lundi 14 mai 2018

Bande dessinée "Les Louves" (Flore Balthazar)

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Originaire de La Louvière, la dessinatrice belge Flore Balthazar (37 ans) raconte en 180 pages les souvenirs de la seconde guerre mondiale de sa grand-tante Marcelle (92 ans) à partir du journal qu'elle a tenu à l'époque.

Flore Balthazar a répondu aux questions des quotidiens du groupe Sud Presse :

"Avec un tel bouquin, vous assouvissez le fantasme de beaucoup de familles. Est-ce que la vôtre vous considère maintenant comme un exemple?
- J'espère que non!  C'est vrai que ça les touche, mais je ne sais pas dans quelle mesure. Tantelle Marcelle, qui est toujours là à 92 ans, ça lui plaît. Mon frère m'a écrit que ça lui avait fait bizarre de le lire. C'est une génération où ils sont quasi tous décédés mais on les a connus... Il y a le côté déstabilisant : c'est eux et en même temps, ce n'est pas tout à fait eux. Il y a des inventions pour la fiction, c'est normal. Mais je suis restée fidèle à l'esprit du journal de Tantelle, à qui j'ai soumis surtout le scénario. Parce que pour les planches, à son âge, elle n'a pas Internet. 

- Il y a un côté patrimoine louviérois : ça vous fait plaisir qu'on vous célèbre dans votre propre ville?
- Oui mais je ne l'ai pas fait pour ça. C'est de la fiction qui s'adresse à toute la francophonie. La Louvière, c'est un décor auquel je suis très attachée et que j'ai pris plaisir à mettre en images, mais ce n'est pas le propos à la base. Le sujet, c'est la guerre. Quelle attitude à adopter est-elle juste? Et existe-t-il d'ailleurs une attitude juste?

- C'est un livre où on lit aussi en filigrane la condition de l'époque et les aspirations des femmes. Est-ce un livre féministe?
- Ca ne me dérange pas qu'on le dise. Je ne me défends pas d'être féministe, mais je n'ai pas voulu être militante. Ca parle des femmes, j'insiste sur ce qu'elles ont fait, sur le fait qu'elles ont existe à ce moment-là, aussi. Peut-être le côté féministe est-il ce que j'ai voulu faire passer?

- Pourquoi y avoir montré presque crûment un avortement?
- Parce que ça fait partie de la vie des femmes, c'est encore le cas, mais dans des conditions d'hygiène et financières autres. C'est l'illustration de par quoi on passait pendant la guerre. Je me sentais obligée de passer par là. Peut-être est-ce aussi le genre de détail qu'une nana peut apporter?

- Les planches avec les Loups, c'est à la fois La Louvière, mais aussi la chanson de Serge Reggiani, non?
- J'ai évidemment pensé à cette chanson. Ces planches, c'est une ponctuation allégorique. L'histoire est centrée sur une famille et des personnages. Les planches avec les Loups permettent d'insérer la Grande Histoire : c'est un chapitrage et un rappel temporel. Est-ce que ce que je raconte, c'est avant ou après Stalingrad, par exemple?". 

3 commentaires:

Philippe Debiève a dit…

Bonjour Petit Belge, nous n'avons rien à envier à d'autres pays, notre culture est bien renommée. Amitiés

Anonyme a dit…

Quelle bonne idée, et quelle chance que d'avoir eu les carnets de la tante Marcelle pour s'appuyer sur du vrai... J'admire!

maria vero a dit…

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