J'en avais déjà parlé le mois dernier, mais cette semaine a encore montré la bonne collaboration qui existe depuis 2008 entre le VDAB et le Forem. Cette compétence ayant été régionalisée et ne dépendant plus du gouvernement belge, on a le Forem (service public wallon de l'emploi et de la formation) et le VDAB (service public flamand de l'emploi et de la formation). Suite au manque de main d'oeuvre en Flandre et au chômage important en Wallonie, ces services ont décidé en 2008 de collaborer étroitement et de créer 3 équipes mixtes VDAB/Forem qui sont coordonnées par Hilde Gillebert. Ainsi, en 2011, elles ont permis à 1.467 Wallons de trouver un emploi en Flandre et elles souhaitent augmenter ce nombre en 2012.
Ce vendredi, le VDAB et le Forem organisaient un jobdating à Saint-Trond : 130 emplois étaient à pourvoir dans cette région qui produit 3/4 de la production fruitière de Belgique. Plus de 350 candidats sont venus principalement de la région bruxelloise, des provinces de Liège et de Namur.
Coordinatrice de ces équipes mixtes VDAB/Forem, Hilde Gillebert confiait à la presse : "Il y avait un réel manque de main d'oeuvre en Flandre, tandis qu'en Wallonie, les demandeurs d'emploi restaient nombreux. Les derniers chiffres pointent près de 50.000 travailleurs wallons qui exercent dans le nord du pays. Le Wallon bouge! On ne parle jamais de ce qui est positif. On a parfois l'impression que la crise politique et communautaire coule sur la société, mais dans les faits, non. Avec un simple bonjour ou au revoir dans la langue de son collègue, une bonne partie du chemin est faite. Et ce chemin, de plus en plus de chômeurs wallons l'empruntent".
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3 commentaires:
Désolé pour ce copier/coller. Je rentre d'une semaine de congé sans accès à l'internet malgré mes publications pré-programmées. Toutes mes excuses amicales pour cette reprise de contact en douceur.
Excellent weekend à toi Petit Belge :)
"Avec un simple bonjour ou au revoir dans la langue de son collègue, une bonne partie du chemin est faite." Combien de fois ne l'ai-je pas remarqué en m'adressant dans sa langue à un commerçant en Flandre ! Même en faisant des fautes, en hésitant, parler la langue de l'autre établit vraiment le contact. Osons !
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