jeudi 30 avril 2020

Fermeture de l'Hôtel Métropole à Bruxelles

Il y a six ans, je vous avais déjà parlé de la ré-ouverture après travaux du Café Métropole, où j'aimais aller boire un verre quand j'étais dans ce coin de Bruxelles :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2014/03/re-ouverture-du-cafe-metropole-bruxelles.html

Un des plus beaux et des plus prestigieux hôtels de notre capitale (avec le Plazza situé non loin de là et appartenant toujours à la famille van Gysel de Meise) vient d'annoncer sa fermeture :  l'Hôtel Métropole. Bien que restauré il y a quelques années, son chiffre d'affaires était en baisse suite aux attentats de Paris en 2015 et Bruxelles en 2016, puis la création d'un piétonnier compliquait l'arrivée des clients. L'épidémie du coronavirus entraînant la chute du tourisme, n'a évidemment rien arrangé. 

Régine Salens vous raconte son histoire sur son blog :   www.noblesseetroyautes.com/cessation-des-activites-de-lhotel-bruxellois-le-metropole

lundi 27 avril 2020

Nouvel album de Suarez

Je vous avais parlé de leur dernier album en 2017 :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2017/03/nouvel-album-du-groupe-suarez.html

Après avoir dévoilé deux nouvelles chansons (je n'aime pas trop le terme "single"...), Marc Pinilla et son groupe Suarez annoncent la sortie de "Cavale", leur cinquième album dans les prochains mois. Pour les écouter :   https://www.youtube.com/channel/UC11J2ZILk9sdUusA2_edMEA

Marc Pinilla a répondu aux questions du supplément Maxx TV :

"Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de revenir à la musique ?
- On a décidé de faire les choses qu'on aime et d'accorder beaucoup plus d'importance à l'image et à la production. Tout prend donc beaucoup plus de temps. On a aussi fait le choix de proposer deux singles au public avant de sortir l'album dans son intégralité. Le disque est terminé mais ne sera disponible que dans quelques mois. On voulait vraiment proposer un son neuf et déstabilisant pour les fans qui nous suivent depuis dix ans.

- Qu'est-ce que cela signifie?
- On approche le son autrement et on évite les automatismes de vouloir faire un copier-coller de nos précédents tubes. On était un peu arrivé à cela sur le dernier album. On avait choisi la solution facile car on avait déjà notre couleur et notre identité. Du coup, on a voulu dupliquer ce qui avait déjà été fait. Cette fois, on a décidé de prendre les choses autrement et de tout bousculer. On en avait marre de se répéter. Sur ce nouveau single, il y a une prise de risque dans l'écriture des chansons et dans la production. On tente de mélanger l'urbain, le rock. On va explorer les choses qu'on ne connaît pas. C'est un tout nouveau Suarez.

- Avez-vous peur que les fans ne suivent pas ?
- Oui mais on n'a pas trop d'inquiétude. On remarque que le risque qu'on prend plaît aux gens. On va donc continuer sur notre lancée. Je dois avouer qu'il n'est pas toujours facile de collaborer à cinq. Je suis le moteur et mes collègues sont le soutien. En studio, j'essaie de balancer un maximum d'idées. Quand on est soutenu, c'est plus facile d'avancer.

- Etre le leader d'un groupe, c'est pesant ?
- C'est une responsabilité que j'assume parfaitement. Parfois, j'aimerais être plus tranquille, être davantage dans l'ombre et me laisser porter… Pour autant, la notoriété ne me pèse pas. On vit avec. Si elle nous pèse, c'est qu'il faut changer de métier. Mais c'est l'histoire de la vie et je l'accepte. Par exemple, quand j'apparais seul sur la pochette de notre nouveau single, c'est simplement pour faciliter l'approche visuelle et esthétique du projet. Et puis, faire une photo à cinq, ce n'est pas toujours simple".

lundi 20 avril 2020

La province du Luxembourg

Après l'indépendance de la Belgique en 1830,  le Traité de Londres fixe les frontières définitives de notre pays. L'ancien duché de Luxembourg est scindé en deux :   la partie occidentale revient à la Belgique et prend le nom de province de Luxembourg ;  la partie orientale est attribuée à Guillaume d'Orange avant de devenir en 1890 un Etat indépendant (le grand-duché de Luxembourg).

Située au sud-est de la Belgique, la province de Luxembourg est la province belge ayant la plus grande superficie, mais est la moins peuplée. Très touristique, elle compte de nombreuses forêts et est traversée par la Semois, la Sûre, la Lesse et l'Ourthe. Son chef-lieu est Arlon et elle a sa propre télévision régionale (TV Lux). Les habitants de cette province ont terriblement souffert de l'offensive allemande lors de la Bataille des Ardennes durant l'hiver 1944.

Je vous propose de (re)lire 7 articles de ce blog sur la province du Luxembourg :

- Redu, le Village du Livre :  http://journalpetitbelge.blogspot.com/2010/02/redu-un-village-livres-ouverts-noel.html

- La Semois :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2013/04/bouillon-la-semois-jean-marc-buchet.html

- Le Mardasson à Bastogne :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2013/05/le-mardasson-bastogne.html

- L'entreprise Thomas&Piron :  http://journalpetitbelge.blogspot.com/2016/02/les-40-ans-de-lentreprise-thomas.html

- L'entreprise Ice-Watch :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2017/01/les-10-ans-d-ice-watch.html

- Le parc Durbuy Adventure Valley :  http://journalpetitbelge.blogspot.com/2017/02/le-parc-durbuy-adventure-valley.html

- Les archives de Charles-Ferdinand Nothomb à Arlon :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2020/01/les-archives-de-charles-ferdinand.html

Et vous, quels sont vos coups de coeur dans cette province ?

lundi 13 avril 2020

Le Tour des Flandres à Grammont

JAfficher l’image sourcee vous ai déjà parlé de la ville de Grammont (Flandre Orientale), très connue pour son Mur intégré à de nombreuses courses cyclistes :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2018/10/la-ville-de-grammont.html

S'il y a bien un événement sportif qui passionne les Flamands au printemps, c'est bien le Tour des Flandre dont parle l'auteur Jean-Baptiste Baronian dans son livre "Dictionnaire amoureux de la Belgique" :

"Contrairement à ce que chante Jacques Brel, la Flandre n'est pas un plat pays. Elle est hérissée de toute une série de monts, et certains sont si escarpés, si pentus, qu'on les appelle des murs, tel celui de Grammont (Geraardsbergen, baptisée d'ailleurs par les habitants de la région "la petite ville sur la montagne"), un des hauts lieux du Tour des Flandres.

Le Tour des Flandres, c'est un peu le Tour de France en miniature :  il ne dure qu'un jour, que six ou sept heures, mais il attire une foule immense et, sur son parcours (250km en moyenne), tout le monde fait la fête et ne ménage pas son bonheur, sa joie et son enthousiasme. Et c'est tellement ancré dans la mythologie populaire des Flandres que les partis extrémistes, sachant fort bien que les télévisions retransmettent la course en direct, veillent à ce que, partout où elle passe, les spectateurs brandissent des drapeaux jaunes flanqués du lion noir, l'oriflamme autour duquel ils voudraient que se retrouve chaque Flamand.

Tout coureur cycliste flamand digne de ce nom, digne d'être l'héritier d'une famille des plus glorieuses, rêve de franchir en vainqueur la ligne d'arrivée du Tour des Flandres. Lorsqu'il y parvient, se jouant des monts, des murs et des pavés, il est un dieu vivant pour une année entière, et on lui pardonne si, par la suite, il pédale comme un sénateur dans les autres courses du calendrier professionnel, s'il se fait battre régulièrement, s'il abandonne, s'il préfère flemmarder sur sa selle. Gagner le Tour des Flandres, c'est, pour lui, comme obtenir le prix Nobel du vélocipède. Gagner le Tour de Flandres, c'est rejoindre aussitôt le tabernacle des légendes flamandes".