Depuis 2007, le monde culturel flamand (toutes générations confondues) s'oppose au séparatisme. En voici quelques exemples que j'ai repris dans les archives de ce blog.
Janvier 2007. L'hebdomadaire "Le Vif/L'Express" donne la parole à des acteurs culturels flamands opposés à la scission de la Belgique, comme le chanteur Tom Barman du groupe dEus, l'écrivain Dimitri Verhulst, les chanteurs Helmut Lotti et Axelle Red. L'auteur Geert Buelens confie : "Un Flamand qui aime la Belgique est traité d'anti-Flamand. A l'inverse, ceux qui revendiquent l'héritage du mouvement flamand sont qualifiés d'extrémistes. Ca m'énerve". Le chanteur Daan Stuyven déclare : "Je peux encore me permettre d'avoir une batteuse néerlandophone et un bassiste francophone. Mais si je dépendais des subsides, on pourrait me le reprocher et me demander de choisir entre l'un ou l'autre. C'est déjà ce qui se passe avec la danse et le théâtre. A un moment donné, ton travail de création finit par pâtir de toutes ces querelles communautaires. Voilà pourquoi j'ai réagi".
Septembre 2007. Une pétition bilingue "Red de solidariteit/Sauvons la solidarité" est lancée par les syndicats en faveur du maintien de la solidarité entre les régions les plus pauvres et les plus riches du pays. Elle est soutenue par plusieurs personnalités flamandes, comme les chanteurs Arno et Axelle Red, la chorégraphe Anne-Teresa De Keersmaecker, l'acteur Jan Decleir, le cinéaste Jaco Van Dormael, l'artiste Jan Fabre, les écrivains Hugo Claus, Dimitri Verhulst, Jozef Deleu et Geert Van Istendael, etc. La pétition réunira 120.000 signatures.
Mai 2008. Professeur à la Katholieke Universiteit van Leuven, l'écrivain Jan Baetens soutient la candidature de Mons comme capitale culturelle européenne en 2015. Il confie à la presse : "Mons a l'avantage de ne pas être écrasée par la trop grande proximité d'une grande ville, tandis que Malines est coincée entre Bruxelles et Anvers. Mons a un passé intéressant. Et un bel avenir, j'en suis persuadé! Mons a la chance de pouvoir s'appuyer sur sa région. Une région dont on dit parfois du mal, et pourtant elle a un passé prestigieux, elle aussi (je pense notamment à son apport au surréalisme)".
Mai 2008. De nombreux artistes et responsables culturels apportent leur soutien à l'appel de l'asbl bilingue Culture et Démocratie/Kunst en Democratie en faveur d'une meilleure collaboration culturelle entre nos communautés. Au nord du pays, elle est soutenue, entre autres, par l'artiste Jan Fabre, le baryton José Van Dam, la chorégraphe Anne-Teresa De Keersmaecker, les écrivains Eric de Kuyper, Kristien Hemmerechts, Tom Lanoye, Anne Provoost et Annelies Verbeke.
Suite de cette série dans les prochains jours...
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