jeudi 23 mars 2017

Le film belge "Sprakeloos"

Au cinéma, Hilde Van Mieghem vient de sortir le film "Sprakeloos"  (La langue de ma mère) qui est tirée du livre de Tom Lanoye dont je vous ai déjà parlé :   http://journalpetitbelge.blogspot.com/2012/10/tom-lanoye-un-ecrivain-belge-engage.html .

Notre amie Tania avait un réalisé un compte-rendu de ce livre :  http://textespretextes.blogs.lalibre.be/archive/2011/05/03/langue-maternelle.html

Que racontent ce livre et ce film?  Homosexuel quinquagénaire, Jan est un écrivain belge flamand qui réussit. Il mène sa vie sans trop se soucier de sa mère, une femme à la forte personnalité qu'il juge trop envahissante. Mais lorsque celle-ci est victime d'une crise d'apoplexie après la première de la nouvelle pièce dans laquelle elle tient la vedette, Jan est secoué. Lui qui la voyait comme inébranlable la découvre vulnérable. Les souvenirs familiaux remontent à la surface. Ce film belge sur la maladie a reçu beaucoup d'échos positifs des critiques.

Voici la bande annonce : http://www.cinecult.be/2016/12/21/la-langue-de-ma-mere-bande-annonce/

3 commentaires:

L'Optimiste a dit…

J'aime et je défends le cinéma belge ("Le huitième jour" m'a particulièrement plu) mais... ses auteurs sortent rarement des sentiers battus. Ils traitent presque toujours de sujets moroses : les films se déroulent toujours sur fond de chômage, de fermetures d'usines, de grèves, de misère, de personnes en rupture avec la société, d'amours contrariés, de maladies fatales. Le cinéma belge est parfois aussi triste que le cinéma russe de l'époque soviétique. Il est uniquement fait pour être projeté dans les ciné-clubs, pour engendrer des débats. Après une journée de travail, après une semaine à encaisser à une actualité violente (attentats, découvertes presque quotidiennes d'homme politiques corrompus partout dans le monde, économie en perdition, guerres, catastrophes, agressions...), il est parfois nécessaire pour le moral de pouvoir se distraire en riant de bon cœur, en oubliant les soucis, en mettant le quotidien entre parenthèses ce que le cinéma ne sait plus nous donner ! Plus le film est noir, plus il est dérangeant, plus il plaît à un certain public, un peu maso, qui se gargarise alors de commentaires de pseudo-philosophes. Cela est ma vision personnelle et, bien sûr, je n'oblige personne à la partager ! Bonne semaine à toi, Petit Belge.

adrienne a dit…

le livre est superbe, en tout cas!

Anonyme a dit…

Comme le dit l'Optimiste, le cinéma belge est parfois (moi je dis souvent) aussi tristes que le cinéma russe soviétique. J'en ai peur. C'est dur et gris. J'aime le cinéma et soutiens volontiers l'art belge mais ici j'ai du mal aussi... Ceci dit, je souhaite du succès à ce film et après avoir lu ce qu'on dit du livre... j'ai bien envie de le lire aussi!!!