lundi 27 octobre 2014

Sortie du 58ème tome des "Tuniques Bleues"

                                     Photo : Prochainement : "Les Bleus se mettent au vert"

Une épidémie de scorbut sévit au sein des troupes unionistes. Pour enrayer cette maladie, une seule solution : consommer des fruits et des légumes frais, mais pour cela, il faut pouvoir s'approvisionner. Chesterfield et Blutch sont missionnés pour aller chercher tout ce qui pourra contribuer à éloigner le spectre du scorbut. (Les Tuniques Bleues, tome 58, parution : 31 octobre 2014)
http://www.lestuniquesbleues.com/albums/58/index.html             


La Belgique est souvent associée à la bande dessinée, et notamment aux éditions Dupuis. En 42 ans, 21 millions de "Tuniques Bleues" ont été vendus, et chaque nouveau tome continue de s'écouler à 160.000 exemplaires. A l'occasion de la sortie de "Les Bleus se mettent au vert" (le 58ème tome des "Tuniques Bleues"), son dessinateur Willy Lambil a répondu aux questions du groupe Sud Presse :


"A-t-on toujours le feu sacré après 42 ans?
- Oui, à peu près le même plaisir, mais ce n'est plus tout à fait l'élan du début. J'ai ralenti le rythme : avant, je faisais un album et demi par an ; je ne suis plus qu'à un album tout court. Mais çà m'ennuierait quand même d'arrêter en bonne santé.


- A 78 ans, vous êtes un des plus anciens dessinateurs en activité, non?
- Je suis peut-être même le plus ancien. Chez Dupuis, Jidéhem et De Gieter sont de ma génération, mais on ne les voit plus guère.


- Dans le nouvel album, vous faites revenir Cancrelat. C'est un de vos personnages fétiches?
- Non, c'est le scénariste Cauvin qui me l'impose. C'est un repoussoir, comme Rastapopoulos dans Tintin. Il rend les autres sympathiques.


- Comment expliquez-vous les chiffres de vente qui restent hauts?
- Non, pas d'explication précise. Mais çà me rassure que la série se maintient, alors que d'autres ont dégringolé.


- Les "Tuniques Bleues" vous ont-elles rendu riche?
- Non, à l'aise. C'est ce qui m'importe. On écoulé 21 millions d'exemplaires mais c'est sur 42 ans. Je n'ai pas de voiture de sport, juste une Renault Megane.


- Avez-vous l'impression qu'on sous-estime votre travail?
- J'ai ma philosophie. La BD à gros nez n'a pas la cote chez les intellectuels. J'ai été à Angoulême et j'ai toujours été mal reçu. Il n'y a qu'un auteur qui m'a soutenu, c'est celui qui signe... Blutch!


- Y aura-t-il quelque chose de spécial pour le 60ème tome?
- Je suis en train de dessiner le 59ème et j'ai le scénario du 60ème qui ne me convainc pas totalement. Je dois le relire. Ce sera peut-être le dernier, mais à mon âge, je n'envisage rien du tout".

lundi 20 octobre 2014

Rétrospective de Constantin Meunier à Bruxelles

Un des événements de l'automne culturel à Bruxelles est la rétrospective que les Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles consacrent à l'artiste belge Constantin Meunier (1831-1905). Notre amie Tania l'a déjà visitée et confie sur son blog :   "La rétrospective offre une très belle occasion de découvrir dans son ensemble l'œuvre d'un artiste belge qui a fait entrer le travailleur, l'ouvrier dans les arts plastiques, comme Zola en littérature".  Je vous invite à découvrir son compte-rendu de cette exposition :    http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2014/10/11/meunier-peintre-et-sculpteur-1135578.html


Profitez de cette exposition pour visiter la nouvelle section "Musée Fin de Siècle" (inaugurée en 2013) des Musées Royaux des Beaux-Arts de Bruxelles que notre amie Tania a également visitée :  http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2014/01/24/musee-fin-de-siecle-1122967.html

samedi 18 octobre 2014

Sortie du thriller belge "The Loft" d'Erik Van Looy

Les plus anciens lecteurs du Journal d'un Petit Belge se souviendront du film "Loft" dont je vous avais parlé à plusieurs reprises :   http://journalpetitbelge.blogspot.be/2009/06/le-cinema-belge-lhonneur.html . Sorti en 2008, ce thriller d'Erik Van Looy avait fait 1,2 million d'entrées dans notre pays (du jamais vu pour un film belge! Et ce record n'a pas été battu depuis lors). Parmi les acteurs de ce film, il y avait notamment le beau Matthias Schoenaerts qui continue d'accumuler les succès, et est la vedette de la dernière campagne de Louis Vuitton :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2014/04/nouvelle-collaboration-entre-matthias.html .


Cette semaine sort "The Loft" qui est la version hollywoodienne du "Loft" de 2008, par le même réalisateur que l'original (Erik Van Looy) et dans lequel Matthias Schoenaerts reprend son rôle. Le budget de 14 millions de dollars vient essentiellement de Belgique. Les critiques de cinéma trouvent qu'il est plus abouti que l'original, et Erik Van Looy n'a subi aucune censure et a pu travailler à sa guise, gommant les erreurs de 2008.


Le scénario :  "The Loft" suit cinq amis mariés qui, dans le plus grand secret, partagent un loft où ils reçoivent leurs maîtresses. Cette garçonnière parfaite vire au cauchemar avec la macabre découverte un matin du corps d'une jeune femme...  Voici la bande-annonce :   www.cinenews.be/fr/films/the-loft/videos/bandes-annonces/55483

dimanche 12 octobre 2014

Sainte-Adresse, capitale belge de 1914 à 1918

Dans le cadre du centenaire de la première guerre mondiale, notre roi Philippe vient de se rendre à Saint-Adresse, une commune de Haute-Normandie entre le cap de la Hève et le port du Havre, qui a un lien particulier avec notre pays.


Rappelez-vous :  malgré notre neutralité dans le conflit et notre refus de laisser passer son armée pour attaquer la France,  l'Allemagne envahit la Belgique le 4 août 1914. Notre vaillante petite armée résiste le mieux possible, mais les Allemands progressent petit à petit. Suite à leur avancée, le roi Albert Ier et le gouvernement belge quittent notre capitale Bruxelles pour se retirer à Gand, puis Anvers et Ostende. Leurs chemins se séparent :  le roi Albert Ier et la reine Elisabeth décident de rester avec l'armée belge sur le dernier lambeau de territoire libre entre l'Yser et la mer du Nord (grâce à l'ouverture des écluses, les soldats belges avaient réussi à y stopper l'avancée allemande et résisteront pendant quatre ans), tandis que le gouvernement belge demande l'hospitalité française.


En octobre, deux bateaux quittent Ostende avec à son bord plus d'un millier de Belges (le gouvernement, le corps diplomatique et les fonctionnaires des ministères) en direction de la Normandie. Ils s'installent à Sainte-Adresse qui sera officiellement la capitale de la Belgique du 13 octobre 1914 au 18 novembre 1918. Cette petite station balnéaire a l'avantage d'être non loin du front (le premier ministre Charles de Broqueville fait des allers-retours hebdomadaires), et de disposer d'infrastructures, hôtels, immeubles et villas permettant de loger rapidement l'administration d'un Etat indépendant en exil. Un bureau de poste est même ouvert et débite des timbres à l'effigie du roi Albert Ier qui font le bonheur des philatélistes! Un hôpital militaire est aménagé dans un lycée. Les Belges ont leur propre usine entièrement consacrée à l'effort de guerre (ateliers de construction et de réparation de véhicules de l'armée, fabrication de poudre et de munitions, p.ex.). Le couple royal restera avec l'armée belge jusqu'à l'armistice de 1918, et ne viendra jamais à Sainte-Adresse.


Que reste-t-il de ces quatre années?  Deux monuments :  le monument "Reconnaissance à la France" offert à la ville en 1924 et inauguré par le prince Léopold, et la statue à l'effigie du roi Albert Ier érigée en 1938. Les villes de La Panne (où logeait le roi Albert Ier durant la guerre) et Sainte-Adresse (où logeait le gouvernement durant la guerre) sont jumelées. Devant le grand bâtiment principal qui a accueilli le gouvernement belge en exil, on peut voir une boîte aux lettres rouge typiquement belge où on lève toujours quotidiennement le courrier.  Et en ce mois d'octobre, le roi Philippe s'est rendu en personne à Sainte-Adresse pour rappeler cet épisode de notre histoire (il s'y était déjà rendu en 1998 pour les 80 ans de l'Armistice).

mercredi 8 octobre 2014

Côte Belge (7) : le Mercator à Ostende

On retourne à la côte belge pour découvrir le bateau "Mercator", amarré depuis de nombreuses années dans le port d'Ostende et ouvert au public. Je vous propose de découvrir son histoire à travers un article très documenté de notre amie Christiane :  http://chalisanora1.canalblog.com/archives/2014/09/29/30670377.html

vendredi 3 octobre 2014

Bravo à nos amies Marcelle et Carine-Laure

Je voudrais féliciter nos amies Marcelle et Carine-Laure, fidèles lectrices du Journal d'un petit Belge depuis plusieurs années, et habitantes toutes les deux de la province du Hainaut :


- Marcelle vient de sortir son deuxième recueil de poésies, intitulé "Pourquoi pas?" (éditions Chloé des Lys). Elle le présentera en novembre au Salon du Livre de Mons. Plus d'infos :  http://marcellepaques.skynetblogs.be/archive/2014/09/13/pourquoi-pas-8281282.html


- Carine-Laure est lauréate du Prix Pierre Nothomb 2014 qu'elle a reçu au château du Pont d'Oye, fief de la famille Nothomb (oui, oui, la famille d'Amélie). Plus d'infos :  http://carinelauredesguin.over-blog.com/article-concours-pierre-nothomb-texte-laureat-124671436.html


Bravo à toutes les deux, et n'oubliez pas de soutenir nos écrivains belges dont les livres n'ont pas la chance d'être mis bien évidence dans les librairies qui privilégient les gros succès de vente (Lévy, Musso, Nothomb, Schmitt, p.ex.). Aussi parlez-en sur Facebook ou à vos amis lecteurs.