jeudi 21 mars 2019

Les 10 ans de mes deux autres blogs

Les plus anciens lecteurs d'entre vous s'en souviennent :  c'est en décembre 2006 que j'ai lancé le Journal d'un petit Belge, afin de défendre l'unité de notre pays, faire découvrir l'histoire et les jolis endroits de Belgique, mettre à l'honneur les Belges qui se distinguent dans tous les domaines.

En février 2019, j'ai décidé de créer deux petits blogs afin de regrouper mes articles sur notre famille royale et nos écrivains, deux thèmes sur lesquels j'avais beaucoup écrit. Dix ans plus tard, ils sont toujours là, même si je passe parfois plusieurs semaines sans rien y poster, par manque de temps.

Voici le récapitulatif de ces dix années :

http://ecrivainsbelges.blogspot.com/2019/02/les-10-ans-du-blog-sur-les-ecrivains.html

http://familleroyalebelge.blogspot.com/2019/02/les-10-ans-du-blog-sur-la-famille.html

lundi 18 mars 2019

Le magasin "Belge une fois"

Voici la présentation de ce magasin situé 89, rue Haute à Bruxelles :

"Si on arborait fièrement notre belgitude? Le rendez-vous est pris au concept store "Belge une fois" à Bruxelles, où Arthur et Natacha ont créé et déposé la marque du même nom. Ils y proposent des articles tels que de la déco, de la bière, des vêtements et des accessoires provenant de 130 créateurs belges. "Belge une fois" décline la belgitude, l'humour et l'autodérision sur différents supports. Car ces deux passionnés créent eux-mêmes les graphismes, illustrations et textes qui se retrouvent ensuite sur les supports tels que des badges, cartes postales, magnets, t-shirts ou textiles. Le tout étant intégralement fait à la main par l'équipe de "Belge une fois" directement à la boutique. Bref, une mine de cadeaux tous plus originaux les uns que les autres".

Mieux qu'un long discours, découvrez leur catalogue sur leur site Internet :  www.belgeunefois.com

Avez-vous eu un coup de cœur? 

lundi 11 mars 2019

Adélaïde, porte-parole francophone de Youth for Climate

A 18 ans, élève au collège d'Erpent, Adélaïde Charlier est la porte-parole francophone de Youth for Climate (Anuna De Wever étant la porte-parole néerlandophone). Elle a confié à la presse :

"On a déménagé au Vietnam pour le boulot de mon papa. J'y ai vu de mes propres yeux les conséquences du réchauffement climatique. J'ai vu des mètres et des mètres de plages engloutis par la mer et aussi des agriculteurs du Mékong qui migraient vers les villes en raison de la montée des eaux. J'étais assez jeune et j'ai été choquée. Lorsque je suis rentrée en Belgique, il y a deux ans, j'ai énormément réfléchi, je me suis posé beaucoup de questions et je me suis dit que je devais agir.

Au départ, en 2018, les marches étaient concentrées en Flandre mais j'avais envie d'un élan national. J'ai donc proposé à Anuna De Wever qu'on s'unisse pour que toute la Belgique soit sensibilisée. C'est vrai que ma vie a changé. Mais j'ai des profs qui m'aident énormément et qui me laissent passer des interros plus tard. Les jeudis de manifestation comptent comme absence injustifiée. Il faut juste faire attention à ne pas dépasser les 20 demi-jours d'absence injustifiée. 

Quand on met la pression sur un gouvernement, il faut nous-mêmes que nous soyons cohérents avec nos idées et, comme je le dis souvent, chacun peut agir à son échelle. Personnellement, je fais tous mes trajets en transports en commun. En plus de ça, je mange local. Dans ma famille, on favorise énormément les circuits courts. C'est toute une organisation, mais on essaie d'aller se fournir dans des magasins locaux. Un de mes autres objectifs est d'essayer d'arrêter de prendre l'avion.

Pour avoir un impact sur le long terme et mettre ainsi une pression supplémentaire sur le politique, il faut agir aussi au niveau local. Avec Youth for Climate, on va marcher dans différentes villes mais on pense aussi que c'est important que chacun organise sa marche pour que tout le monde puisse participer où qu'il se trouve, et parce qu'on ne pourra pas toujours demander à chaque jeune de se déplacer dans les grandes villes. Maintenant qu'on a commencé à sortir dans les rues et à se révolter, il faut agir pour ne pas être considérés juste comme des jeunes qui râlons. Pourtant, logiquement, ce n'est pas à nous d'agir, c'est aux politiciens de le faire! Nous, on devrait être sur les bancs de l'école, mais on a décidé de se bouger car personne d'autre ne le fait. 

On va se retrouver face à des catastrophes naturelles qu'on ne peut même pas imaginer et face à la montée des eaux. Tout cela va créer une migration bien plus grande que celle que l'on connaît aujourd'hui, alors qu'on a déjà des difficultés à la gérer actuellement!  C'est effrayant de ne pas savoir si on aura notre place sur la planète plus tard et si nos enfants en auront une. J'espère qu'on va aller vers une société sans carbone, une nouvelle façon de vivre. Et j'espère vraiment que tous ensemble, on va pouvoir évoluer. Car si on ne change pas, le changement arrivera quoi qu'il arrive, mais pas d'une bonne manière. C'est pourquoi il faut lancer le changement avant la catastrophe. Quand je nous vois aussi nombreux à agir pour cette cause, ça me donne de l'espoir et en même temps, ça me fait peur de faire le boulot à la place des politiques.

On va continuer jusqu'aux élections législatives, régionales et européennes du 26 mai 2019. A ce moment-là, il n'y aura plus de marches, mais la pression sera toujours bien présente jusqu'à ce que nos objectifs soient atteints. C'est aux politiciens qu'il faut demander quand ils prévoient la fin de notre mobilisation, car ce n'est que quand ils agiront vraiment qu'on pourra déterminer le moment où on s'arrêtera. On attend de leur part des actions bien plus ambitieuses, dans tous les domaines en lien avec le climat. Nous attendons surtout qu'ils travaillent de concert avec les experts climatiques car on a l'impression qu'il y a un décalage trop important entre ce que les experts nous disent et la manière dont les politiciens agissent".

lundi 4 mars 2019

La Belgique à l'Eurovision 2019

C'est le Montois Eliot qui a été choisi par la RTBF pour représenter la Belgique au Concours Eurovision de la Chanson 2019. Pour l'écouter :   https://www.youtube.com/watch?v=17QXkQEckE4

Eliot a répondu aux questions de la presse :

"Comment devient-on le représentant belge à 17 ans?
- Après mon passage dans The Voice, Pierre Dumoulin (celui qui a écrit la chanson de Blanche) m'a contacté. Pas pour faire l'Eurovision, il voulait simplement qu'on travaille ensemble. Il avait été touché par ma voix, je crois. On a commencé à bosser. Et puis, un jour, il m'a demandé si ça me dirait de faire l'Eurovision. On a envoyé ma candidature et puis tout s'est enchaîné. 

- Le Concours Eurovision, c'est un univers connu pour vous?
- Pierre semble s'être pris au jeu avec Blanche. Mais, moi, j'ai un peu honte de le dire, je n'ai pas du tout baigné là-dedans. Petit, je ne regardais pas, mes parents ne le regardent pas non plus. Même Blanche et Loïc Nottet, je n'avais pas regardé. Mais eux, je me suis rattrapé depuis.

- Votre ambition est-elle de terminer dans les cinq premiers?
- Ce serait super. J'ai un peu écouté les autres :  j'adore le Danemark et l'Espagne, mais je ne suis pas encore dans un esprit de compétition. Je voudrais juste rendre la Belgique fière...

- "Wake Up" parle d'une société endormie où la nouvelle génération serait là pour réveiller tout ça : c'est un message que vous avez apporté, vous?
- Quand j'ai découvert la chanson, elle n'avait pas de paroles. Pierre Dumoulin y avait mis des voix en yaourt. On a coécrit le texte ensemble. Parler de la jeunesse, ça me tenait à cœur. Le texte a été écrit bien avant qu'il n'y ait ces manifestations pour le climat. Donc, une prémonition peut-être? En tout cas, ça colle et ça s'est emboîté tout seul.

- Vous vous destinez à quoi?
- A la musique, c'est ce que je veux faire absolument.

- Vos parents avaient aussi la fibre artistique?
- Pas professionnellement en tout cas :  ma mère enseigne l'anglais et l'espagnol à l'université, tandis que mon père est consultant automobile. Ils sont fiers, c'est normal. Et moi, je suis très content de provoquer cette fierté chez eux. C'est le but de chaque enfant de rendre fiers ses parents, non? Mais ils sont aussi inquiets, je crois, pour l'école....".