Notre nouveau premier ministre est le libéral flamand Alexander De Croo (44 ans), fils de l'ancien ministre Herman De Croo. Ingénieur commercial diplômé de la VUB, il a d'abord travaillé au siège bruxellois du Boston Consulting Group, où il rencontre son épouse Annick. Il décide de se lancer en politique lors des élections de 2009. En onze ans de politique, il a été président de l'Open VLD, bourgmestre de la commune de Brakel, ministre fédéral de la Poste, des Finances et de la Coopération au Développement. Moins connu, il a écrit le livre "Le siècle de la femme ou comment le féminisme libère aussi les hommes".
Sur le plan privé, Alexander De Croo est réputé pour son sens de la famille. Il habite à Michelbeke près de ses parents, et monte régulièrement à cheval avec son père Herman. Son épouse et lui sont les heureux parents de deux garçons : Tobias (12 ans) et Gabriel (8 ans).
Bon vent à Alexander De Croo et au nouveau gouvernement belge !
Retrouvez mon article lors de la parution de l'autobiographie de son père Herman De Croo en 2019 : https://journalpetitbelge.blogspot.com/2019/02/autobiographie-dherman-de-croo.html
Et mon autre article paru en 2009 lors de la sortie de son livre "Que la Belgique crève ? Questions aux séparatistes" par Herman De Croo : http://journalpetitbelge.blogspot.com/2009/01/que-la-belgique-creve-questions-aux.html
5 commentaires:
On se réjouit d'avoir enfin un gouvernement et je salue la parité hommes-femmes (transgenre comprise) dans l'équipe De Croo, une première en Belgique.
J'ignorais jusqu'il y a peu qu'il avait écrit sur les femmes, le féminisme, et rendu hommage à sa mère avocate, Françoise Desguin. Lu ceci dans La Libre à ce sujet :
"C’est à sa mère qu’Alexander De Croo a rendu un bel hommage dans le livre Le Siècle de la femme, qu’il a rédigé en 2018. Il racontait notamment : "Toute ma vie, j’ai été entouré de femmes à poigne. Ma mère a étudié le droit dans les années 1950. Elle s’est spécialisée dans la pratique du droit du divorce. Difficile de se le figurer aujourd’hui, mais à l’époque, les divorces étaient l’exception dans la Flandre des campagnes, où plongent mes racines. Souvent, ma mère constatait combien les femmes se trouvaient emprisonnées dans leur mariage. Des femmes humiliées, battues ou menacées, mais dont les finances ne leur permettaient pas de quitter leur mari. Des femmes à qui ma mère répétait qu’elles devaient trouver un emploi pour gagner leur indépendance financière, se libérer de leur mari et embrasser enfin leur propre destin. Cette attitude lui valut maintes critiques. Il arriva qu’un juge l’admoneste, lui demandant de ne plus encourager les femmes à divorcer. Manifestement, une avocate qui encourageait les femmes à conquérir leur indépendance, cela faisait désordre."
P.-S. Extrait de "Alexander De Croo, un homme gentil qui devra apprendre à se faire respecter" par Francis Van de Woestyne (La Libre, 30/9/2020)
21 mois (Vingt et un) en fait après que la NVA ait claqué la porte en décembre 2018 laissant la place à un gouvernement minoritaire.
21 !
Ne serait-il pas nécessaire de se pencher sur cette quasi-impossibilité de gouverner ce ''pays'' ?
D'en tirer les conclusions qui pourtant sautent aux yeux ?
Les paris sont ouverts sur la durée de vie de cet improbable gouvernement uniquement formé par peur de devoir repasser dans l'isoloir et voir alors l'impossibilité TOTALE d'une gouvernance belge donc la fin du pays.
bien vrai que l'on se réjouit enfin d'avoir un gouvernement. Et l'on souhaite que notre Premier Ministre réussisse à garder notre pays en union.
Nice blog thanks for postting
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