mardi 1 juin 2010

Raoul Hedebouw, tête de liste du PTB à Liège

Seuls trois partis nationaux et bilingues se présentent aux élections du 13 juin : le Parti des Travailleurs de Belgique à gauche, la liste Bel.Unie (cartel entre le CDF et le BUB) au centre, et le Parti Populaire à droite. Dans la province de Liège, Raoul Hedebouw (31 ans) est tête de liste du PTB pour la Chambre. De parents néerlandophones, il est licencié en sciences botaniques de l'Université de Liège, il habite Herstal et est porte-parole national du PTB. Voici l'interview qu'il a accordée au groupe Vers l'Avenir il y a quelques jours :

"Si vous participiez à une coalition, vous feriez quoi sur le communautaire?
- On serait le moustique dans la chambre à coucher ; on les maintiendrait éveillés! D'abord au plan institutionnel, je me réjouis déjà de voir dans quel rôle linguistique on serait versé puisque nos élus seraient nationaux. Je suggère d'ailleurs aux présidents de partis de venir voir nos bureaux politiques. On s'y engueule...mais pas sur des questions communautaires. Notre parti est un vrai laboratoire. Et on est peut-être les seuls à encore avoir une expertise nationale. La division des partis, c'est ce qui amène à la division du pays.
- C'est pour çà que le PTB prône la circonscription électorale nationale?
- Oui. Nous, on a fait des jumelages : on a des gens du Limbourg sur les listes liégeoises et des Hennuyers à Anvers.
- Et Bruxelles, vous en faites quoi?
- Nous sommes pour l'élargissement de Bruxelles. C'est le lot naturel de toutes les grandes métropoles. Mais en investissant dans l'enseignement du bilinguisme et dans le cadre d'une circonscription électorale unique.
- Un programme communautaire à l'opposé de la NVA. Vous seriez prêt à négocier avec elle?
- Avec la NVA, ce serait non. On est diamétralement opposé à leur conception. On ne veut pas du confédéralisme. Au contraire : nous sommes même pour une refédéralisation de certaines matières. Les transferts de compétences comme la fiscalité? Soyons sérieux. On est déjà en concurrence avec les pays qui nous entourent. Si on fait çà, on va se mettre en concurrence avec Bruxelles et la Flandre. Et là, c'est le dumping fiscal assuré. On est en train de faire le contraire de tout le monde. On est ridicule aux yeux du monde". Plus d'infos sur www.ptb.be

5 commentaires:

Alain a dit…

Bonsoir, en effet j'avais aussi poster sur ce sujet.
Ce que j'apprécie le plus actuellement c'est qu'il y a plus de visibilité pour les "petits" dans les médias et sur les ondes.
Quelques part cela offre la possibilité aux citoyens de ce pays de s'offrir une alternative crédible.
Car ce qui manque le plus en Belgique, c'est une opposition saine.
Tout les "grands" se trouvent ou se retrouvent à droite ou centre droit c'est comme on veut.
Pour avoir une politique menée dans le respect de tous il faut absolument avoir un "contre-poid" dans la balance, un peu comme en Allemagne ou depuis la fin de la dernière il ont prévu cela, exemple les syndicats qui siège au conseil d'administration et donc participe un peu à la vie de l'entreprise et on ne peut pas dire que les salariés sont perdants dans l'histoire.
Un seul bémol, aucun des petits ne peut à son "aise" présenter son programme, c'est toujours des petites "pièces" qu'il faut "coller" aux autres pour voir ou ils veulent venir.
Mais ne gâchons pas notre joie par des petits détails.
Bonne soirée, amitié.

jacques robert a dit…

Je trouve que leurs idées sont intéressantes ... une alternative crédible ?

chalixanora a dit…

Bonjour Vincent
Hier , nous étions invités à la soirée d'ouverture du Festival de danses folkloriques à St Ghislain et nous avons eu la surprise de connaître un peu mieux Mr Rudy Demotte qui venait saluer tout ce monde !
A prioi , très gentil et sympathique Monsieur ....
Je ne me penche pas trop sur les politiciens mais bon , il faut en connaître un minimum ....
Bonne journée à toi
Christiane

Cristina a dit…

Pas simple de faire un choix cette année!!!
Bonne fin de journée,Vincent.

Pierre-Jean a dit…

C'est déjà pas mal trois partis au dessus des communautés, reste à savoir s'ils sont bien implantés partout dans le pays pour que les citoyens puissent leur donner des suffrages.