lundi 30 septembre 2013

"Les Américains" (Sttella)

Sttella est un groupe de musique belge formé autour de son chanteur Jean-Luc Fonck, à l'humour décalé et surréaliste. Dans sa chanson "Les Américains", il fait une comparaison entre les Etats-Unis et la Belgique :   www.youtube.com/watch?v=BIkUOnd32aw

Et voici les paroles de "Les Américains" :

Ils ont la Californie
Mais nous, on a Annie Cordy.
Ils ont eu le Watergate
Nous, on a le waterzooi.
Chez eux, il y a Manhattan
On a le rond-point Schuman.
C'est vrai qu'ils ont Hollywood
Mais nous, on a Knokke-le-Zoute.

On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.
On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.

Ils ont Indianapolis.
Nous, on a Manneken Pis.
C'est vrai qu'ils ont Mickaël Jackson.
Qu'ils le gardent!
Ils ont la fusée Apollo
Mais ils n'ont pas le Grand Jojo.
Il paraît qu'ils ont des ranchs
C'est pas çà qui nous dérange.

On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.
On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.

Ils ont le Connecticut
Mais nous on a les babelutes.
Ils ont des puits de pétrole
Nous, on a la p'tite gayole.
Là-bas, ils ont des mustangs
Ici, on a quoi? Hein? Le Maitrank.
Attention, voilà John Wayne.
Bier na John Wayne is venijn.

On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.
On n'a rien de moins que les Américains.
On aurait même plus en comptant qu'on est moins.
On n'a rien de moins que les Américains
On aurait même plus en comptant qu'on est moins
On n'a rien de moins que les Américains
On aurait même plus en comptant qu'on est moins....préparés!

mardi 24 septembre 2013

183ème anniversaire de la révolution belge


             

Historique de la révolution belge :
Suite au congrès de Vienne de 1815, l'actuel Benelux (Belgique, Pays-Bas et grand-duché de Luxembourg) est réuni en un royaume des Pays-Bas dirigé par Guillaume d'Orange. Mais il ne tiendra guère longtemps :  la Belgique deviendra indépendante en 1830 et le grand-duché de Luxembourg en 1890.

Le 25 août 1830, à l'occasion des 59 ans de Guillaume d'Orange, a lieu au théâtre de la Monnaie à Bruxelles la représentation de "La Muette de Portici", un opéra en cinq actes qui exalte les sentiments patriotiques en racontant la révolte du peuple de Naples contre la domination espagnole au 17ème siècle. L'enthousiasme monte dès le deuxième acte lors de cette chanson :   "Amour sacré de la Patrie, rends-nous l'audace et la fierté. A mon pays, je dois la vie. Il me devra la liberté". Les spectateurs sortent du théâtre en criant "Aux armes" et "Au National". Une émeute éclate, la foule saccage l'imprimerie du "National", journal officieux du gouvernement, et les maisons de plusieurs agents ministériels.

Devant l'inaction des autorités, quelques hommes résolus organisent le lendemain une garde bourgeoise et choisissent pour chef Emmanuel van der Linden d'Hoogvorst. Ils forment des compagnies de volontaires et prennent comme signe de ralliement les couleurs de la révolution brabançonne (le noir, le jaune et le rouge). Le 26 et le 27, l'émeute se déplace vers les faubourgs de Bruxelles et tourne à la révolte sociale. La destruction de machines et les vols décident les bourgeois à renforcer la garde bourgeoise qui ouvre le feu sur les pillards. Les premiers morts de la révolution belge sont des Belges tués par d'autres Belges.

Pendant ce temps, à La Haye, Guillaume d'Orange (informé seulement le 27 des événements bruxellois!) envoie en Belgique une armée de 6.000 hommes commandés par ses deux fils et reçoit les catholiques Frédéric de Merode, François de Sécus et Emmanuel d'Hooghvorst, et les libéraux Alexandre Gendebien et Joseph Palmaert. Le 30 août, l'arrivée des Hollandais à Vilvorde énerve les Bruxellois qui prennent les armes et élèvent des barricades. Le fils aîné du Roi renonce à un coup de force et fait son entrée dans la ville le 1er septembre avec quelques officiers sous la protection de la garde bourgeoise. Après quelques jours de négociations, il repart aux Pays-Bas pour montrer à son père le projet de séparation administrative suggéré par les notables bruxellois. Le prince fait reculer ses troupes des portes de Bruxelles à Anvers.

Mais des émeutes éclatent dans les villes. Des bandes de volontaires s'y organisent et se préparent à rejoindre les patriotes de la capitale (par exemple : un groupe de volontaires part le 4 septembre de Liège, menés par Rogier et accompagnés du célèbre Charlier à la jambe de bois). Le 3 septembre, le Roi signe la démission de son ministre impopulaire Van Maanen. Les députés belges sont convoqués à La Haye le 8 septembre.

Profitant du désarmement de la garde bourgeoise les 19 et 20 septembre, le roi Guillaume ordonne à son fils Frédéric de marcher sur Bruxelles pour rétablir l'ordre. Cette décision enflamme le patriotisme et galvanise la foule. Les renforts arrivent d'un peu partout. Les Hollandais pénètrent dans la ville le 23 septembre et se heurtent à des barricades, au feu nourri des volontaires et à la colère de la population. Le lendemain, les volontaires nomment Juan Van Halen commandant en chef des patriotes.

Le 26 septembre, la commission administrative devient le gouvernement provisoire composé d'Alexandre Gendebien, du général baron van der Linden d'Hoogvorst, du baron André Jolly, du comte Félix de Merode, de Charles Rogier et de Sylvain van de Weyer, rejoints deux jours plus tard par Louis De Potter. Le gouvernement provisoire s'attribue tous les pouvoirs jusqu'à la convocation d'une assemblée constitutante. Après quatre jours de combat, les Hollandais quittent le parc de Bruxelles dans la nuit du 26 au 27 septembre. La victoire des insurgés provoque l'arrivée des patriotes dans la capitale. Revenu d'exil, Louis De Potter est accueilli en héros le 28 sur la Grand-Place de Bruxelles. Le 4 octobre, le gouvernement provisoire proclame l'indépendance des provinces belges.

Le 4 novembre, les représentants de l'Angleterre, l'Autriche, la France, la Prusse et la Russie réunis à Londres impose aux Hollandais et aux Belges l'évacuation mutuelle de leurs territoires respectifs. Le 10 novembre, le Congrès National vote trois décrets importants :  l'indépendance du peuple belge, la monarchie héréditaire et la déchéance de la famille d'Orange-Nassau. Il rédige ensuite la nouvelle constitution belge.

Le Congrès National propose la couronne de Belgique au duc de Nemours, fils du roi Louis-Philippe, mais son père refuse car il craint l'hostilité de l'Angleterre. Le Congrès National est donc contraint d'instaurer, en février 1831, une régence en la personne du baron Surlet de Chokier. Le 4 juin, ils proposent au prince Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha, veuf de la princesse Charlotte d'Angleterre, de devenir le premier roi des Belges. Il accepte et prête serment le 21 juillet 1831 sur la place Royale à Bruxelles.

Historique de la place des Martyrs (Bruxelles) :
La crypte située au centre de la place des Martyrs (autrefois place Saint-Michel) à Bruxelles accueille les corps de 446 volontaires morts lors des combats de septembre 1830 pour l'indépendance de la Belgique. Par un décret du 25 septembre 1830, la commission administrative décide de les inhumer au centre de la place Saint-Michel. Les inhumations commencent dès le soir du 27 septembre. Les corps sont déposés dans une fosse creusée par des ouvriers de la ville de Bruxelles. La place est rebaptisée place des Martyrs de la Liberté. Une grande croix est plantée et ornée d'un texte d'Hypolyte Jenneval, l'auteur de la Brabançonne, inhumé avec ses compagnons d'armes le 24 octobre. A la demande de Léopold Ier, la construction d'un monument débute en 1831, grâce notamment à un don de 16.000 florins du comte Félix de Merode qui les avait reçus pour sa participation au gouvernement provisoire.

Dessiné conjointement par l'architecte Roelandt et l'artiste Guillaume Geefs, le monument Patria est une dame représentant une statue de la Liberté. Elle trône sur le piédestal central et grave avec un stylet sur une plaque de marbre les combats de septembre 1830. A ses pieds un lion aux chaînes brisées symbolise la Belgique libre. Le second niveau en pierre bleue et en forme de sarcophage est flanqué de quatre génies représentant la prière, le combat, la victoire et la sépulture. Au dernier niveau, les quatre faces du monument comportent des bas-reliefs en marbre de Carrare illustrant des scènes de 1830. Il est entouré d'une crypte à ciel ouvert dont la galerie est ornée de 27 panneaux de marbre noir où sont gravés les 446 volontaires tués lors des combats de septembre 1830. L'inauguration a eu lieu le 24 septembre 1838.

En 1849, Guillaume Geefs termine son œuvre par le placement du dernier des quatre bas-reliefs auxquels il travaillait depuis plusieurs années. Que peut-on y voir? Côté sud, le comte Félix de Merode tient le drapeau brabançon et reçoit le serment des patriotes devant l'hôtel de ville de Bruxelles. Côté nord, sous la conduite de Jean Van Haelen, les troupes belges (sarrau de toile bleue, ceinture de cuir et bonnet noir) s'élancent à l'assaut du parc. Côté est, la consécration de cette nécropole par le doyen de Sainte-Gudule. Côté ouest, le symbole de la Belgique libre et indépendante, couronnant de lauriers ses valeureux fondateurs.

Chaque année fin septembre, la Ville de Bruxelles, l'asbl Pro Belgica (www.probelgica.be) et les Volontaires 1830 (www.b1830.be) co-organisent un défilé historique dans les rues de la capitale, et une commémoration bilingue à la place des Martyrs qui est entourée de bâtiments de style néo-classique datant de l'époque des Pays-Bas autrichiens et est aujourd'hui classée. N'hésitez pas à aller les voir ce samedi après-midi! Et Manneken Piss portera le costume des Volontaires 1830!

dimanche 22 septembre 2013

Interview de Bénédicte Wintquin (BUB Brabant wallon)

                                                                                                         
                

Il n'existe plus que deux partis nationaux et bilingues présentant des candidats dans les trois régions du pays :   le parti PTB à gauche et le parti BUB au centre (à ma connaissance, il n'y en a plus à droite).  Aux élections de mai 2014, la jeune et sympathique Bénédicte Wintquin sera 2ème de la liste du BUB (www.unionbelge.be) dans la province de Brabant wallon. Faisons connaissance avec elle !  
                              
"Pouvez-vous vous présenter.
- Je suis âgée de 29 ans. Je suis une grande passionnée. J'adore lire, découvrir, apprendre. J'ai fait des études supérieures en management assistant car j'attache beaucoup d'importance au contact, à savoir communiquer dans différentes langues étrangères etces études m'ont permis de découvrir tout cela. Je me suis également très vite découvert une passion pour les ressources humaines lors de mon stage de fin d'études. Ce domaine favorise le contact avec les personnes. Il s'agit d'écouter, de comprendre et de faire en sorte que les gens puissent s'épanouir dans leur milieu de travail, mais également de ménager un bon climat entre un employeur et ses employés. J'ai rejoint une société de consultance pharmaceutique basée dans le Brabant wallon il y a de cela 7 ans. J'y ai travaillé durant 2 ans 1/2 dans les ressources humaines et j'en ai également profité pour me spécialiser dans ce domaine. Je suis ensuite passée du côté consultance pharmaceutique et ce fut un beau challenge à relever, mais tellement intéressant et passionnant de par tout ce que le milieu pharmaceutique peut apporter aux gens. Cela fait maintenant presque cinq ans que je réalise des missions de consultance dans les domaines de la pharmacovigilance et du datamanagement, tout en consacrant une partie de mon temps au recrutement. Ce parcours m'a beaucoup appris et c'est bien sur l'aspect ressources humaines que je voudrais revenir car c'est certainement grâce à cette voie que le sort des personnes qui m'entourent m'a toujours tellement préoccupé. J'ai en effet toujours eu le besoin de trouver des solutions pour faciliter le quotidien des personnes, ce besoin de les comprendre et de mettre tout en œuvre pour améliorer les situations de vie. Me lancer en politique n'est qu'une suite logique car le pays est loin d'être au meilleur de sa forme, les gens se battent mais la vie n'est pas vraiment simple pour bon nombre d'entre eux et la gestion du pays en est en partie responsable. Il est donc temps de prendre des bonnes décisions, d'agir et de trouver une voie plus sereine.

- Pourquoi avoir choisi de militer au sein du BUB?
- Le sort de mon pays me tient fortement à cœur. J'ai longtemps observé les difficultés auxquelles il se heurte en me demandant quoi faire. Je me suis dit que rejoindre le milieu politique pour apporter une aide supplémentaire, si infime soit-elle, serait la meilleure décision à prendre mais je n'observais que querelles et conflits d'intérêts, et ce genre de politique ne m'intéresse pas. Loin de moi l'idée de généraliser car dans tous les partis, nous pouvons trouver des gens qui font tout leur possible pour que les objectifs soient atteints. Et à une certaine échelle, cela fonctionne même. Cependant, je ne me retrouvais vraiment dans aucun parti jusqu'au jour où Dimitri Parée, notre tête de liste pour le Brabant wallon, m'a parlé du BUB (Belgische Unie-Union Belge) et là, le déclic s'est fait. Ce parti m'a tout de suite donné l'impression d'une volonté de proximité par rapport aux citoyens, d'une volonté d'écoute réelle. Ce parti possède encore cette flamme, cette envie de se battre, même avec de tous petits moyens mais avec toute sa passion et sa détermination en faisant preuve de solidarité car au sein du BUB, nous sommes tous égaux, tous unis pour aller dans une seule et même direction : celle de la simplification, du changement réel pour que les vrais problèmes soient enfin traités. Ce parti est vraiment différent des autres. Il n'a déjà qu'une seule couleur et qu'un seul nom pour tout le pays. Nous avons des personnes partout, prêtes à changer les choses. Il est unitaire et centriste. Nous prônons le bilinguisme mais dans le respect de tous et pas dans un climat de tensions tel qu'il est aujourd'hui. Il faut être réaliste. Séparés, nous ne pouvons rien. C'est ensemble que nous ferons de bonnes choses pour le pays, pour les citoyens et pour notre mission au sein de l'Europe. Certains voient dans notre parti le passé, la nostalgie mais il n'en est rien. Réorganiser les choses comme nous le souhaitons (un gouvernement, un parlement, sans communautés et régions) permettra juste de simplifier les choses pour que nous cessions enfin de ne plus passer plus de temps à essayer de savoir qui fait quoi plutôt qu'à solutionner les questions essentielles du pays tant au niveau de l'éducation, des infrastructures, de l'éducation,... De plus, cela permettrait une belle économie qui rendrait possible bon nombre d'améliorations dans des secteurs qui en ont grandement besoin. La taxation n'est pas la solution unique à tous nos problèmes, la séparation non plus d'ailleurs. Je ne sais pas si nous parviendrons à toucher les Belges par notre message mais peut-être que nos petits moyens, notre labeur à percer, à nous faire entendre, nous rendent plus conscients encore de notre objectif, à savoir travailler pour la prospérité du pays et du peuple belge. Certains y verront une utopie, mais personnellement, j'ai l'envie d'y croire, l'envie sincère de travailler à sortir notre pays que j'aime tant, de l'impasse afin de redonner aux gens la foi en notre institution.

- Quelles sont vos prochaines activités?
- Par province, nous allons tenter d'être sur tous les fronts afin de sensibiliser les gens à nos idées. Nous serons présents notamment aux Joyeuses Entrées, aux fêtes de villages, sur les marchés, à chaque événement nous permettant d'aller à la rencontre des Belges. Nous réfléchissons également à des réunions d'information pour nous faire connaître car l'aspect médiatique reste un point ardu pour nous, étant un petit parti. Certains parlent de politique "Tupperware". Moi, je dis une politique proche du citoyen, à son écoute. Comment pouvons-nous comprendre les besoins des Belges si nous ne prenons pas le temps de les écouter, de comprendre leurs craintes et leurs désillusions, mais également d'entendre leurs idées et leurs encouragements. Les candidats de chaque province orienteront également leur travail sur des problématiques touchant plus particulièrement leur secteur. Pour ne citer que quelques points, nous souhaitons une Belgique plus solidaire. La Belgique doit parvenir à mieux protéger les gens dans le besoin et à les soutenir davantage dans leur volonté d'améliorer leurs conditions, notamment face aux problématiques de surendettement qui précarisent leur situation. Le BUB lutte pour de meilleurs mécanismes de prévention, en ce qui concerne l'obtention de crédits et pour une meilleure application de la médiation de dettes, notamment via l'asbl de notre tête de liste pour le Hainaut, Romuald Joly, afin de permettre à la personne débitrice de conserver des moyens de subsistance dignes et suffisants. Nous luttons également pour une plus grande transparence au niveau des subventions accordées aux différents partis car le citoyen belge a le droit de savoir comment son argent est utilisé. Il faut en effet une prise de conscience pour reconstruire notre force nationale. De plus, nous sommes fiers de notre identité belge. C'est pourquoi, par différentes actions, nous marquerons notre opposition au projet NEO. En effet, si nous continuons à effacer tout ce qui nous identifie, comment l'Europe et le monde nous percevront-ils? C'est avec une Belgique crédible et possédant une identité forte que nous pourrons redonner un nouveau souffle à notre économie. Parmi nos projets, nous retrouverons ensuite le fait de parvenir à favoriser un meilleur accès aux soins de santé grâce à une sécurité sociale performante et non-discriminante. L'environnement, l'enseignement et sa revalorisation, les transports ainsi que la sécurité nous tiennent également à cœur. Plus de sécurité, par exemple, nécessite plus de moyens et cela n'est réalisable que par le refinancement et le renforcement de l'Etat belge souhaités par notre parti. Le peuple belge est plein de ressources. A nous de saisir cette chance et de relever le défi du changement pour une Belgique unie, plus forte et plus sereine pour un développement positif tant sur le plan national qu'international".

Pour contacter Bénédicte Wintquin :  www.facebook.com/benedicte.wintquin?fref=ts
                                                              

jeudi 19 septembre 2013

L'Espace Arthur Masson à Treignes

A l'Espace Arthur Masson (www.espacemasson.be) dans le village de Treignes en province de Namur, un parcours spectacle vous plonge pendant 1h dans le monde rural ardennais des années 30 à 60 avec comme fil conducteur l'œuvre de l'écrivain Arthur Masson. Cliquez sur cette vidéo :
         http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=NfvGt9RToe8

Qui était Arthur Masson?
Né en 1896 à Rièzes-les-Chimay, Arthur Masson est le fils d'un douanier. Il effectue ses primaires à l'école communale d'Agimont et ses secondaires au Collège Saint-Joseph de Chimay, puis entreprend des études de philosophie et lettres à l'Université de Louvain. Après son service militaire au sein du 3ème régiment des chasseurs à pied à Tournai, Arthur devient professeur à l'Athénée Royal de Nivelles et à l'Ecole normale moyenne de Nivelles jusqu'à sa retraite en 1946. De son union avec Anna Fremy, il a trois enfants :  Anne-Marie, Pierre et Bernadette.

Sa carrière d'écrivain débute en 1935 lorsque son poème "L'adieu des petites gens" (écrit lors du décès du Roi-Chevalier) obtient le Prix Albert Ier et est publié à Paris. Ses trois premiers romans sortent avant la deuxième guerre mondiale :  "La vie du bienheureux Toine Culot", "La farce des oiseaux" et "Toine, maïeur de Trignolles". Le 16 décembre 1942, il est arrêté par les Allemands et incarcéré à la citadelle de Huy jusqu'au 17 février 1943. Arthur Masson obtient le Prix triennal Georges Garnir 1948, décerné par l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique. Il décède à Namur en 1970.

Dans "Arthur Masson ou le partage du plaisir", Robert Bronchart analyse son œuvre :   "Arthur Masson est renommé en tant qu'auteur régionaliste, mais la qualification d'auteur du terroir convient mieux pour souligner son intégration à la vie rurale (...) Nous observons les façons d'être et les mœurs à travers l'accent du cru et la naïveté d'expression de certains personnages qui donnent une saveur authentique à la vie du terroir. Mais, si certains personnages patoisent, l'élégance de l'écriture et la grâce du style n'en sont pas affectées, dans l'ensemble. Dans les peintures des Teniers, des manants saouls ont d'audacieuses attitudes. Pourtant, derrière ces rustres, la finesse de l'art, la touche spirituelle, la moquerie presque imperceptible, font deviner l'œuvre d'un gentilhomme. De même, entre les lignes d'Arthur Masson, brille le sourire tendre d'un conteur artiste et d'un lettré subtil qui aime ceux qu'il raconte".

Les romans d'Arthur Masson se déroulent au milieu du 20ème siècle à la campagne, où règne la joie de vivre. Il n'aime pas Bruxelles et tente, à travers ses livres, de combattre l'exode rural vers les villes. Mais Robert Bronchart fait remarquer avec objectivité :   "Il met en scène une société un peu factice, en ce sens que tout y est pour le meilleur des mondes. Ses personnages ont un comportement idéalisé. S'ils ont des sautes d'humeur, jamais aucun couple ne bascule. Ils se sont juré fidélité et rien ne vient perturber leur bonheur conjugal ; aucune lassitude ni révolte ne se fait jour. Tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Le village forme un tout, détaché de son contexte, préservé des influences du monde extérieur".  Signalons que la "Toinade" comptabilise 279 personnages! Dans "Toine et la tourmente", Arthur Masson raconte le quotidien des Belges durant la deuxième guerre mondiale et on devine que de nombreux passages sont autobiographiques.

lundi 16 septembre 2013

Victoire de la Belgique en Coupe Davis contre Israël

                  Photo

Les succès se suivent pour nos équipes nationales. Après le football, le hockey et le volley-ball, l'équipe nationale belge masculine de tennis retrouve sa place au sein du groupe mondial réunissant les 16 meilleures nations du monde. Bravo à Ruben Bemelmans, Steve Darcis, Olivier Rochus et Johan Van Herck, et à toutes nos équipes nationales qui nous font vibrer ces derniers mois!

samedi 7 septembre 2013

Le 1.000ème article du Journal d'un petit Belge

C'est suite au faux JT de la RTBF annonçant la fin de la Belgique que j'ai créé, en décembre 2006, le Journal d'un petit Belge pour défendre l'unité de notre pays, nous promener aux quatre coins de Belgique, et mettre en valeur les Belges qui se distinguent dans de nombreux domaines (culture, sport, p.ex.). Sans rien y connaître à la blogosphère, je me suis lancé, et cette belle aventure ne m'a apporté que des satisfactions depuis plus de six ans et demi. En voici un bref résumé.

Les débuts ne furent pas faciles car on ne fidélise pas des lecteurs du jour au lendemain. Beaucoup d'articles restaient sans commentaires, et j'ai parfois hésité à le supprimer. Lors du 100ème article en mars 2008 (http://journalpetitbelge.blogspot.be/2008/03/le-100me-article-de-ce-blog.html), je recevais les encouragements d'Edmée De Xhavée, la plus fidèle et la plus ancienne lectrice de ce blog dont elle est un peu la marraine. Puis, à l'été 2008, le Journal d'un Petit Belge s'est envolé et a trouvé son public.

En septembre 2008, je lançais la série "La Belgique de..." où je posais les mêmes questions à diverses personnes (j'ai continué cette série en 2009) :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2009/09/la-serie-la-belgique-de.html . En décembre, je m'associais à la blogosphère pour sauver le Musée Emile Verhaeren à Roisin :   http://journalpetitbelge.blogspot.be/2008/12/sauvons-le-muse-emile-verhaeren-roisin_16.html).

Le Journal d'un petit Belge a deux petits frères à partir de 2009 (http://familleroyalebelge.blogspot.com et http://ecrivainsbelges.blogspot.com) où j'ai réuni mes articles sur ces deux sujets bien spécifiques. Je commence aussi à rencontrer "en vrai" plusieurs de mes lecteurs :  David, Pierre-Jean, Louis, Micheline, Bob, Cathy, Coumarine, Cristina, Delphine et Amaury. Une pensée toute particulière pour Cristina qui est décédée depuis lors...

Après avoir passé le cap des 500 articles en mai 2010, j'incite notre amie Florence à créer son propre blog et grâce à plusieurs d'entre vous, la blogosphère s'active pour le faire connaître :  http://journalpetitbelge.blogspot.be/2010/06/merci-pour-florence.html

En ce printemps 2013, afin d'apporter un peu de fraîcheur au blog et de suivre l'engouement patriotique autour de nos Diables Rouges, je décide de placer des illustrations de temps en temps. Comme cadeau d'anniversaire pour ce millième article, je ne pouvais rêver mieux que la victoire hier soir de la Belgique contre l'Ecosse (2-0) qui nous place en très bonne position pour aller l'an prochain au Brésil. Parmi les nombreuses initiatives noir-jaune-rouge de ces derniers mois, signalons Wilfried Thelen, créateur du club de supporters des Diables Rouges à Saint-Vith, qui a repeint sa maison aux couleurs nationales (voir photo ci-dessous).

                                         Photo : Insolite: Grand supporter des Diables Rouges, Wilfried Thelen a décidé de repeindre sa maison à Saint-Vith aux couleurs de notre équipe nationale. Le créateur du club de supporters «Diables Rouges Saint-Vith» vit depuis la semaine passée dans une maison «noir-jaune-rouge».

Source:
http://www.lameuse.be/795244/article/regions/verviers/actualite/2013-08-28/insolite-un-habitant-de-saint-vith-repeint-sa-maison-aux-couleurs-des-diabl

Merci à tous pour votre fidélité, votre gentillesse et votre intérêt pour notre pays. Vive la Belgique!

mercredi 4 septembre 2013

La ville de Spa

Située au cœur de l'Ardenne en province de Liège, la ville de Spa est aujourd'hui connue pour ses eaux thermales, son casino, son circuit automobile de Spa-Francorchamps, son eau minérale et ses Francofolies (chaque année en juillet). Partons découvrir cette jolie cité grâce aux photos de notre ami Willy :   http://dorpstraat-mariakerke.skynetblogs.be/tag/spa