samedi 30 juillet 2016

Nouvel album du chanteur belge Milow

Milow (35 ans), dont je vous ai déjà parlé, sort son septième album, intitulé "Modern Heart". Il a répondu aux questions du groupe Sud Presse :

"Milow, c'est quoi un "Modern Heart"?
- C'est la description de cet album. Les chansons parlent d'émotions, elles font sens mais elles sont aussi plus modernes. Ce n'est pas parce qu'un son est plus électro qu'on doit négliger l'émotionnel. Il y a un équilibre entre les morceaux plus tristes et les titres plus joyeux. Ceci dit, j'ai vraiment très envie d'écrire sur les attentats de Bruxelles. J'ai envie de dire aux gens de rester optimiste, positif, de garder l'envie de vivre. Mais tout cela est tellement proche de moi. Je dois encore laisser passer un peu de temps avant d'être inspiré.

- Pourquoi avez-vous enregistré cet album à Los Angeles?
- Parce que j'y passe la moitié de mon temps depuis 2012. Quand je suis à la maison en Belgique, j'ai rarement envie d'écrire. Je prends le temps de vivre, de lire, de voir des films, d'écouter de la musique. Je sors avec des groupes de copains qui ne sont pas musiciens. Des vrais gens. Quand j'en ai besoin, je voyage ensuite. J'ai prévu d'aller au Brésil. La culture, les rencontres m'inspirent. Tout ce qu'on vit loin de son chez soi, est souvent plus intense. J'ai besoin de cet équilibre. Je ne pourrais pas écrire sur la routine.

- Sur le titre "Lonely One", vous parlez des réseaux sociaux. Ils ont gâché vos relations amoureuses?
- Non, mais je suis assez intrigué par les nouvelles technologies. Les réseaux sociaux mettent clairement de la distance entre les gens. On est moins dans l'empathie. Les amitiés sur Facebook ne sont pas de vraies amitiés. C'est juste plus facile de communiquer par ce biais. Moi, je suis avec ma copine depuis longtemps, mais mon frère, par exemple, emploie les réseaux sociaux pour rencontrer des gens. Le rôle d'un artiste qui écrit des chansons, c'est d'observer. Je ne juge pas.

- La notoriété, c'est la partie du métier que vous aimez le moins?
- Je n'ai jamais été un grand timide mais ce qui a toujours été important, c'est la musique. Quand j'ai sorti "You don't know" en 2006, j'ai compris que je ne pouvais pas me cacher si je racontais mon histoire. Mais je n'aurais jamais pu passer un casting pour y arriver. Encore moins faire de la télévision comme X-Factor. Je déteste ce genre d'émission ; c'est tellement superficiel. On vous vend du "faux" rêve, ce n'est que du divertissement, de la télé. On fait semblant. On ne juge pas le talent de quelqu'un sur une première impression. C'est dommage parce que les candidats issus de ces programmes n'ont jamais, ou très rarement, de longues carrières".

1 commentaire:

Philippe a dit…

Je connais l'Artiste ou plutôt ses chansons... merci aussi de mettre à l'honneur les personnes de notre pays qui ont du talent, excellente semaine et à bientôt Petit Belge !