lundi 16 juin 2025
Rénovation du Palais Chinois à Laeken
lundi 2 juin 2025
Les grottes d'Han-sur-Lesse
Des fouilles archéologiques sont effectuées dans les grottes au début du 20ème siècle. L'éclairage électrique et l'installation d'une ligne de tram du village jusqu'à l'entrée des grottes va faciliter l'arrivée des visiteurs. Les grottes de Han-sur-Lesse sont devenues une des attractions touristiques les plus célèbres de la province et du pays.
lundi 19 mai 2025
Bande dessinée sur Godefroid de Bouillon
lundi 5 mai 2025
Les 50 ans de l'asbl Pro Belgica
Message du président national de Pro Belgica :
"En 2025, l'association Pro Belgica célèbre un demi-siècle d'engagement au service de l'unité et des valeurs de la Belgique. Fondée dans un esprit de rassemblement et de fidélité à notre royaume, à l'heure où il s'agissait de sauver la place des Martyrs à Bruxelles, notre association a oeuvré sans relâche pour promouvoir l'histoire, l'héritage et les symboles de notre pays.
Pourtant, ces 50 ans de militantisme patriotique s'inscrivent aujourd'hui dans un contexte de plus en plus incertain, marqué par des tensions politiques internes, des défis économiques et une remise en question des repères traditionnels. Les associations patriotiques font face à des vents contraires. La montée des régionalismes, l'indifférence croissante à l'histoire nationale et les fractures communautaires affaiblissent l'identité collective. A cela s'ajoute la difficulté de mobiliser les jeunes générations, souvent détachées des idéaux patriotiques et peu sensibilisées aux combats pour la préservation de l'unité belge.
Mais faut-il pour autant céder au pessimisme ? L'avenir de la Belgique repose sur une redéfinition intelligente du patriotisme : un attachement lucide et rassembleur, capable de conjuguer traditions et modernité. Plus que jamais, il est essentiel de réaffirmer les valeurs d'unité et de solidarité qui ont fait la force de notre pays.
La Belgique a prouvé, à travers son histoire, qu'elle savait surmonter les crises. A nous de veiller à ce qu'elle continue à le faire avec engagement, fierté et courage. Vive la Belgique !"
Anthony Milléquant, président national de l'asbl Pro belgica vzw
La boutique tricolore en ligne de l'asbl Pro Belgica : https://probelgica.shop/
lundi 28 avril 2025
Carte blanche du cinéma belge francophone
Depuis la dernière cérémonie Magritte du cinéma, le secteur du cinéma belge francophone a fait l'objet de nombreuses attaques médiatiques, offrant une image particulièrement biaisée de nos films, talents et institutions. A l'heure où des discours simplificateurs voire méprisants sur la culture se multiplient, nous, professionnels de l'audiovisuel belge, issus de tous ses métiers, souhaitons réagir !
Nous sommes profondément alarmés par ces visions tronquées du fonctionnement du cinéma belge, visant toujours les mêmes cibles (Jeanne Brunfaut, le Centre du cinéma et de l'audiovisuel, la Commission Cinéma, Patrick Quinet, les frères Dardenne, le cinéma Palace, les Magritte du cinéma, ...). Or, ces personnes et institutions ont particulièrement oeuvré au développement et à la notoriété de nos films et talents ces dernières décennies, et nous souhaitons, au contraire, souligner l'importance de leur engagement.
Plus largement, ces attaques jettent le discrédit sur un secteur pourtant en plein essor qui a connu de grands succès publics, tant en salles de cinéma qu'en télévision, sur Auvio, et à l'international ces derniers mois. Un exemple éclatant vient encore d'être donné aux Oscars 2025, lors desquels "Flow", une coproduction belge, a remporté l'Oscar du meilleur film d'animation.
Soutenir pleinement les talents émergents qui se déploient au sortir de nos excellentes écoles et ne cessent, ensuite, de se développer et de se diversifier est en effet devenu une gageure particulièrement complexe pour les 130 membres de la commission, dont le travail sincère et engagé ne répondant à aucune "consigne", consiste à trancher, avec des enveloppes désormais en diminution, entre les dossiers de plus en plus nombreux et de plus en plus qualitatifs sollicitant des soutiens auprès du Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel.
Dans le même temps, le secteur évolue : nos associations représentatives se concertent pour augmenter le bien-être des équipes, se doter d'outils pour prévenir le harcèlement, encourager la diversité de nos talents, nos histoires et travailler avec les éditeurs de télévision et les plateformes pour toucher plus et mieux les publics. En dix ans, une industrie de la série télévisée belge francophone est sortie de terre. Le secteur s'est fortement ressaisi après la crise du Covid.
Et l'étude Deloitte démontre qu'il utilise remarquablement l'argent public investi, en le convertissant en près de deux fois plus d'emplois que dans les autres secteurs de l'économie (pour 1 million d'euros d'investissements publics, le secteur génère 31 ETP, contre 17 en moyenne dans les autres secteurs) et en transformant chaque euro perçu des pouvoirs publics (incluant les investissements tax shelter) en 4,4 euros de produit brut.
Mais face à cet essor, que constatons-nous ? Des coupes budgétaires (à la commission du film, à la commission séries, à la RTBF, ....) ; des plateformes américaines de streaming qui attaquent l'application d'un décret européen (dit SMA) pourtant essentiel pour l'avenir de nos productions belges ; des discours politiques et médiatiques qui suggèrent, dans la droite ligne des populismes en pleine expansion, que les subsides investis dans la culture le sont à perte (ce qui est factuellement faux, cf. étude Deloitte).
Rappelons au passage que la création audiovisuelle indépendante que nous représentons - et même la culture de manière générale - coûte très peu à l'Etat (132 millions d'euros en 2022 pour la production de films, documentaires et séries belges francophones, dont + de 70 % provenant d'entreprises privées, investissant au travers d'un incitant fiscal fédéral, le tax shelter), face aux, par exemple, 13 milliards d'euros investis la même année par la Belgique dans les subsides aux énergies fossiles.
Aujourd'hui, ce qui nous inquiète, ce ne sont pas les prétendus dysfonctionnements de nos institutions culturelles, mais la démagogie des discours qui les inventent et les exagèrent. Ces discours qui suggèrent que la culture est trop financée, tout en pointant du doigt la domination des productions américaines, comme si celles-ci n'avaient pas bénéficié, depuis l'après-guerre, d'investissements publics massifs qui les ont imposées dans nos imaginaires et notre quotidien, avec un grand risque d'uniformisation.
Carte blanche signée par plus de 1.150 personnalités du cinéma belge, dont Bouli Lanners, les frères Dardenne, François Damiens, Olivier Gourmet, Zidani, Déborah François, Stefan Liberski, Lucas Belvaux, Pablo Andres, Stijn Coninx, Jaco Van Dormael, Guillermo Guiz, Frédéric Fonteyne, etc.
lundi 14 avril 2025
La librairie de la Reine à Binche
lundi 7 avril 2025
Lode Van Hecke : de l'abbaye d'Orval à l'évêché de Gand
Comme le veut la tradition, le sympathique Lode Van Hecke a remis sa démission en tant qu'évêque de Gand le jour de ses 75 ans. Il a répondu aux questions du journal "Dimanche" :
"Comment regardez-vous ces cinq années passées en tant qu'évêque de Gand ?
- Ce fut un épiscopat court, notamment parce que les deux premières années ont été marquées par le Covid et que j'ai moi-même été gravement malade par la suite. Pourtant, je n'ai pas perçu cela comme un faux départ. La période du Covid m'a permis de rencontrer de nombreuses personnes. Chaque samedi après-midi, j'étais à l'église Saint-Pierre pour écouter des gens de tous horizons. Cela m'a permis de m'immerger pleinement dans leurs préoccupations. Les gens attendaient deux choses de moi : un leadership spirituel et une proximité avec eux. Dès le début, j'ai donc demandé à être chargé de l'administration afin de me concentrer sur deux priorités : aller vers les plus démunis dans l'esprit de l'Evangile et me consacrer aux jeunes, car ils représentent l'avenir.
- Avez-vous le sentiment d'être plus ancré dans le monde aujourd'hui qu'au temps de l'abbaye d'Orval ?
- Mon passage à Gand m'a confirmé qu'un moine ne perd pas le contact avec le monde. Même à l'abbaye d'Orval, j'avais de nombreux échanges qui me permettaient de garder un lien avec la société. Mais ici, tout est devenu plus concret. Par exemple, en communauté, nous priions souvent pour les détenus. A Gand, je les ai rencontrés et donc mis des visages sur ces prières. Ce qui était totalement nouveau pour moi, c'était la réalité de l'Eglise et de la culture flamandes. J'ai vécu longtemps en Wallonie, et les contextes sont très différents.
- En quoi les situations de la Flandre et de la Wallonie sont-elles si distinctes ?
- En Flandre, on est encore en train de se détacher d'un passé où le christianisme était omniprésent. Cette transition met une pression considérable sur l'Eglise. En Wallonie, cette période est déjà révolue : là-bas, les chrétiens forment une minorité depuis bien plus longtemps.
- Avez-vous déjà douté de l'existence de Dieu ?
- Oh oui ! J'ai grandi dans la foi et étudié dans une école catholique. Mais après le concile Vatican II, même nos professeurs de religion se posaient des questions. A un moment donné, j'ai décidé que Dieu n'était qu'un mythe dépassé. Pourtant, une interrogation me hantait : pourquoi des personnes intelligentes continuent-elles à croire ? J'ai alors commencé à lire la Bible, et tout s'est accéléré. Je voulais étudier la médecine et j'ai d'abord été impressionné par Jésus en tant que guérisseur. Puis j'ai réalisé que ce qui me fascinait chez lui venait de sa relation avec son Père. Alors, j'ai moi-même commencé à vivre à partir de cette relation de foi. Il suffisait d'être ouvert à la Parole, qui agit et transforme d'elle-même.
- Et c'est ainsi que vous avez découvert votre vocation de trappiste ?
- - A vrai dire, j'étais contre les moines cloîtrés. Je trouvais irresponsable qu'ils se retirent dans le silence et la prière alors qu'il y avait tant à faire dans le monde. Mais c'était la volonté de Dieu. Depuis mon entrée à l'abbaye d'Orval, je n'ai plus jamais douté de l'existence de Dieu, même si j'ai connu des périodes de crise.
- Orval vous a-t-elle manquée durant ces cinq années à Gand ?
- En vivant totalement selon la volonté de Dieu, je suis libre du manque. Cela dit, mon coeur est à Orval. J'y étais le père d'une communauté fragile et la quitter a été un véritable déchirement. Je sais que mes frères m'attendent. La phrase la plus touchante que le cardinal De Kesel a prononcée lors de mon ordination a été : "Lode, j'espère que tu garderas l'âme d'un moine". J'ai alors pensé : "Ouf, je peux être moi-même". Cela a été le cas durant ces cinq années.
- Quels sont vos projets pour l'avenir ?
- Je pense que Dieu décidera encore des aventures qu'il veut me faire vivre. Mais si je peux rêver, j'aimerais retravailler ma thèse publiée sur Bernard de Clairvaux pour un plus large public. J'ai eu l'occasion d'en parler à travers le monde et je pense être prêt à relier sa spiritualité aux questions contemporaines. Mais mes futures missions dépendront de mon supérieur à Orval".
lundi 31 mars 2025
Bande dessinée "La princesse et l'archiduc"
lundi 17 mars 2025
L'église catholique ukrainienne de Colfontaine
lundi 3 mars 2025
Le château de Reinhardstein
jeudi 27 février 2025
Deux auteurs belges appréciés par la reine Mathilde