A 43 ans, Hendrik Dierendonck est devenu le boucher le plus célèbre de Belgique. Il fait même partie des "Bekende Vlamingen", c'est-à-dire des Flamands connus et médiatisés. En reprenant la boucherie de son père Raymond (Slagerij Dierendonck dans la rue commerçante de Saint-Idesbald à la côte belge), il a tenu à la développer avec son épouse Evelyne. Et ça marche : leur entreprise a un chiffre d'affaires actuel de 9 millions d'euros, et leur objectif est d'atteindre les 15 millions d'euros!
Hendrik Dierendonck possède désormais quatre boucheries : celle familiale de Saint-Idesbald, mais aussi trois autres boucheries à Nieuport, Bruxelles et Courtrai (cette dernière ayant été confiée aux anciens gérants de la boucherie Desmedt à Mouscron qui vient de fermer ses portes). Il a confié à la presse : "On sent que la clientèle du futur, et notamment les jeunes, mangera différemment de la viande : moins mais mieux. Les gens veulent savoir d'où viennent les animaux. Une bonne maturation est aussi importante. On a une ferme à Furnes ainsi qu'un atelier de production et de découpe, tandis que la finition des produits se fait à chaque fois dans le magasin".
Sa viande est aussi celle que l'on sert dans son restaurant "Carcasse", jouxtant directement la boucherie familiale de Saint-Idesbald. Ouvert en janvier 2015, il est déjà étoilé depuis l'an dernier grâce à son chef Anthony Snoeck et à son gérant Harm Rademan. Hendrik Dierendonck fournit également une poignée d'autres chefs étoilés (Peter Goossens, Sergio Herman et Kobe Desramault), a lancé une boutique de viandes vendues par Internet, gère son élevage de 50 bœufs (réputé pour sa rouge brune de Flandre Occidentale), et a écrit un livre!
Si vous avez déjà été dans une boucherie Dierendonck ou au restaurant "Carcasse", n'hésitez pas à nous faire part de votre avis!
Si vous avez déjà été dans une boucherie Dierendonck ou au restaurant "Carcasse", n'hésitez pas à nous faire part de votre avis!
5 commentaires:
Je ne connais pas ce restaurant. A découvrir à la première occasion. Quel plaisir de constater que des gens comme Hendrik Dierendonck allient respect ds produits et compétitivité commerciale, l'entreprise grandit, donne du travail, et projette encore des tas de choses à venir.
Comme Carine-Laure, je ne connais pas mais serais bien intéressée aussi... la bonne viande se fait rare, et c'est un délice!
oui on veut savoir que les bêtes n'ont pas été transportées sur des tas de kilomètres, qu'elles ont été traitées avec le plus de respect possible... et alors oui, on veut bien manger de temps en temps encore un petit peu de viande ;-)
A découvrir sans doute :-)
Lovelyy blog you have
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