Je vous ai déjà parlé en mai dernier de la ministre Catherine Doyen-Fonck (CDH) qui souhaitait sur son blog remettre la Brabançonne à l'honneur. J'avais écrit que c'était la première fois depuis très très longtemps qu'un responsable politique tenait un tel discours et je l'en avais félicitée! Cette semaine, c'est au tour du bourgmestre de Braives Pol Guillaume (MR) de déclarer au journal "La Dernière Heure-Les Sports" : "Cette histoire de confusion a fait le tour de la Belgique. Avec le comité patriotique, on essaie de retrouver la mémoire. C'est pour cette raison que dans les classes de 4ème, 5ème et 6ème primaires de notre commune, nous allons afficher le texte de l'hymne national, c'est important. Quand on parle sans cesse de division du pays, il faut réapprendre ce qui nous rapproche : la Brabançonne en fait partie. Le texte va être encadré dans les classes. Il doit faire partie d'un projet pédagogique beaucoup plus large. Il s'agit de comprendre les paroles, de voir à quoi elles renvoient. Chaque enseignant l'exploitera à sa façon. Mais il n'est pas question de juste les retenir, elles doivent permettre aux jeunes de comprendre quels sont les fondements de la Nation, ce qui fait son unité". Bravo Mr le Bourgmestre!
Le quotidien en a profité pour réaliser un sondage sur son site Internet le 2 août : les enfants devraient-ils apprendre par coeur la Brabançonne à l'école? Résultats : sur 3.992 réponses, 67,7% y sont favorables et 32,3% sont contre. Alors, Mesdames et Messieurs les enseignants et responsables politiques, qu'attendez-vous pour réagir?
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3 commentaires:
Faudrait faire le même sondage en Flandre...
Serais curieux de voir les réponses...
Il faut, en belgique, redonner sa place à la Brabançonne. Mais parce qu'elle est l'hymne national, et sans référence à un sondage !
Cette chose-là doit être faite inteligemment, sans heurter. Mais il faut observer, et pourquoi pas à la lumière de la fonde flamande, que l'oubli ou la mise de côté des caractères spécifiques à chacun, et entre autres, de l'Hymne national, sont peut-être une réponse à des sirènes dangereuses mais jamais de bonnes solutions.
Et si on commençait par apprendre à tous les enfants à lire, vraiment ?
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