(Article déjà publié en 2010)
Comme chaque année en septembre, diverses commémorations ont lieu pour rappeler la libération de notre pays en 1944. J'aimerais aujourd'hui mettre à l'honneur la Brigade Piron, une unité belgo-luxembourgeoise qui a participé à la bataille de Normandie et à la libération de la Belgique et des Pays-Bas aux côtés des armées alliées durant la deuxième guerre mondiale. On trouve aujourd'hui de nombreuses traces de leur passage à la Côte Fleurie en Normandie, comme le Pont des Belges qui relie Deauville à Trouville. En Belgique, un monument national à la gloire de la brigade Piron a été érigé à Molenbeek-Saint-Jean. Plus d'infos, de témoignages et de photos sur www.brigade-piron.be .
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21 commentaires:
Je respecte beaucoup ces soldats qui ont payé de leur vie afin que nous puissions vivre en toute liberté !
Merci de votre passage dans mes publications,...
Si un jour vous venez au Québec, arrêtez-vous au gîte,...avez-vous remarqué que je n'oublie pas mon pays natal et ai nommé des chambres en hommage à "Delvaux" et "Folon "
Ne jamais oublier... pour ne pas devoir revivre ces choses !
Le souvenir est important, le témoignage aussi... afin que cela ne se reproduise pas. Malheureusement on constate que l'histoire est un éternel recommencement.
Belle journée.
Bonjour Vincent,
De courageux soldats, qui
sont morts pour la patrie,
pour leur
patrie,il ne faut surtout pas
les oublier,en parler,surtout
pour les générations futures,
leur expliquer ces témoignages...
je vais bien,même trés bien :-)
juste que je dois passer le 29 un irm de controle. Aujourd'hui,fête
de mes fistons mais seulement ce soir,car j'ai Fred qui travaille toute la journée à l'association
"un fauteuil à la mer".
Bon dimanche à toi,bisous ensoleillés de Mimi.
Un superbe hommage à cette brigade, car il ne faut pas oublier ces moments horribles...
Bisous amicaux
Fanchon
A comparer avec le fait que les volontaires flamands dans l'armée du Reich furent plus nombreux que ceux des Pays-Bas, du Danemark, de France et de Suède REUNIS !!!
Chassez le naturel, ....
Youri a toujours le don de voir le "bon" côté des choses...
Je suis d'accord avec Jacques Robert: il ne faut pas oublier.
ne pas oublier surtout pas, et les générations futures de même...
c'est le stationnement de mon père en Irlande du Nord en 45 qui m'a donné l'amour de cette région :-)
de retour de sardaigne mais sans le soleil, désolé Vincent...
bon dimanche à toi
les amitiés de l'irlandais
Coucou
Se souvenir reste la seule chose à faire
bises
Et nous leur devons la vie... merci pour ce rappel PB. Bonne semaine.
Un grand respect pour ces hommes qui ont combattu pour la liberté !!
BRAVO MESSIEURS !
Amicalement.
*** Hello Vincent :o) !un gentil petit bonjour pour toi ce lundi matin ! BISOUS BISOUS BISOUS ! :o) ***
Bonne semaine à toi. Bises.
Kikou,Vincent
Je te souhaite une bonne journée,journée
rangement pour moi,aprés avoir fait la fête
hier en famille pour l'anniveraire des fistons,
ils ont été bien gâtés :-)
bisous à toi,et à ton petit monde
de Mimi
Edmée, Petit Belge a aussi le don d'ignorer le mauvais côté des choses.
Belgium n'égale pas nécessairement le royaume des bisounours.
Alors merci à M. Piron et à ses hommes mais il n'y avait pas qu'eux à l'époque.
Leurs enfants et petits-enfants "s'illustrent" encore tous les jours au travers de certains partis flamands mais c'est sans doute trop loin que pour être perçu des States à moins qu'il ne soit plus simple d'ignorer certains aspects...???...
Bonjour Vincent
un coucou en passant pour te dire que je ne t'oublie pas malgré mon silence. Je te fais de gros bisous et à bientôt
J ai lu le témoignage de mr Cocriamont, quel courage quelle tenacité . La liste des faits d armes et les medailles obtenues, voilà vraiment des braves. Pendant le début de la guerre, mon Pére s était sauvé en vélo dans le sud prés de Bordeaux. Il travaillait comme ouvrier agricole dans une petite ferme.
Bonne soirée Latil
On sentait Georges André frustré de ne pouvoir encore participer au développement de la région. Quand on lui demandait comment il allait, il nous répondait, irrémédiablement : « Comme un vieillard. » La vieillesse était sans doute, pour lui, le seul combat contre lequel il ne pouvait rien. Or, le fatalisme n’était pas vraiment de sa nature.
La meilleure preuve fut l’un de ses plus brillants combats : celui pour la liberté des hommes. Durant la seconde guerre, il fuit la Belgique pour ne pas devoir travailler pour les Allemands. Traversant la France, il se rend à Pau, puis passe en Angleterre. En Espagne, les franquistes le jettent en prison. Échangé, avec d’autres prisonniers, contre un chargement de céréales, il rejoint l’Angleterre et s’y forme à la Patriotic School, où il est enrôlé dans la célèbre brigade du général Piron, l’autre héros couvinois.
En Écosse, il est formé au morse, sans succès : « Cela ne rentrait pas chez moi : je n’ai aucun sens du son, de la voix, de la musique ! ». Les officiers le destinent plutôt aux sabotages de ponts et d’ouvrages d’art. Il excelle et se spécialise dans la destruction de réservoirs d’eau ! « C’était très important : l’eau était nécessaire pour faire fonctionner les locomotives… » Georges André est alors embarqué à bord d’un Lancaster, vers son pays natal : « J’étais assis sur un petit banc, contre la carlingue. Au-dessus de l’Atlantique, la D.C.A. nous a tiré dessus pendant dix minutes. À chaque obus qui éclatait, je ressentais une grosse dépression dans mon dos. toute la carlingue bougeait. J’avais l’impression que c’était la fin du monde. Il faut l’avoir connu pour comprendre… » Passé la Meuse, Georges André saute de l’avion avec son parachute, près d’Yvoir. Ses cordes se prennent dans un arbre et il tape contre le tronc. Commotionné, il est recueilli par un fermier et, après quelques jours de rétablissement, transporté en charrette vers Namur.
Les résistants locaux avaient été prévenus de son arrivée par ce message : « Les Argonautes sont arrivés en Thessalie pour chercher la Toison d’or ». À moto, il rejoint Bruxelles, où il change sans cesse de maison pour ne pas être repéré.
Il revient ensuite en Ardennes, où il loge dans un abri de bois, en forêt. Et il passe à l’action : « J’ai saboté des châteaux d’eau à l’explosif, ainsi que des voies ferrées, des tunnels et des ponts ». Une fois les Américains arrivés, il revient en Angleterre, d’où il est renvoyé… en Ardennes, pour la célèbre bataille, qui lui permettra d’entrer Allemagne et de libérer son pays. « En Allemagne, les gens croulaient de misère. Hambourg était en ruine. Les lapins couraient dans les rues. C’est à cette époque que nous avons commencé à voir des photos des camps allemands. J’ai su, un mois plus tard, l’horreur qui s’était produite là ». Durant toute sa vie, il a travaillé à la sauvegarde de la mémoire de cette horreur. Notamment en restaurant et défendant l’aménagement du bunker d’Hitler à Brûly-de-Pesche, dont il insistait sur le titre de « Pavillon de la Mémoire ».
Il sera Bourgmestre de Cul-des-Sarts et de Couvin.
Au nom de tous les anciens combattants de la Brigade Piron, je vous remercie tous pour votre considération et respect envers cette Brigade de P'tits belges ( wallons et Flamands !)
Mes amitiés à tous,
Jean-Louis, webmaster et créateur du site www.brigade-piron.be
mon oncle (né en 1925) s'est engagé dans la brigade Piron en 44 sans la permission de son père (il n'avait que 19 ans) et a fait la campagne de Hollande
Ne pas oublier.....!
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