lundi 22 février 2016

Activités culturelles à Gand

Expo "Guillaume Ier et la Belgique" (actuellement au STAM)
Il y a deux siècles, le Benelux actuel (Belgique, Pays-Bas et grand-duché de Luxembourg) ne forment qu'un seul pays de 1815 à 1830 : le royaume des Pays-Bas. Le roi Guillaume d'Orange règne en despote éclairé, mais il encourage le développement de l'économie, des infrastructures, de l'enseignement et de la vie culturelle. Au moyen de caricatures, d'objets historiques et de dispositifs multimédias interactifs, l'exposition évoque cette période de notre Histoire. La Belgique deviendra indépendante en 1830 (suite à la révolution belge) et le grand-duché de Luxembourg en 1890 (suite à un pacte de famille pour la succession, ce pays passe à la branche cadette des Orange-Nassau).


Expo de Marthe Donas (du 5 mars au 5 juin au Musée des Beaux-Arts)
Le Musée des Beaux-Arts de Gand organise la première grande rétrospective consacrée à l'artiste anversoise Marthe Donas (1885-1967), la seule femme belge de l'avant-garde internationale. Née dans un milieu bourgeois, son père s'oppose à ses ambitions d'artiste, mais Marthe tient bon et suit, par intermittence, des cours à Anvers, Dublin et Paris. Marthe travaille d'abord avec le sculpteur révolutionnaire ukrainien Alexander Archipenko : il y a une vraie symbiose entre leurs œuvres, et ils prennent leurs premiers contacts internationaux. Marthe acquiert une renommée considérable dans l'entre-deux-guerres, notamment grâce à son exposition dans la célèbre galerie berlinoise Der Sturm. La collectionneuse américaine Katherine Dreier lui achète quatre tableaux et un dessin à l'encre. A partir des années 60, les œuvres de Donas sont à nouveau reconnues, et elle est redécouverte, en Belgique comme à l'étranger, comme un des pionniers du modernisme belge.


Expo "Flower Power" (du 22 avril au 1er mai au Musée des Beaux-Arts)
Après 26 ans d'absence, les Floralies reviennent en 2016 au centre de la ville de Gand à travers cette exposition du Musée des Beaux-Arts : "une fusion pétillante entre l'art et la force et la beauté de la nature" pour reprendre la présentation de l'exposition. Des fleuristes et des artistes floraux vont se laisser inspirer par sa collection de natures mortes de peintures anciennes. Dans la galerie, les artistes contemporains Simryn Gill, Gert Robijns, Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger présenteront des installations grandioses de fleurs, plantes et papier. Plus d'infos sur les Floralies Gantoises :  www.floralien.be


Expo Emile Verhaeren (du 15 octobre au 15 janvier au Musée des Beaux-Arts)
En cette année 2016, plusieurs manifestations et expositions commémoreront le centenaire du décès du grand poète belge Emile Verhaeren. C'est le cas du Musée des Beaux-Arts de Gand. L'exposition mettra en lumière le caractère universel de l'œuvre de Verhaeren, son réseau dans le monde artistique et l'attention internationale pour son œuvre qui rayonna jusqu'en Russie. Le Musée des Beaux-Arts mettra en dialogue des tableaux des 19ème et 20ème siècles avec l'œuvre du poète et critique d'art international. Des œuvres d'artistes de son entourage personnel seront présentées avec des lettres, notes et poèmes d'Emile Verhaeren.


A noter également que la ville de Gand va inaugurer une place Romain Deconinck, du nom de la figure de proue du théâtre populaire gantois décédé en 1994. Il avait déjà sa statue sur les marches d'escalier du théâtre de la ville.



5 commentaires:

Tania a dit…

Je me réjouis en apprenant la prochaine exposition sur Marthe Donas, une artiste que je connais trop peu, voilà qui me tente fort. Merci pour tes annonces.

Carine-Laure Desguin a dit…

Une ville que j'apprécie, j'y ai passé un WE l'an dernier.

Youri a dit…

Et comme disait Jacques Brel, à Gand, il y a des rues qui pissent dans les deux langues ....

Serge l'Optimiste a dit…

Bonjour Petit Belge,

Gand fut longtemps la plus francophone des villes flamandes. La bourgeoisie préférait s'exprimer dans la langue de Voltaire que dans celle de Vondel, peut-être par souci de se différencier du peuple ou par réminiscence de la langue officielle de la Belgique jusqu'au début du XXe siècle.
Pour m'y être rendu régulièrement, je peux te dire que les choses changent et on te sourit beaucoup moins lorsqu'on t'entend parler dans la langue de Molière à la terrasse d'un restaurant ou au pied du château des Comtes. Je te souhaite déjà un excellent week-end après tout il débute déjà après-demain. Serge l'Optimiste

Philippe D a dit…

C'est surtout le château que je connais. J'ai visité la ville il y a très longtemps !