'est ce que je voudrais voir tous les jours ; c'est un bel exemple effectivement qu'il faut promouvoir" (fin de citation).

Chers lauréats, j'espère que vous gardez un souvenir très fort de votre participation à cette édition de Belgodyssée. Je vous souhaite beaucoup de succès et de satisfaction dans la carrière qui vous attend. A vous tous, mesdames et messieurs, j'exprime ma reconnaissance pour votre intérêt pour nos jeunes, pour le projet et pour le travail du Fonds. Je vous souhaite à tous une paisible fin d'année et beaucoup de succès pour 2009. Je vous remercie.

Plus d'infos sur www.fonds-prince-philippe.org

dimanche 14 décembre 2008

Sauvons le Musée Emile Verhaeren à Roisin !

Alors qu'on ne cesse de nous parler de la candidature de Mons au titre de capitale culturelle européenne en 2015, nous souhaitons attirer votre attention sur le Musée Emile Verhaeren à Roisin (à une vingtaine de kilomètres de Mons), qui attend depuis des années des subsides pour être rénové et réouvert au public... Pour ceux qui ne le connaissent pas, Emile Verhaeren (1855-1916) est un grand poète belge qui est né près d'Anvers, écrivait en français, a été traduit dans de nombreuses langues et passait ses vacances à Roisin.

Pourtant, le Musée Emile Verhaeren dans son village de Saint-Amand-lez-Puurs fonctionne parfaitement. Le village de Roisin est situé au milieu du Parc Naturel des Hauts-Pays, qui connaît un bel essor touristique et possède de chaleureux gîtes ruraux. Le site du "Caillou qui bique" est fréquenté tout au long de l'année par des écoliers en classe de forêt qui ont un atelier poésie autour de Verhaeren à leur programme...sans pouvoir entrer dans le musée qui lui est consacré! Le parking accueille les voitures des nombreux promeneurs qui vont se balader dans le bois tout proche.

Bref, toutes les conditions sont remplies...sauf la bonne volonté du monde politique. La Province du Hainaut a racheté le bâtiment et a prévu 750.000 euros pour l'aménager en Musée Emile Verhaeren d'une part, et en siège du Parc Naturel des Hauts-Pays d'autre part. Mais le dossier bloque au niveau de la région wallone et de la commune des Honnelles. Aussi nous lançons un appel à toutes les autorités compétentes pour se mettre autour de la table et trouver une solution à cette situation qui dure depuis plusieurs années...

Peut-on espérer la réouverture du musée en 2009? Merci d'avance à toutes les personnes qui relaieront le 15 décembre 2008 notre appel sur les blogs, forums et sites Internet.

vendredi 12 décembre 2008

"Guide de la Belgique royale" (Patrick Weber)

Né à Bruxelles en 1966, Patrick Weber est licencié en histoire de l'art et archéologie. Outre son intérêt pour les familles royales, il est aussi journaliste, scénariste et romancier. En 1997, Patrick Weber a écrit un guide très bien documenté et facile à consulter sur les traces laissées par les membres de la famille royale aux quatre coins du royaume.

Bruxelles, notre capitale, doit beaucoup à Léopold II, le roi bâtisseur, qui transforme le palais royal, agrandit le château de Laeken, crée l'avenue de Tervuren et de nombreux parcs publics, et fait construire, entre autres, la Tour Japonaise, le Pavillon Chinois, les arcades du Cinquantenaire, le palais de justice, le Mont des Arts et les serres de Laeken. Son père le roi Léopold Ier est, lui, à l'origine de l'église Notre-Dame de Laeken en hommage à son épouse la reine Louise-Marie. C'est dans cette église que se trouve la crypte de la famille royale. Quant à la Cour des Comptes (rue de la Régence), elle évoque le souvenir de leurs anciens propriétaires Philippe et Marie, comte et comtesse de Flandre, et de leur fils le roi Albert Ier qui est né dans ce palais.

Dans le Brabant wallon, la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Waterloo rappelle l'amour de la souveraine pour la musique. Non loin de là, le roi Léopold III, la princesse Lilian et leurs enfants se sont installés en 1960 au domaine royal d'Argenteuil, vendu par l'Etat belge en 2004.

La province de Namur abrite plusieurs sites liés à la famille royale : les statues des rois Léopold Ier, Léopold II et Albert Ier à Namur, les châteaux de Ciergnon, Fenffe et Villers-sur-Lesse, mais aussi le rocher de Marche-les-Dames où le roi Albert Ier est décédé le 17 février 1934. La ville de Spa est associée à la reine Marie-Henriette qui y a passé les dernières années de sa vie, loin de son époux volage et du protocole de la Cour.

A la côte belge, la statue de Léopold Ier sur la digue de La Panne rappelle son arrivée d'Angleterre en juillet 1831, le Mémorial du roi Albert à Nieuport a été construit en hommage à son comportement durant la première guerre mondiale, tandis que le monument du roi Léopold II sur la digue d'Ostende a été construit pour remercier le roi bâtisseur de ses travaux d'embellissement en faveur de cette station balnéaire. Le Musée Prince Charles à Raversijde raconte la vie du prince Charles, oncle d'Albert II et régent du royaume de 1944 à 1950, et permet de visiter la maison de pêcheurs où il a vécu de 1950 à son décès en 1983.

mercredi 10 décembre 2008

Qui est le coureur belge de l'année 2008?

Le journal "La Dernière Heure/Les Sports" propose à ses lecteurs et internautes d'élire, jusqu'au 16 décembre, le coureur belge de l'année 2008 parmi les douze nominés. L'an dernier, c'est Tom Boonen qui avait remporté ce trophée. Voici la présentation des douze coureurs sélectionnés par le quotidien (dans l'ordre alphabétique) :

Mario Aerts.
A 33 ans, l'infatigable lieutenant a, une fois encore, servi la cause de ses leaders. Le Brabançon a été l'un de ceux sur lequel Cadel Evans a pu le plus compter tout au long du Tour de France. Parfois, Super Mario fut même le dernier à l'accompagner sur les plus hauts sommets, comme dans la montée de l'Alpe-d'Huez. Mais la saison de Mario Aerts ne s'est pas limitée à apporter son aide aux autres. Aux Jeux de Pékin, il fut le seul de nos compatriotes à suivre les meilleurs dans la course sur route et, avec une belle 8ème place, a conquis le diplôme olympique.

Tom Boonen.
Avec seize victoires (dont Paris-Roubaix, sa première grande classique depuis deux ans), l'Anversois a continué à enrichir son palmarès. Mais Tornado Tom n'a pas fait qu'alimenter son tableau de chasse, il l'a aussi fait avec la chronique. Fin mai, après une série de problèmes automobiles (excès de vitesse, conduite en état d'ivresse), il a dérapé, un contrôle positif mettant en exergue la prise de cocaïne. Sauvé de justesse, son immense mérite aura été de rebondir de la plus belle manière durant toute la seconde partie de la saison.

Stijn Devolder.
La saison 2008 a été celle de la confirmation pour Stijn Devolder. Encore revêtu du maillot tricolore, le Flandrien a animé le début de saison et réalisé un exploit de légende sur les routes du Tour des Flandres en résistant au peloton uni dans sa poursuite. Aérien sur le Mur et le Bosberg, "Volderke" a réalisé l'un de ses grands rêves. Vainqueur du Tour d'Algarve et de celui de Belgique, encore très en vue au Tour de Suisse avant de faiblir, il a ensuite raté ses premiers pas au Tour de France, son autre rêve. Il serait dommage de ne retenir que cet échec.

Bert De Waele.
Sans faire beaucoup de bruit, Bert De Waele est devenu une des valeurs sûres de notre cyclisme, quand bien même le coureur du Crédit Agricole est régulièrement snobé dans les sélections (il figurait toutefois au nombre des réservistes pour le Mondial) et boudé par les médias. Fin avril, il fut tout simplement le meilleur de nos compatriotes sur les routes des classiques ardennaises : 12ème et premier Belge à la Flèche, il fut encore 19ème et premier des nôtres à la Doyenne. En fin de saison, il a encore fini 4ème de Paris-Bruxelles et 5ème du Grand Prix de Wallonie.

Philippe Gilbert.
Après avoir entamé la saison par un nouveau succès historique au Het Volk où il parcourut 50km en solitaire, Philippe Gilbert a terminé en boulet de canon la défunte campagne. Son succès à Paris-Tours confirme que le Liégeois, 26 ans, est une des vedettes du peloton. En mars déjà, Philippe, qui a quitté la tête haute et son contrat rempli, la Française des Jeux où il a passé six années, avait terminé 3ème de Milan-San Remo, et tant au Tour de France qu'à celui d'Espagne, il passa de peu à côté d'un succès d'étape.

Maxime Monfort.
Durant une saison marquée par ses débuts au Tour (23ème), Maxime Monfort a poursuivi sa progression. Le coureur de Cofidis, qu'il quitte pour rejoindre Columbia, preuve de sa reconnaissance internationale, a d'abord réussi un printemps très dense. A Paris-Nice (14ème), il est passé de très près lors de la dernière étape (2ème) d'un succès qui le boude depuis quatre ans. A Valence (9ème), au Critérium International (4ème) et surtout au Tour du Pays Basque (5ème), Maxime a donné plusieurs preuves d'une régularité dont sa 9ème place au Dauphiné est un autre exemple.

Nick Nuyens.
L'année 2008 n'a pas été aussi réussie que les dernières pour Nick Nuyens. L'Anversois n'a pas gagné la moindre course, lui qui avait pris la bonne habitude de se construire un palmarès remarquable, depuis ses débuts chez les pros. A défaut, celui qui quitte Cofidis pour rejoindre Rabobank, a accumulé les accessits cette saison : 2ème du Volk, 2ème du Tour de Flandres, 2ème et 3ème d'étapes de la Vuelta... Le Campinois a terminé la saison en forme et au Mondial de Varèse, où il s'est classé 9ème, il fut le premier de nos compatriotes.

Jurgen Roelandts.
La grande révélation de la saison : en juin à Knokke, le Brabançon est devenu, 39 ans après Roger De Vlaeminck, le premier néo-pro champion de Belgique. Mais le jeune coureur de 23 ans a aussi multiplié les succès et les accessits tout au long de cette première saison. Débutant très fort au Tour du Qatar (5ème au final), le coureur de Sint-Martens-Bodegem était toujours aux avant-postes en fin de campagne (3ème du Franco-Belge). Le licencié en éducation physique a d'ailleurs terminé en force. Après son titre, il a encore conquis cinq succès.

Gert Steegmans.
Gert Steegmans a accumulé les succès en 2008. Le Limbourgeois a ajouté neuf victoires à son palmarès, dont une étape à Majorque, une à Dunkerque, deux à Paris-Nice, avant de remporter, dans le style puissant qui est le sien, le plus beau triomphe dont un sprinter puisse rêver au Tour de France : l'emballage final sur les Champs-Elysées. Ce jour-là, Steegmans a sauvé son Tour qui virait au cauchemar. Même s'il a aussi gagné le Van Steenbergen et fini 2ème à Paris-Bruxelles, on attend encore son premier résultat dans une classique.

Greg Van Avermaert.
Ses débuts chez les pros réussis l'année dernière, Greg Van Avermaert a cette fois fait taire l'adage qui veut que la seconde saison soit souvent la plus dure. Sa campagne 2008 a été plus aboutie encore, malgré un virus qui aurait dû lui faire manquer les classiques. Le talentueux Flandrien a fini 3ème à Harelbeke, puis 8ème d'un Tour des Flandres qu'il avait pourtant sacrifié à Leif Hoste. Aux cinq succès conquis, il a aussi ajouté la manière, ce qui lui a valu les louanges des plus grands. A 23 ans, il a gagné une étape de la Vuelta et le classement par points.

Jurgen Van den Broeck.
Depuis la conquête du titre mondial juniors de contre-la-montre en 2001 à Lisbonne, Jurgen Van den Broeck tardait à éclore. L'éternel espoir risquait de s'enliser lorsqu'arriva le Giro. Pour la première fois depuis six ans (Rik Verbrugge en 2002), un Belge allait terminer dans le Top 10 du Tour d'Italie (7ème), et même dans celui d'un grand tour. Sur les cols les plus pentus des Dolomites, le coureur de Morkhoven a fait jeu égal, trois semaines durant, avec les meilleurs, Contador en tête. L'autre VDB a fait naître de grands espoirs pour le futur.

Wouter Weylandt.
Dans l'ombre de Tom Boonen, dont il a pris à plusieurs reprises le relais avec succès, le jeune Gantois, 24 ans à peine, a encore grandi cette année. Une croissance matérialisée par la victoire d'étape conquise à la Vuelta, à Valladolid, le plus beau des cinq succès conquis cette saison. Mais l'ancien pistier a aussi pris du coffre sur le terrain des classiques, comme en témoigne essentiellement sa 3ème place à Gand-Wevelgem en avril. Le temps n'est plus très éloigné où l'on devrait aussi retrouver Wouter Weylandt dans la finale des plus belles courses d'un jour.

Alors, à vous de voter : quel est votre coureur belge de l'année 2008?

mardi 9 décembre 2008

Une grande championne belge : Tia Hellebaut

Née en 1978 à Anvers, l'athlète belge Tia Hellebaut a été championne d'Europe de saut en hauteur à Göteborg (2006) et Birmingham (2007), championne du monde de pentathlon en salle à Valence (2008), et a obtenu la médaille d'or du saut en hauteur (2,05 m) aux Jeux Olympiques de Pékin 2008. Avec Kim Gevaert, elle a été la lauréate du Trophée National du Mérite Sportif 2006. En décembre 2008, Tia Hellebaut annonce qu'elle est enceinte et met fin à sa carrière sportive.

Tia Hellebaut a confié cette semaine à la presse : "Après les Jeux de Pékin, je vous certifie que je ne pensais pas que je ne sauterais plus en 2009. Mais il faut être honnête : Wim et moi avions le sentiment que mon année 2008 serait difficile à égaler. En outre, j'ai toujours dit que je voulais avoir des enfants et nous étions convaincus que la nature déciderait de mon avenir. Elle l'a fait : je suis enceinte. J'ai toujours rêvé d'arrêter ma carrière après avoir atteint les sommets. Je ne suis pas sûre d'avoir encore la motivation suffisante pour recommencer. C'est un scénario de rêve que je vis aujourd'hui". Nous lui souhaitons tous nos voeux de bonheur.

Plus d'infos sur www.sport.be/tiahellebaut

dimanche 7 décembre 2008

Albert II, personnalité préférée des Belges

Les médias ont annoncé ce week-end les résultats d'un sondage réalisé par la société Tell Me More du 1er au 3 décembre 2008 auprès de 1.000 Belges sur leur personnalité belge préférée :

1. Roi Albert II

2. Justine Henin, ancienne joueuse de tennis et médaillée olympique

3. Tia Hellebaut, ancienne athlète et médaillée olympique

4. Yves Leterme, premier ministre

5. Guy Verhofstadt, ancien premier ministre

6. Eddy Merckx, ancien coureur cycliste

7. Kim Clijsters, ancienne joueuse de tennis

8. Kim Gevaert, ancienne athlète et médaillée olympique

9. Benoît Poelvoorde, acteur

10. Princesse Mathilde de Belgique

samedi 6 décembre 2008

Bruxelles-Hal-Vilvorde vu par l'asbl BPlus

Voici le communiqué de presse diffusé ce 1er décembre par l'asbl BPlus :

Le comportement et la non-nomination des trois bourgmestres de la périphérie bruxelloise constituent des exemples typiques de querelles communautaires, dignes d'un autre temps, ayant le pouvoir d'empoisonner la vie politique de notre pays et, pire, de bloquer l'ensemble du dialogue institutionnel qui avait si péniblement démarré. En cette période de crise financière mondiale et d'instabilité socio-économique croissante, on ne peut plus se permettre ce genre de conflit stérile.

Néanmoins, contrairement à d'autres dossiers, la solution semble ici évidente. En effet, afin de respecter la démocratie et l'Etat de droit, il suffirait que les trois bourgmestres incriminés s'engagent à respecter la législation linguistique en vigueur en région flamande et à l'appliquer aux prochaines élections de juin 2009. Ensuite, les trois maïeurs devront être officiellement nommés par le ministre compétent, sans aucune restriction. Personne ne perdrait ainsi la face : Marino Keulen faisant respecter la loi et les bourgmestres étant nommés. On s'économiserait en plus un énième vaudeville devant les instances européennes.

Ce scénario ne demande en plus aucun vote ou ajustement législatif et peut donc être acté avec moins de cinq minutes de courage politique, et ce avant le Nouvel An. Tous ceux défendant le bon sens, l'efficacité et la bonne gestion seront donc servis. Qu'attendent donc nos responsables politiques pour s'offrir ce cadeau de fin d'année?

mercredi 3 décembre 2008

Interview de l'écrivain Marc Legrand

Après la Bande des Nez Rouges, Mary Dollinger et David Cockney, je continue ma "croisade" en faveur des écrivains qui n'ont pas la chance d'être médiatisés. J'ai posé par mail quatre questions à l'auteur Marc Legrand, qui a déjà laissé plusieurs commentaires sur ce blog. Voici ses réponses.

1° Pouvez-vous vous présenter?
Je suis Français d'origine, installé depuis deux ans et demi en Belgique, historien de formation (Université Paul Valéry, Montpellier III - France) et aide-comptable de profession. J'ai 31 ans et suis romancier. Ma première nouvelle date de 2002, mon premier roman (héroïc-fantasy) de 2006, et enfin mon nouveau roman, un thriller, a été rédigé début 2008. Je suis en outre passionné de mythologie, d'ésotérisme et, naturellement, par l'oeuvre de Michel de Nostredame, alias Nostradamus, en général et les Prophéties, en particulier.

2° Comment est né votre roman "Le message de Nostradamus"?
Tout d'abord de ma passion et de ma connaissance des Prophéties de Nostradamus, une oeuvre étrange tout droit sortie de la Renaissance et qui demeure encore un mystère impénétrable de nos jours. Plus précisément, j'ai eu entre les mains un thriller, "La règle de quatre", de Caldwell et Thomason, dont les auteurs plaçaient au centre de leur roman une autre oeuvre de la Renaissance, justement, tout aussi enigmatique que les Prophéties (il s'agissait de l'Hypnerotomachia Poliphili ou Songe de Poliphile). Ayant en tête depuis un moment de procéder à la même construction romanesque pour les Prophéties, j'ai pu constater, en lisant ce roman, qu'il était tout à fait possible de mener ce projet à bien. J'ai donc construit une intrigue autour de Michel de Nostredame et ses Prophéties, ouvrage paru en trois étapes entre 1555 et 1558. Je me suis rendu compte, au fur et à mesure que mon "plan" de roman s'étoffait que personne, curieusement, ni dans la littérature francophone, ni dans la littérature anglo-saxonne, n'avait eu l'idée ou du moins réussi à construire une intrigue autour de Nostradamus et son oeuvre (seule une poignée de romans existent qui empruntent à certains aspects de la vie de Nostradamus mais ne creusent pas le sujet, loin s'en faut) comme Caldwell et Thomason l'avait fait autour de l'Hypnerotomachia Poliphili et son auteur (anonyme). Cela m'a donné envie de continuer, bien sûr, et de rédiger un roman à suspense, un thriller mêlant action, espionnage, ésotérisme, énigmes, quête personnelle et humour, le tout accompagné d'une belle histoire d'amour, d'une réflexion sur la vie et la notion de destin. Un roman qui, je l'espère, trouvera son public.

3° Comment peut-on maintenant se procurer votre livre?
En attendant que je trouve une maison d'édition ayant davantage "pignon sur rue" qui puisse assurer une promotion digne de ce nom et surtout diffuser le roman en librairie, il n'est pour le moment possible de se le procurer qu'en cliquant sur http://www.thebookedition.com/le-message-de-nostradamus-marc-legrand-p-10582.html Impossible donc pour le moment de le trouver en librairie ou de le commander chez son libraire. Il faut passer uniquement par The Book Edition via ce lien... J'ai déjà enregistré un certain nombre de ventes et tout va pour le mieux niveau suivi et satisfaction des commandes. A noter que l'ouvrage est disponible à 18 euros en format roman traditionnel mais aussi à seulement 6 euros en format .pdf téléchargeable (j'ai tenu à donner la possibilité à chacun, à bas prix, de se procurer ce roman, car mon premier objectif est bien évidemment d'être lu).

4° Quels sont vos projets?
Tout d'abord, promouvoir "Le message de Nostradamus", ce thriller qui me tient tellement à coeur, ensuite dénicher un éditeur plus conventionnel et, au final, travailler à la rédaction d'autres romans bien sûr, car l'écriture est pour moi la première des passions. J'ai en tête un thriller mettant en scène un profileur du FBI confronté à un tueur en série très atypique opérant aux Etats-Unis, un roman qui rompra avec bon nombre de codes en usage dans la littérature "thrillers", ceci dans un souci d'objectivité et surtout d'originalité.

Plus d'infos sur http://lemessagedenostradamus.over-blog.com

lundi 1 décembre 2008

Le Tec Hainaut en Flandre

Ce lundi 1er décembre, au départ de Mouscron, Bernissart et Ath, le Tec Hainaut lance trois nouvelles liaisons vers Courtrai et Audenarde. Ces lignes faciliteront la vie des Hennuyers travaillant en Flandre. Répondant à l'appel lancé par les responsables politiques wallons et flamands qui, pour intensifier les flux de travailleurs entre la Flandre et la Wallonie, ont demandé que la mobilité soit améliorée du sud vers le nord, le Tec Hainaut a conçu trois nouvelles lignes entre Herseaux (Mouscron) et Courtrai, entre Blaton (Bernissart) et Audenarde, ainsi qu'entre Ath et Audenarde. En concordance avec les horaires des entreprises, ces trois lignes proposent quatre liaisons par jour dans chaque sens en semaine et trois bus dans chaque sens le week-end. Elles bénéficient d'une subvention de 1,8 millions d'euros par an de la région wallone. Le choix d'Audenarde et Courtrai n'a pas été improvisé : c'est après avoir pris contact avec le Forem et le VDAB ainsi qu'avec les chambres de commerce wallone et flamande que les zones économiques intéressantes ont été déterminées. Il s'agit de zonings industriels concentrant de nombreuses offres de recrutement.