lundi 27 octobre 2025

La procession d'Hanswijk à Malines


En l'an 968, un bateau échoue, pour des raisons incompréhensibles, sur la Dyle à hauteur du hameau de Hanswijk. Les hommes ne parviennent pas à le remettre à flot, mais après avoir retiré du bateau une statue en bois de la Vierge, le bateau se soulève de la vase. Pour les habitants du hameau, le message est clair :  la Sainte Vierge souhaitait être vénérée à cet endroit.

On construit donc un sanctuaire, la chapelle de Hanswijk qui devient vite un centre de pèlerinage. Elle est détruite lors des guerres de religion et remplacée par l'église baroque actuelle. Entretemps, une procession a vu le jour il y a plus de 700 ans :  lors d'une épidémie de peste, les Malinois allèrent chercher la statue de la Vierge de la chapelle de Hanswijk (qui se trouvait à l'extérieur des murs de la cité) et la portèrent dans les rues. En reconnaissance, les Malinois organise depuis lors une procession qui est l'une des plus anciennes de Belgique.

Lors de son 700ème anniversaire en 1973, on lui donne un style nouveau. La première partie a un caractère historique et évoque le riche passé de la ville de Malines. La deuxième partie est la procession de Notre-Dame proprement dite et est entièrement d'inspiration biblique. Le cortège dure 1h30 avec plus de 2.000 figurants. La procession a fêté ses 750 ans en 2023. 

Cliquez ci-dessous sur "Flandre" pour retrouver mes autres articles consacrés au nord de notre pays.

Cliquez ci-dessous sur "Anvers" pour retrouver mes autres articles consacrés à la province d'Anvers.

Cliquez ci-dessous sur "Religion" pour retrouver mes autres articles consacrés à l'Eglise catholique belge et à ses traditions. 

 

lundi 13 octobre 2025

Le Cwarmê de Malmédy


Malmédy est une ville de la province de Liège, située non loin de la frontière allemande. Je vous ai déjà parlé de leur tradition de l'omelette géante le 15 août :    https://journalpetitbelge.blogspot.com/2022/09/les-25-ans-de-lomelette-geante-de.html

Ils ont une autre tradition beaucoup plus ancienne :  leur carnaval qu'ils appellent le Cwarmê en vieux wallon. Il est signalé pour la première fois en 1459 sous le nom de "quarmea". Aujourd'hui, l'ouverture du Cwarmê a lieu le samedi qui précède le Mercredi des Cendres. Ce jour-là, le Trouv'lê (Prince-Carnaval) est reçu à l'hôtel de ville où le bourgmestre lui transmet les pouvoirs suprêmes durant la durée du carnaval.

Le point d'orgue est le grand cortège du dimanche précédant le Mardi Gras. Il regroupe plus de 2.000 participants et de nombreuses sociétés. Parmi les déguisements, les plus célèbres sont les Longs Nez qui s'amusent à imiter le public. 

Le Cwarmê se termine le jour du Mardi Gras. Durant l'après-midi, toutes les sociétés se manifestent une dernière fois sur la place Albert Ier. Le soir, toute la population s'y retrouve pour le brûlage de la Haguette (un mannequin fixé à une perche sur un bûcher de 3m). 

Le Cwarmê est inscrit au patrimoine immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. 

 

lundi 29 septembre 2025

Le cash en Belgique

Il y a deux ans et demi, je vous parlais de l'avenir du cash suite à la diminution des distributeurs dans les banques :      https://journalpetitbelge.blogspot.com/2023/01/la-fin-du-cash-en-belgique.html

Deux ans plus tard, comment la situation a-t-elle évolué en Belgique ?

"Nous observons une diminution générale de l'utilisation des espèces, principalement en raison d'une baisse significative de leur usage chez les adultes de plus de 55 ans", affirme le baromètre des paiements électroniques dans une étude réalisée par la Vrije Universiteit Brussel pour le compte des partenaires Febelfin, Bancontact Payconiq Company, Mastercard, Visa et Worldline. Les chiffres de la Banque Centrale Européenne ne disent pas le contraire :  il y a eu en effet moins de retraits aux distributeurs en 2024 qu'en 2023.

Mais les acteurs du paiement électronique (qui ont donc un intérêt à pousser ce mode de paiement) oublient de préciser quelque chose :  s'il y a bien eu moins de retraits en Belgique (de 138 millions de retraits en 2023 à 129 millions de retraits en 2024),  le montant total retiré, lui, est en augmentation. Cela confirme une tendance observée depuis plusieurs années :   on va moins souvent au distributeur mais on retire plus à chaque retrait.  Pourquoi ?  Parce que ces machines sont de plus en plus difficiles à trouver, tout simplement. Selon le même document, nous avons perdu 424 distributeurs l'année dernière en Belgique, passant de 6.411 machines en 2020 à 4.056 machines en 2023, puis à 3.632 machines en 2024 en Belgique. 


lundi 15 septembre 2025

La modiste belge Fabienne Delvigne

                                   


En plus de 30 ans de carrière, la modiste belge Fabienne Delvigne a vu ses chapeaux partir de son atelier de Woluwé-Saint-Pierre vers les palais royaux de Belgique, Pays-Bas, Suède et Luxembourg. Mais au départ, elle avait effectué des études de marketing et a travaillé pour la communication d'une société belge.

Fabienne Delvigne s'est confiée au magazine français "Point de Vue" :

"Mon père était ingénieur et chef d'entreprise. Me voir devenir modiste et exercer un métier artistique était peu flatteur à ses yeux et à ceux de ma famille. Mais ma grand-mère paternelle, Marguerite, était très élégante, elle aimait l'art, elle peignait et travaillait la terre glaise vers la fin de sa vie. De mon côté, j'ai sculpté, travaillé moi aussi la matière dès le pensionnat à Val Notre-Dame, une ancienne abbaye cistercienne, le lieu idéal pour se former l'oeil au beau. 

La meilleure réponse au peu d'enthousiasme familial était de placer la barre très haut. Or je ne savais même pas coudre. J'ai quand même réussi à me faire accepter comme petite stagiaire dans un atelier qui travaillait pour la maison de haute couture Mies. J'ai appris là pendant quelques mois, sans être payée bien sûr. Et en parallèle, j'ai commencé à créer pour moi. D'abord à l'occasion d'un des mariages auxquels, jeune épouse moi-même, j'étais souvent invitée. Je privilégie la matière et la finition. La simplicité est ce qu'il y a de plus exigeant. 

Je veux citer Mme Sonia, très exigeante à l'atelier. Elle avait un magasin où je suis allée la voir. Elle m'a prise sous son aile. Il y a aussi eu Gabriella, fleuriste plumassière, qui m'a montré comment faire les fleurs de soie. Mme Rueda, elle, m'a enseigné l'art des points noués pour les voilettes. Absolument invisibles, comme un souffle, et la façon de prendre la matière. Et puis Mme Lafortune avec ses mains magnifiques :  elle avait été formée dans la maison Old England et a souhaité me transmettre son savoir. Elle m'a appris à voir des chapeaux partout".

C'est via Armani à Bruxelles qu'elle est invitée à présenter son travail à la reine Paola en 1995 au château du Belvédère :   "En partant, la Reine m'a dit :  "Je suis ravie d'avoir rencontré la personne qui va réaliser les chapeaux dont je rêvais". Ma première création pour elle a été faite à l'occasion de son voyage d'Etat au Danemark. Nous étions dans les couleurs de pain brûlé. Son goût l'entraîne vers les matières très naturelles, texturées. C'est elle qui a relancé le chapeau en Belgique. Je lui dois beaucoup.

Je crée aussi pour la reine Maxima depuis ses Joyeuses Entrées. Au mariage d'Albert de Monaco, il ne devait pas y avoir de chapeau et tout a changé deux semaines avant. J'ai dû réaliser un modèle dans l'urgence pour Maxima, alors épouse du prince héritier. J'ai imaginé quelque chose de grand et relevé pour dévoiler son visage. C'est devenu son préféré, baptisé Bellisima. On en a fait plusieurs versions en parabuntal, en feutre, de différentes couleurs. L'ocre lui va à ravir. Elle capte la lumière et apprivoise le chapeau de façon magique". 

Fabienne Delvigne a reçu le brevet de fournisseur breveté de la Cour de Belgique. 

lundi 1 septembre 2025

Le château de Vêves

 


Partons en province de Namur !  Si la commune d'Houyet est connue pour ses kayaks et son château de Ciergnon (où séjourne de temps en temps la famille royale), elle compte un autre très beau château :  le château de Vêves. Dressé sur un éperon rocheux, c'est un témoin imposant de l'architecture militaire du 15ème siècle. Il est ouvert à la visite (contrairement à Ciergnon qui ne l'est pas). 

Cliquez ci-dessous sur "Namur" pour retrouver d'autres articles sur la province de Namur. 

lundi 18 août 2025

Bande dessinée "Spa 1906"


Dans cette bande dessinée, le commissaire ostendais Hendrikus Ansor est appelé car un maître chanteur menace la princesse Clémentine de Belgique (fille du roi Léopold II) et des notables de Spa de révéler d'embarrassants secrets. La nouvelle enquête du commissaire se déroule en 1906 entre Bruxelles et Spa, où la reine Marie-Henriette a passé les dernières années de sa vie et où la princesse Clémentine venait encore régulièrement. 

Comme toutes les bandes dessinées de cette collection, "Spa 1906" est bien documenté, et évoque l'histoire de notre pays et de notre dynastie. Félicitations aux Belges Patrick Weber (pour le scénario) et Olivier Wozniak (pour les dessins).

Qui était la princesse Clémentine de Belgique ?

Suite aux mariages de ses deux soeurs et au décès de son frère, Clémentine passe une enfance triste et solitaire au château de Laeken. Ses relations sont glaciales avec ses parents le roi Léopold II et la reine Marie-Henriette. Elle puise dans sa foi le courage de surmonter la mort de son cousin et premier amour, le prince Baudouin. 

La reine Marie-Henriette fuyant de plus en plus souvent la Cour pour se réfugier à Spa, la princesse Clémentine remplit les fonctions de Première Dame aux côtés du roi Léopold II, qui la protège du caractère difficile de sa mère et lui donne une indépendance dont peu de princesses célibataires pouvaient jouir à cette époque. Mais le souverain reste intraitable sur ses projets de mariage :  il ne veut pas qu'elle épouse le prince Victor Napoléon afin de ne pas compromettre les relations entre la Belgique et la République française.

Opposée aux scandales, Clémentine attend le décès de ses parents pour épouser, à l'âge de 38 ans, l'homme qu'elle aime. Le couple très uni habite en Belgique et a deux enfants :   Marie-Clotilde (née en 1912) et Louis (né en 1914).

Ce bonheur est assombri par la première guerre mondiale, au cours de laquelle ils trouvent refuge en Angleterre chez l'impératrice Eugénie (veuve de Napoléon III) et apportent leur aide à des oeuvres de charité en faveur des soldats. Le prince Victor Napoléon s'éteint en 1926, laissant à Clémentine le devoir de s'occuper de l'éducation de leurs jeunes enfants avec qui elle s'entend très bien. 

Après le mariage en 1938 de sa fille Marie-Clotilde avec le comte Serge de Witt et la naissance de son premier petit-enfant, la princesse Clémentine vit avec inquiétude la deuxième guerre mondiale car son fils Louis est engagé dans la Légion étrangère. Elle sera ensuite très fière de son comportement héroïque. La Question Royale qui sévit en Belgique autour du comportement du roi Léopold III l'attriste et l'incite à vivre la plupart du temps en France.

Les dix dernières années de sa vie sont heureuses et paisibles. En 1949, son fils épouse Alix de Foresta et peut enfin découvrir la France un an plus tard, suite à l'abrogation de la loi d'exil. Clémentine devient la grand-mère de onze petits-enfants et reçoit la Légion d'Honneur française à l'occasion de ses 80 ans. Elle s'éteint le 8 mars 1955 à la Côte d'Azur et est inhumée avec son époux dans la chapelle impériale d'Ajaccio. 

 

lundi 4 août 2025

Les Hautes Fagnes


La réserve naturelle des Hautes Fagnes est un vestige des quatre glaciations que nos contrées ont connues entre 2,5 millions d'années et 10.000 ans. La dernière glaciation fut la plus importante dans le processus de formation du paysage actuel. Pendant les dernières périodes froides de cette glaciation, la température annuelle moyenne dans les Hautes Fagnes oscillait entre -5 et +1. Quand le climat se réchauffa, les palses (buttes périglaciaires) s'effondrèrent mais leurs traces restèrent visibles dans le paysage. On peut ainsi rencontrer des dépressions de 7m à 8m de profondeur.

La réserve naturelle des Hautes Fagnes couvre les parties les plus élevées de la Belgique, mais il ne s'agit pas pour autant d'un paysage montagneux. On y trouve plutôt un haut plateau aux pentes douces, avec des tourbières, des landes de bruyères, des bas-marais. Il est conseillé de ne pas s'aventurer en dehors des sentiers de promenade. 

 

lundi 14 juillet 2025

La Porte de Menin à Ypres


Inaugurée en 1927, la Porte de Menin se trouve dans la ville d'Ypres (province de Flandre Occidentale). Il remplace une ancienne porte de la cité. C'est un monument commémoratif en mémoire des soldats britanniques tombés pendant la première guerre mondiale et n'ayant pu être enterrés décemment. Les noms de plus de 50.000 soldats y sont gravés. Chaque soir à 20h, on y joue le Last Post. 

En face de la Porte de Menin se trouve le centre de documentation de la CWGC (Commonwealth War Graves Commission), où les visiteurs peuvent en apprendre davantage sur la première guerre mondiale et le travail de mémoire de l'organisation. Ne manquez pas aussi le musée belge "In Flanders Fields" sur la grand-place d'Ypres. 

A lire aussi :

lundi 30 juin 2025

La procession du Saint-Sang à Bruges

   


L'origine de la procession du Saint-Sang remonte aux Croisades. En récompense de ses exploits lors de la deuxième croisade,  Thierry d'Alsace, comte de Flandre, reçoit du patriarche de Jérusalem une relique précieuse :  quelques gouttes de sang du Christ qu'il ramène à Bruges en 1150. 

Depuis des siècles, la ville commémore cet événement historique à travers la procession du Saint-Sang le jeudi de l'Ascension. Groupes et chars évoquent dans une première partie l'histoire de la faute et du rachat depuis Adam et Eve. Une seconde phase retrace les principaux événements de la vie de Jésus. Et on assiste ensuite au transfert de la relique sacrée, escortée par les Croisés et les membres des corporations. 

Cliquez ci-dessous sur "Flandre occidentale" pour retrouver d'autres articles sur cette province. 

lundi 16 juin 2025

Rénovation du Palais Chinois à Laeken


Le Palais Chinois (ex-Pavillon Chinois) est né suite à la visite du roi Léopold II à l'Exposition Universelle de Paris en 1900. Il souhaite en faire un restaurant de luxe en bordure de son domaine royal de Laeken. Le roi Léopold II décède en 1909 et ne verra pas la fin des travaux. Le Pavillon Chinois est inauguré en 1913 et devient finalement les Musées d'Extrême-Orient avec la Tour Japonaise. Un siècle plus tard, il est fermé pour des raisons de sécurité. 

Bonne nouvelle :  il va être restauré !  La baronne Diane Hennebert (administratrice-déléguée depuis 2024 du Palais Chinois) a répondu aux questions de Plus Magazine :

"Comment vous est venue l'idée de restaurer le Palais Chinois (ex-Pavillon Chinois) ?
- Un peu par hasard, en discutant avec des amis et en nous plaignant ensemble de cette négligence assez généralisée du patrimoine dans la capitale. En remarquant aussi que la restauration d'un bâtiment emblématique, abandonné pendant longtemps, remporte un franc succès auprès des gens, fiers de le montrer à leurs enfants, amis, aux visiteurs étrangers. Nos institutions publiques n'ont pas conscience de l'importance de l'héritage historique pour les citoyens et des énormes possibilités commerciales et touristiques. C'est dommage...  Laisser mourir le patrimoine semble être une spécialité belge, surtout bruxelloise. Heureusement, certains politiciens et nos souverains (la reine Mathilde patronne le projet) ont compris l'importance et l'urgence du projet. On l'a rebaptisé "Palais chinois et des pays de la route de la soie" car il est plus qu'un simple pavillon chinois. Un vrai palais ! Le mot "pavillon" est souvent associé à l'Expo 1958 mais l'histoire de ce bâtiment est antérieure à cette exposition universelle.

- Le plus précieux pour vous ?
- Le salon japonais du premier étage est la plus belle pièce. Ses murs sont tapissés de grandes broderies encore en bon état. Il en reste peu de cette qualité dans le monde. Au niveau extérieur, j'admire la façade principale en bois, confectionnée à Shanghai dans un orphelinat dirigé par des jésuites belges. Rien ici n'a été fait dans un esprit d'économie. Quant aux chinoiseries, elles amusent beaucoup les Asiatiques aujourd'hui. C'est un peu comme des caricatures qui reflètent une vision paternaliste que l'Occident avait de l'Orient à l'époque.

- Combien de temps dureront les travaux ?
- J'espère qu'ils commenceront rapidement pour l'annexe, soit les anciennes écuries. Ils devraient durer six mois car il n'y a pas de dégradation grave. Quant au Palais Chinois, les travaux les plus lourds seront liés à la stabilité du balcon en bois de la façade et à la toiture en raison d'infiltrations d'eau. Pour le reste, beaucoup de choses sont stockées dans les caves ici et aux Musées Royaux d'Art et d'Histoire au Cinquantenaire. Et le bâtiment est très bien archivé. On espère faire venir des artisans d'Orient pour les détails asiatiques. La réouverture au public est prévue au printemps 2028. Ce sera un succès immense, je le sais. 

- Quel est le budget prévu ?
- Il avoisine les 6 millions d'euros. La rénovation de l'Atomium en a exigé 30 et la Villa Empain près de 20 ! Le Palais Chinois est la propriété de l'Etat au travers de la Donation Royale. En 2024, on a créé une asbl composée de représentants publics et d'administrateurs privés. Cette association a reçu la concession du site pour 30 ans, renouvelable une fois. Elle devra gérer le suivi de la restauration du Palais Chinois, son entretien et son animation. Le partenariat public-privé est une formule efficace, je pense. 
 
- Que deviendra le Palais Chinois ?
- Un lieu qui reste orienté sur cette thématique des routes de la soie avec un programme culturel et artistique très riche :  expositions, concerts, conférences, réceptions, etc. Le Palais et l'annexe seront toujours voués aux relations de la Belgique avec l'Asie. C'est fondamental à notre époque, car il y a vraiment une demande de rapprochement de l'Asie vis-à-vis de l'Europe. Pour l'ouverture, on prévoit une exposition consacrée aux arts textiles de toutes époque".

Par contre, pas de projet de restauration pour l'instant pour la Tour Japonaise à Laeken.